M. Wilson MĂ©moire de mon grand-pĂšre en 81 objets Spectacle bilingue français/LSF DâaprĂšs une libre adaptation de Thomas Scotto DurĂ©e 55 minutesTout public Ă partir de 7 ansJauge 200 personnes Une rue, un jour de brocante. Chacun vide son grenier. La maison du vieux M. Wilson, au numĂ©ro 6, dĂ©borde⊠Depuis la mort de sa femme, il nâa rien touchĂ© Chagrin et propretĂ© ne font pas bon mĂ©nage ! »Mais M. Wilson a aussi et surtout la mĂ©moire pleine. Trop pleine. Ce jour lĂ , il dĂ©cide donc de vendre ses souvenirs⊠Il sâagit de raconter lâhistoire dâun vieux qui vend ses souvenirs un jour de brocante⊠Il sâagit de dire quâau moment oĂč il vend ses souvenirs, câest la mĂ©moire familiale toute entiĂšre qui sâefface⊠et peut-ĂȘtre bien plus encore. Les histoires des personnes ĂągĂ©es me touchent. MĂȘme si parfois ça tourne pas rond et en rond, ils ont beaucoup Ă transmettre. La mĂ©moire est fragile, prĂ©cieuse. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč les vieux sont cachĂ©s » et nâont plus la parole, Ă une Ă©poque oĂč lâoubli se gĂ©nĂ©ralise, jâai envie de parler de cette transmission intergĂ©nĂ©rationnelle car elle nous construit. Connaitre notre histoire familiale nous permet de grandir fort de notre passé⊠ou au contraire de couper nos racines pour aller semer ailleurs et grandir autrement. Avec ou contre, grĂące ou malgrĂ© quoiquâil en soit, nous nous construisons en fonction de cette petite histoire » qui est la notre. Note dâintention Mathilde Henry â Metteuse en scĂšne. Les gestes sont gais, la musique nous entraine, le public sâinstalle, la lumiĂšre sâĂ©teint et puis⊠La poĂ©sie. PoĂ©sie des gestes, des couleurs, des mots, des signes, des objets câest avec tout cela que nous crĂ©ons des mondes pour raconter cette histoire au public⊠Il y aura du faux, il y aura du vrai ! Mon grand-pĂšre ne mâa jamais racontĂ© dâhistoire⊠LâĂ©quipe de Adaptation Mathilde HENRY Co-mise en sceÌne Mathilde HENRY et Fabio-Ezechiele SFORZINI Avec Mathilde HENRY, Emilie RIGAUD et Gilles STROCH Musique et canon de signes Gilles STROCHCrĂ©ation musicale Gilles STROCHAdaptation, traduction et creÌation LSF Emilie RIGAUD, Mathilde HENRY, Gilles STROCH, Fabio-Ezechiele SFORZINI, Sophie SCHEIDTCrĂ©ation lumiĂšre Enzo GIORDANAConstruction marionnettes Mathilde HENRY accompagneÌe par Jo SMITHScĂ©nographie Mathilde HENRYAffiche, photos et visuels Sofie SFORZINIDiffusion Justine SWYGEDAUW MARTINEZ Entrevue avec l'auteur Lire la vidĂ©o Lire la vidĂ©o
Mémoire: La couverture contre le risque de change : Cas pratique de la STIR 3 couverture, partant de l¶application de ratio de couverture « Naïf » c¶est à dire une couverture de 100% de la position jusqu¶à l¶adoption d¶une stratégie de non couverture (c¶est-à -dire un ratio de couverture de 0%). Comme application, nous avons
Dâaussi loin que je me rappelle, jâai toujours encerclĂ© la date du 4 novembre dans mon agenda, accompagnĂ©e de la mention dĂ©cĂšs grand-papa JC ». JC, câest pour Jean-Claude, mon grand-pĂšre maternel. Il est parti tranquillement dans son sommeil lorsque jâavais 5 ans. Cette annĂ©e, ça fait 22 ans quâil nous a quittĂ©s. Je sais quâĂ premiĂšre vue, ça peut paraĂźtre insolite que je dĂ©die un article Ă la mĂ©moire dâun homme que jâai connu moins que le quart de toute mon existence. Cela dit, Ă travers ce texte, câest non seulement mon grand-pĂšre que jâai envie de cĂ©lĂ©brer, mais aussi tous ces ĂȘtres qui passent briĂšvement dans nos vies tout en laissant une empreinte indĂ©lĂ©bile sur nos cĆurs. Le pĂšre de ma mĂšre, câĂ©tait un monsieur bĂąti sur un frame de chat, comme on dit, mais solide comme le roc. Pas trop, trop jasant, il maĂźtrisait, selon les souvenirs de ma mĂšre, lâart du regard sĂ©vĂšre qui tue. Il travaillait fort dans le domaine de la construction et Ă©tait trĂšs amoureux de ma grand-mĂšre, une femme de 8 ans son aĂźnĂ©e. Ces bribes dâinformations, je les tiens de mes parents; je les ai rĂ©coltĂ©es çà et lĂ durant les soupers de famille, dans les moments oĂč on se rappelle les souvenirs dâenfance avec nostalgie. Mes souvenirs Ă moi ressemblent plutĂŽt Ă cela mon grand-pĂšre, câest lâhomme qui ne parlait que trĂšs peu aux adultes, mais Ă©tait intarissable avec moi. Câest un homme qui, chaque fois oĂč je dormais chez lui, peu importe lâheure Ă laquelle je me levais le matin genre ben de bonne heure parce que jâĂ©tais une bambine, mâattendait en bas de lâescalier et me demandait en chuchotant si je voulais un jus dâorange. Il me prĂ©parait ensuite une toast coupĂ©e en quatre carrĂ©s deux avec du Nutella, deux avec du Map-O-Spread. Ă ce jour, câest encore le summum du snack rĂ©confortant Ă mes yeux. Souvent, mon grand-pĂšre sâoffrait de garder la pâtite » câest-Ă -dire moi pendant que ma mĂšre faisait des courses avec mon grand-frĂšre. Nous allions Ă pied jusquâau parc et il me poussait sur les balançoires Ă bascule en forme dâanimaux, parce que les balançoires standards mâont toujours donnĂ© un peu mal au cĆur. De retour Ă la maison, il me lisait des contes; jâai toujours tellement aimĂ© les histoires! Ma mĂšre mâa appris plus tard que son pĂšre ne savait pas lire ça ne lâa pourtant jamais empĂȘchĂ© de me faire la lecture. Quand mon frĂšre a commencĂ© Ă aller Ă lâĂ©cole, mon grand-pĂšre venait dĂźner tous les mercredis et apportait une boĂźte de beignes. Pendant deux ans, nous nous sommes forcĂ©s Ă manger les maudits beignes, mĂȘme si nous nâen raffolions pas; Grand-papa avait lâair tellement heureux de nous faire plaisir! La seule photo encadrĂ©e sur mon bureau mon grand-pĂšre, ma grand-mĂšre et ma petite face photogĂ©nique NotCrĂ©dit Jessica Massy AprĂšs son dĂ©cĂšs, ma grand-mĂšre mâa demandĂ© si je voulais un objet qui avait appartenu Ă mon grand-pĂšre. Bien sĂ»r que si! Je voulais le camion! Ma mĂšre mâa racontĂ© Ă quel point toute la famille Ă©tait perplexe personne ne savait de quoi je parlais. Pour moi, câĂ©tait lâĂ©vidence mĂȘme le camion, câĂ©tait mon jouet prĂ©fĂ©rĂ© chez Grand-papa. Ensemble, nous passions des heures Ă le promener sur le tapis du salon et Ă lui faire transporter et dĂ©charger de vieux Ă©crous. AprĂšs des recherches infructueuses, ma grand-mĂšre mâa demandĂ© si je savais oĂč Ă©tait le fameux camion. On mâa racontĂ© que toute la famille a suivi mini-Jess de 5 ans jusquâau sous-sol, dans lâĂ©tabli de mon grand-pĂšre, mâa regardĂ© grimper sur un banc et sortir le camion de sa cachette. AprĂšs 22 ans, ce camion, je le conserve prĂ©cieusement. Mon grand-pĂšre a Ă©tĂ© une Ă©toile filante de ma vie, une source de chaleur et de rĂ©confort qui perdure mĂȘme autant dâannĂ©es aprĂšs son dĂ©part. En ce dĂ©but du mois de novembre, je vous invite Ă penser Ă ces ĂȘtres, humains ou animaux, qui ont su marquer nos vies mĂȘme sâils y sont passĂ©s en coup de vent et qui, parfois sans le savoir, nous ont laissĂ© du beau et de lâamour au passage. Et vous, qui a Ă©tĂ© votre Ă©toile filante?
Mongrand-pĂšre Ă©tait un tirailleur sĂ©nĂ©galais. Il sâappelait Abdoul Banna Mbaye. Il a fait la premiĂšre guerre mondiale. Il en est revenu avec une dĂ©coration. Comme de nombreux autres, parfois volontaires, souvent enrĂŽlĂ©s de force, mon grand-pĂšre sâest battu pour une cause quâil pensait en rapport avec celle de son terroir. Il sâest battu contre []
a revoirPrĂ©sentĂ© parLaurent DelahousseDiffusĂ© le 11/06/2022DurĂ©e 00h35 Ce document a reçu le Grand Prixdu Festival international du grand reportage dâactualitĂ©et du documentaire de sociĂ©tĂ© 2022 FIGRA- SĂ©lection officielle des moins de 40 minutes -A lâheure oĂč la question de la fin de vie et de la dĂ©pendance des personnes ĂągĂ©es dĂ©fraie la chronique, voici lâhistoire de Patricia Herrscher. Elle a dĂ©cidĂ© de quitter Paris, son mĂ©tier dâarchitecte dâintĂ©rieur, son logement⊠pour sâoccuper, dans un petit village du Perche, de son pĂšre atteint de la maladie dâ lâa fait sortir de la maison de retraite et ils vivent dĂ©sormais sous le mĂȘme toit. AprĂšs avoir bataillĂ© pour ramener son esprit dans le monde de la logique, elle a finalement pris le parti dâentrer dans le sien, celui de la fantaisie, de la poĂ©sie⊠Un voyage au pays de lâamour entre une fille et son "aidants" souvent dĂ©munisRien ne prĂ©parait Patricia Ă devenir "aidante", un travail Ă plein temps pour lequel il nâexiste pas vraiment de formation. Et elle a appris Ă dĂ©couvrir comment lâaider au mieux. Dans ce document du magazine "13h15 le samedi" Twitter, 13h15, signĂ© Vincent Nguyen, Jean-Charles Guichard et Mathieu Parmentier, elle dĂ©voile son maladie concerne 3 millions de Français, malades et proches, et Patricia a compris quâil est inutile et douloureux de lutter contre. Lâaccepter et vivre avec, jouer avec mĂȘme, permet paradoxalement dâen retarder les effets. Elle partage son expĂ©rience car elle veut "aider les aidants", souvent dĂ©munis dans une telle situation.> Les replays des magazines d'info de France TĂ©lĂ©visions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile iOS & Android, rubrique "Magazines".dataimage/gif;base64,R0lGODlhAQABAAAAACH5BAEKAAEALAAAAAABAAEAAAICTAEAOw==
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à la mémoire de mon grand pÚre