Lestage s'adresse aux auteurs de faits de violences conjugales. Le cadre gĂ©nĂ©ral Depuis la loi du 4 aoĂ»t 2014, le stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes peut ĂȘtre prononcĂ© dans le cadre : - De Mesures d’alternatives aux poursuites - De Peine (principale ou complĂ©mentaire) Partenariat Circulaire conjointe relative au partenariat entre le ministĂšre de l’éducation nationale, de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche et le ministĂšre de la justice NOR MENE1517335C circulaire n° 2015-121 du 3-7-2015 MENESR - DGESCO [...] Il s’agit de s’assurer de la transmission et du partage des valeurs de la RĂ©publique en formant des citoyens Ă©clairĂ©s. [...] Les jeunes pris en charge dans le cadre judiciaire par les services de la protection judiciaire de la jeunesse et les services associatifs habilitĂ©s sont le plus souvent dans des situations de fragilitĂ© sociale, familiale, d’insertion qui engendrent leur possible exclusion des formations de droit commun. C’est pourquoi les professionnels de la PJJ veillent prioritairement Ă  favoriser le maintien des mineurs dans leur statut d’élĂšve, s’ils sont encore sous obligation scolaire, ou Ă  leur permettre de rĂ©intĂ©grer ce statut afin d’éviter cette exclusion. La note d’orientation de la PJJ du 30 septembre 2014 rĂ©affirme cette ambition premiĂšre de garantir la continuitĂ© des parcours des jeunes sous protection judiciaire, en confĂ©rant notamment aux services de milieu ouvert d’assurer la cohĂ©rence de l’intervention Ă©ducative et le pilotage du parcours d’insertion scolaire, sociale et professionnelle. Enfin, les diffĂ©rentes orientations interministĂ©rielles en faveur des publics prioritaires Plan pluriannuel contre la pauvretĂ© et pour l’inclusion sociale du 21 janvier 2013, ComitĂ© interministĂ©riel des villes du 19 fĂ©vrier 2013, ComitĂ© interministĂ©riel de la Jeunesse du 21 fĂ©vrier 2013 affirment le caractĂšre essentiel de la rĂ©ussite Ă©ducative des jeunes sous protection judiciaire. [...] 3. Garantir les conditions de la continuitĂ© et de la cohĂ©rence du parcours scolaire des jeunes sous protection judiciaire L’accompagnement proposĂ© dans un cadre judiciaire par les services de la PJJ vise prioritairement la rĂ©insertion sociale des jeunes sous protection judiciaire. Cet objectif suppose de renforcer les passerelles d’accĂšs aux dispositifs de droit commun, dont ceux de l’éducation nationale et de construire conjointement avec ces derniers un projet scolaire adaptĂ© Ă  la situation individuelle de chacun. [...] [...] Annexe 1 Partenariat relatif aux actions de prĂ©vention gĂ©nĂ©rale pour tout jeune scolarisĂ© Les actions de prĂ©vention en milieu scolaire ainsi que les actions conjointes de sensibilisation aux questions de citoyennetĂ© et de droit doivent ĂȘtre maintenues et dĂ©veloppĂ©es. Les directions territoriales de la PJJ et les services de leur ressort rĂ©alisent annuellement en lien avec la direction des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale DSDEN un diagnostic territorial des besoins et prioritĂ©s Ă  mener en termes d’interventions. Ces actions de sensibilisation et de prĂ©vention peuvent s’appuyer sur les supports tels que l’exposition 13-18 Questions de justice » ou encore Moi jeune citoyen ». Une co-animation par des professionnels des Ă©tablissements et services dĂ©concentrĂ©s de la PJJ peut ĂȘtre assurĂ©e ; elle peut l’ĂȘtre aussi avec des partenaires locaux magistrats, avocats, MJD, associations, etc.. Des rĂ©unions prĂ©paratoires entre les Ă©ducateurs de la PJJ et l’équipe pĂ©dagogique de l’établissement scolaire concernĂ© sont indispensables, en amont et en aval des actions. Dans la continuitĂ© de ces actions, les professionnels de la PJJ peuvent ĂȘtre invitĂ©s Ă  participer aux comitĂ©s d’éducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ© CESC. Ces instances s’inscrivent dans le pilotage de chaque Ă©tablissement scolaire du second degrĂ© et ont pour objectif de concevoir, mettre en Ɠuvre et Ă©valuer les projets Ă©ducatifs en matiĂšre d’éducation Ă  la citoyennetĂ©, Ă  la santĂ©, Ă  la prĂ©vention de la violence et des conduites addictives. Dans le cadre du conseil local de sĂ©curitĂ© et de prĂ©vention de la dĂ©linquance CLSPD, le directeur acadĂ©mique des services de l’éducation nationale ou ses reprĂ©sentants chef d’établissement, IEN, le directeur territorial de la PJJ ou son reprĂ©sentant directeur de services de milieu ouvert apportent leur concours au diagnostic partagĂ© notamment sur les phĂ©nomĂšnes de violence et de dĂ©linquance en milieu scolaire. Ils contribuent, Ă  dĂ©velopper des groupes de travail et des actions de prĂ©vention de ces phĂ©nomĂšnes prĂ©vention de la violence entre Ă©lĂšves, prĂ©vention du dĂ©crochage scolaire, etc.. Concernant la lutte contre l’absentĂ©isme scolaire, la circulaire interministĂ©rielle 2014-159 du 24 dĂ©cembre 2014 prĂ©cise les dispositifs d’accompagnement qui peuvent ĂȘtre proposĂ©s aux familles, dans une perspective de coĂ©ducation. Le dĂ©veloppement du partenariat avec les acteurs du soutien Ă  la parentalitĂ© et de l’accompagnement des jeunes prĂ©sentant des vulnĂ©rabilitĂ©s constitue une nĂ©cessitĂ© afin d’identifier les actions susceptibles d’aider les parents ou les Ă©lĂšves Ă  remĂ©dier Ă  ces situations d’absentĂ©isme. Une convention dĂ©partementale annexe de la circulaire permet d’organiser une rĂ©ponse locale Ă  ces situations en facilitant la mobilisation des services de l’éducation nationale et de ses partenaires, dont la PJJ, et en Ă©largissant la palette des rĂ©ponses apportĂ©es par les Ă©tablissements d’enseignement scolaire dans la prise en charge individualisĂ©e et plus rapide des Ă©lĂšves absentĂ©istes. La DTPJJ participera au diagnostic partagĂ© des besoins et des ressources locales mobilisables pour les parents et pour les jeunes repĂ©rage par exemple, en complĂ©mentaritĂ© de l’implication du conseil gĂ©nĂ©ral, des mesures Ă©ducatives et sociales les plus appropriĂ©es afin d’accompagner la famille et de replacer l’élĂšve dans le processus d’apprentissage. La convention dĂ©partementale prĂ©voit Ă©galement la mise en place d’actions communes entre les responsables des services de l’éducation nationale et de la DTPJJ Ă  l’égard des mineurs sous protection judiciaire dans des situations graves d’absentĂ©isme. Les mesures de responsabilisation Ă  l’éducation nationale 1 Les mesures de responsabilisation ont pour objet d’éviter un processus de dĂ©scolarisation. Elles permettent Ă  l’élĂšve de tĂ©moigner de sa volontĂ© de conduire une rĂ©flexion sur la portĂ©e de son acte tant Ă  l’égard de la victime Ă©ventuelle que de la communautĂ© Ă©ducative. Un vade-mecum a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© afin d’accompagner les acteurs locaux Ă  la mise en place de ces mesures. La portĂ©e symbolique et Ă©ducative de la dĂ©marche doit primer sur le souci de la rĂ©paration matĂ©rielle du dommage causĂ© aux biens ou du prĂ©judice causĂ© Ă  un autre membre de la communautĂ© Ă©ducative. La PJJ ne contribue pas Ă  la mise en Ɠuvre directe de ces mesures disciplinaires mais peut apporter aux directions des services dĂ©partementaux de l’éducation nationale sa connaissance du rĂ©seau associatif et partenarial du territoire, au vu de la possibilitĂ© de rĂ©alisation de ces mesures hors de l’établissement scolaire. [...] Annexe 3 Solutions partenariales adaptĂ©es au service de la rĂ©ussite scolaire du jeune 1. Les dispositifs relais ateliers, classes et internats Textes de rĂ©fĂ©rence circulaire du 28 mars 2014 relative au schĂ©ma acadĂ©mique et au pilotage des dispositifs relais ateliers, classes et internats ; circulaire n° 2000-141 du 4 septembre 2000 relative aux collaborations avec les centres mĂ©dico- psychologiques CMP ou les centres mĂ©dico-psycho-pĂ©dagogiques CMPP de proximitĂ© L’ensemble de ces dispositifs ateliers, classes, internats contribue fortement Ă  la prise en charge des publics connaissant d’importantes difficultĂ©s scolaires. Ces dispositifs relais s’adressent Ă  des Ă©lĂšves du second degrĂ© relevant de l’obligation scolaire entrĂ©s dans un processus de rejet de l’institution scolaire et des apprentissages, en risque de marginalisation sociale ou de dĂ©scolarisation absentĂ©isme non justifiĂ©, problĂšmes de comportement aboutissant Ă  des exclusions temporaires ou dĂ©finitives d’établissements successifs, mais aussi forte passivitĂ© dans les apprentissages instaurant un processus d’échec et d’abandon. Ils ne s’adressent en revanche pas Ă  des Ă©lĂšves prĂ©sentant des troubles qui nĂ©cessiteraient une orientation par la MDPH vers des Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s. Ils constituent un des moyens de lutte contre la marginalisation scolaire et sociale de jeunes soumis Ă  l’obligation scolaire. À ce titre, ils doivent contribuer Ă  rĂ©duire les sorties sans diplĂŽme ainsi que les sorties prĂ©coces. Certains Ă©lĂšves en rupture plus profonde avec les exigences de la vie des Ă©tablissements scolaires, ou en voie de dĂ©scolarisation, ont besoin d’une prise en charge Ă©ducative plus globale, que peut permettre l’internat. En Ă©troite coopĂ©ration avec la PJJ, les dispositifs relais proposent un accueil temporaire adaptĂ© afin de prĂ©parer les Ă©lĂšves qui y sont pris en charge Ă  la poursuite d’un parcours de formation gĂ©nĂ©rale, technologique ou professionnelle tout en s’attachant Ă  l’objectif de socialisation. L’intervention des Ă©ducateurs de la PJJ au sein de ces dispositifs consiste, en lien avec l’assistant de service social, Ă  resituer l’élĂšve dans la globalitĂ© de la prise en charge Ă©ducative, Ă  instaurer le lien avec les familles des jeunes et Ă  assurer l’interface avec les autres institutions concernĂ©es. Leurs interventions incluent la participation autant que possible aux rĂ©unions d’équipes et la contribution indispensable Ă  l’élaboration du projet pĂ©dagogique et Ă©ducatif du dispositif. Les professionnels de la PJJ intervenant dans ces dispositifs restent hiĂ©rarchiquement sous l’autoritĂ© de la direction de leur service PJJ d’origine. L’implication de la PJJ ne se traduit pas seulement par une participation pĂ©dagogique dans les dispositifs mais s’adosse impĂ©rativement Ă  une participation dans les instances dĂ©partementales type commissions dĂ©partementales d’affectation. Concernant les modalitĂ©s d’intervention des Ă©ducateurs de la PJJ, il convient de distinguer les ateliers et les classes relais. Les ateliers relais sont pensĂ©s plus en amont, en prĂ©vention du dĂ©crochage ; l’accueil y est plus court. Les classes relais sont des dispositifs de raccrochage scolaire et de remĂ©diation s’adressant Ă  un public en plus grande difficultĂ©. Les services de la PJJ doivent privilĂ©gier l’implication dans les classes relais plutĂŽt que dans les ateliers, mĂȘme si cette derniĂšre demeure possible pour rĂ©pondre au plus prĂšs aux besoins locaux. Par ailleurs, les Ă©lĂšves accueillis en internats relais requiĂšrent un accompagnement plus soutenu et individualisĂ©, raison pour laquelle la DPJJ fait intervenir un Ă©ducateur dans chacun de ces Ă©tablissements. Quand des diagnostics locaux sont rĂ©alisĂ©s par les services acadĂ©miques, la PJJ doit y ĂȘtre associĂ©e. 2. Les plateformes de lutte contre le dĂ©crochage scolaire en liaison avec les missions de lutte contre le dĂ©crochage scolaire MLDS et les rĂ©seaux FOQUALE Textes de rĂ©fĂ©rence circulaire n° 2011-028 du 9 fĂ©vrier 2011- articles L. 313-7 et 313-8 du code de l’éducation plateformes de lutte contre le dĂ©crochage ; circulaire n°2013-035 du 29 mars 2013 MLDS et rĂ©seaux FOQUALE L’objectif des plateformes de suivi et d’appui aux dĂ©crocheurs PSAD est de garantir un repĂ©rage des jeunes de plus de 16 ans sortis des cursus scolaires ou de formation sans diplĂŽme et de rechercher les meilleures conditions pour accompagner leur retour dans un processus de qualification et/ou d’accĂšs Ă  l’emploi. Les plateformes bĂ©nĂ©ficient d’un pilotage interministĂ©riel 2 et regroupent au niveau local l’ensemble des partenaires impliquĂ©s dans la lutte contre le dĂ©crochage scolaire collectivitĂ©s territoriales, missions locales, Ă©coles de la seconde chance, PJJ, centres EPIDE, etc.. La plateforme est chargĂ©e de prendre contact individuellement avec les jeunes repĂ©rĂ©s et d’envisager avec eux un retour en formation, un accompagnement vers l’emploi ou vers des dispositifs proposĂ©s par le rĂ©seau des partenaires. Le directeur territorial de la PJJ ou son reprĂ©sentant participe aux commissions ou comitĂ©s de pilotage dĂ©partementaux des plateformes. A ce titre, il facilite l’articulation entre les diffĂ©rents acteurs en permettant une meilleure connaissance des actions de la PJJ par les partenaires et rĂ©ciproquement. Les directeurs de services, prioritairement de STEMO, les responsables d’unitĂ©s Ă©ducatives RUE ou des Ă©ducateurs sur dĂ©lĂ©gation participent aux plateformes de suivi et d’appui aux dĂ©crocheurs. Ces derniers veilleront Ă  la prise en compte des mineurs suivis par la PJJ, dans la limite des rĂšgles de l’information partagĂ©e. DĂšs lors que la PJJ signale un jeune dĂ©crocheur Ă  la plateforme, son suivi est organisĂ© en relation Ă©troite avec le personnel de la mission de lutte contre le dĂ©crochage scolaire MLDS. La MLDS est un interlocuteur privilĂ©giĂ© des services de la PJJ car elle joue un rĂŽle essentiel dans la prĂ©vention des sorties sans qualification et la lutte contre le dĂ©crochage scolaire. Outre un rĂŽle de conseil, cette mission a deux finalitĂ©s – rĂ©duire le nombre de sorties sans qualification ; – prendre en charge les Ă©lĂšves dĂ©crocheurs de plus de 16 ans en vue d’un raccrochage et/ou d’une qualification reconnue. La mission de lutte contre le dĂ©crochage scolaire MLDS travaille aussi en Ă©troite collaboration avec le responsable du rĂ©seau formation qualification emploi » dit FOQUALE rĂ©seau propre Ă  l’éducation nationale qui met en Ɠuvre un projet collectif de lutte contre le dĂ©crochage. Il a pour objectif de – venir en appui de chaque plate-forme de lutte contre le dĂ©crochage scolaire ; – renforcer l’offre de formation proposĂ©e ; – prĂ©parer un retour en formation initiale. La MLDS gĂ©nĂ©ralement une par bassin est animĂ©e par un responsable qui doit mettre en place un comitĂ© de rĂ©seau, composĂ© de chefs d’établissement de collĂšges, de lycĂ©es d’enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique LEGT, de lycĂ©es polyvalents et de lycĂ©es professionnels LP, du directeur de centre d’information et d’orientation DCIO et des membres des corps d’inspection rĂ©fĂ©rents du bassin. Par ailleurs, en fonction du niveau scolaire du jeune sous protection judiciaire, une inscription dans un module de re-prĂ©paration de l’examen MOREA ou dans un module d’accueil en lycĂ©e MODAL peut ĂȘtre envisagĂ©e. Il est possible pour un jeune d’ĂȘtre inscrit Ă  MODAL et Ă  MOREA de façon simultanĂ©e et cumulative. Le dispositif MOREA modules de re-prĂ©paration d’examen par alternance s’adresse Ă  des jeunes de 16 ans et plus, sortis du systĂšme scolaire depuis moins d’un an et venant d’échouer Ă  un examen CAP ou baccalaurĂ©at. Ce dispositif s’adresse aux jeunes dĂ©sireux de prĂ©parer Ă  nouveau cet examen en restant scolarisĂ©s en formation initiale. Il alterne cours du CNED par correspondance et regroupements dans des Ă©tablissements scolaires oĂč les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficient d’un encadrement personnalisĂ©. Le dispositif MODAL module d’accueil en lycĂ©e permet de scolariser ou de maintenir en scolaritĂ© des Ă©lĂšves dĂ©crocheurs ou en risque de dĂ©crochage par un accompagnement individualisĂ©. Les Ă©lĂšves concernĂ©s peuvent travailler leur projet de poursuite de scolaritĂ©, de remise Ă  niveau, ou de prĂ©parer Ă  nouveau un examen. [...] Extrait de du Circulaire conjointe... LeLong chemin de la paix: pour une culture de la prĂ©vention CollectivitĂ© auteur : UNESCO. Director-General, 2017- (Azoulay, A.). writer of foreword ISBN : 60-3 (print/pdf) Collation : 238 p. : illus. Langue : Français Aussi disponible en : English AnnĂ©e de publication : 2018 Type de licence : CC BY-SA 3.0 IGO. livre

Depuis 2017, 11 377 stages de responsabilisation ont Ă©tĂ© prononcĂ©s dans le cadre d'une alternative aux poursuites ou d'une condamnation pour violences conjugales. illustration AFP / Hans Lucas Article AbonnĂ© LĂ©gĂšrement usĂ© par le temps, un porte-clĂ© en forme de nounours trĂŽne au milieu de la table. Cinq hommes l'observent, perplexes. "Pouvez-vous me dire oĂč se situe cet objet par rapport Ă  vous ?", leur demande simplement Sylvie, psychologue de l'association EspĂ©rer 95, en dĂ©signant l'ourson du regard. Sans grande conviction, chacun rĂ©pond. "Devant moi" ; "Ă  gauche" ; "Ă  droite". La mĂ©diatrice sourit. "Et maintenant, que se passe-t-il si je vous dis que vous ĂȘtes tous des menteurs ?", lĂąche-t-elle. Silence dans la salle. "Ma rĂ©alitĂ© Ă  moi, c'est que le porte-clĂ© n'est ni Ă  droite ni Ă  gauche, mais pile en face de mon bureau. Alors, qui a raison ?". Le dĂ©bat est lancĂ© certains dĂ©libĂšrent, d'autres comprennent tout de suite la mĂ©taphore. En pleine discussion avec l'animatrice, l'un des participants s'impatiente. "C'est bien Ă  vous que je parle, non ?", s'agace-t-il lorsqu'on lui demande de rĂ©pĂ©ter son point de vue. Sylvie ne se formalise pas l'atelier a provoquĂ© les rĂ©actions escomptĂ©es chez les cinq auteurs de violences conjugales qu'elle accueille en ce mercredi d'octobre. Pendant une dizaine de minutes, la psychologue s'appuiera sur l'exemple de la peluche pour dĂ©crire les diffĂ©rentes perceptions qui peuvent ressortir d'une mĂȘme situation, et la dangerositĂ© de vouloir imposer Ă  tout prix son point de vue Ă  l'autre. "C'est comme ça qu'une dispute peut dĂ©gĂ©nĂ©rer. Lorsque l'autre nous fait mal, on va avoir tendance Ă  lui faire encore plus mal la fois d'aprĂšs, c'est l'escalade. Et lorsqu'il n'y a plus de mots, on passe Ă  l'acte", conclut-elle. Les hommes acquiescent, Ă©voquant, chacun leur tour, les conflits vĂ©cus dans leurs relations passĂ©es. Tous sont rĂ©unis au deuxiĂšme Ă©tage du pĂŽle socio-judiciaire de l'association, Ă  Pontoise, dans le Val-d'Oise. Tous pour les mĂȘmes types de faits ils ont Ă©tĂ© accusĂ©s de violence envers leur compagne. Comme alternative aux poursuites, durant leur contrĂŽle judiciaire ou dans le cadre d'un sursis probatoire, la justice a dĂ©cidĂ© de les orienter vers ce stage de responsabilisation "pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes", auquel ils assistent depuis dĂ©jĂ  trois semaines. Le but ? Éviter, Ă  tout prix, d'Ă©ventuelles rĂ©cidives. "Je lui ai tirĂ© les cheveux"Leur prĂ©sence Ă  ces modules n'est pas une coĂŻncidence le procureur de Pontoise a estimĂ© que ces hommes ne reprĂ©sentaient pas un danger immĂ©diat pour leur victime. "Les auteurs sont orientĂ©s vers ces stages lorsque l'on traite de faits de violence totalement isolĂ©s, de faible intensitĂ©, sans contexte d'emprise, et sans antĂ©cĂ©dents d'agressions", indique Ă  L'Express Ingrid Görgen, vice-procureure en charge du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral du parquet de Pontoise. "S'il y a le moindre doute, un autre mode de poursuite sera choisi", prĂ©cise-t-elle. A la fin du mois de septembre, c'est dans un silence gĂȘnĂ© que se sont ainsi rencontrĂ©s, pour la premiĂšre fois, six participants au stage. AprĂšs avoir dĂ©boursĂ© 120 euros, chacun s'installe tranquillement dans la grande salle charpentĂ©e mise Ă  disposition par l'association. Autour d'eux, de nombreuses chaises restent vides - cinq participants ont dĂ©cidĂ© de ne pas se prĂ©senter. Pour ceux-lĂ , ainsi que pour ceux qui ne suivraient pas la totalitĂ© des modules, retour Ă  la case dĂ©part, devant le procureur. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Avant de commencer la sĂ©ance, Marine, leur mĂ©diatrice, laisse passer quelques minutes. Personne n'ose vraiment se confronter Ă  son regard, ni Ă  celui des autres stagiaires. "Notre rĂŽle Ă  nous, c'est de planter des petites graines, et d'observer si ça prend ou non. Nous ne sommes pas lĂ  pour juger la personne, mais pour juger l'acte", commence l'intervenante sociale, avant d'encourager chacun Ă  exposer les raisons de sa prĂ©sence. "On en est venus aux mains, malheureusement", commence Louis*, racontant une dispute survenue aprĂšs sa sĂ©paration avec sa conjointe. "Je lui ai tirĂ© les cheveux, je l'ai poussĂ©e", tĂ©moigne de son cĂŽtĂ© Mehdi*, Ă  demi-mot. Les histoires se suivent et se ressemblent. Pour une insulte, aprĂšs une tromperie, une rupture, une soirĂ©e trop alcoolisĂ©e... Chacun tente de justifier son acte. "J'avais bu ; "j'Ă©tais en burn-out" ; "elle m'a provoquĂ©e". Parfois, certains banalisent la situation. "Je l'ai juste bousculĂ©e" ; "C'Ă©tait seulement un coup de coude". Ces mĂ©canismes de dĂ©fense sont bien connus des psychologues de l'association. "Ils expliquent leur passage Ă  l'acte par le contexte, ou par le comportement de l'autre, alors que ce sont bien eux qui sont maĂźtres de leurs actes", analyse Aline De Rolao, psychologue clinicienne. "Nous sommes lĂ  pour dĂ©construire cela, et reconstruire ensuite une vision moins subjective des faits". A chaque tĂ©moignage, Marine n'hĂ©site pas Ă  rebondir sur les propos de ses interlocuteurs, afin de leur faire changer de perception sur le conflit Ă©voquĂ©. Lorsque Mehdi parle par exemple de "provocation" au sujet d'une dispute, elle intervient. "Si je vous provoque moi, vous allez me pousser ou me tirer les cheveux ?". RĂ©ponse floue de l'intĂ©ressĂ© "Non, ce n'est pas pareil... Si j'ai lĂąchĂ© prise, c'est parce que j'Ă©tais Ă  la maison". L'Ă©ducatrice spĂ©cialisĂ©e attrape la perche qu'on lui tend. "Nous allons donc travailler sur le concept d'ĂȘtre Ă  la maison comme dans un endroit oĂč l'on peut tout lĂącher. Se sentir soi-mĂȘme, et en sĂ©curitĂ©. Pensez-vous que votre femme a ressenti, elle, ce sentiment de sĂ©curitĂ© ?". Une discussion dĂ©bute, la coordinatrice reviendra sur cet exemple Ă  plusieurs reprises durant la sĂ©ance. En prenant appui sur des exemples concrets, des chiffres, des mises en situation, un certain dĂ©clic semble s'opĂ©rer. Entre les stagiaires, certains liens se tissent. "On se comprend, frĂ©rot !", lance l'un des participants Ă  son voisin lors d'une discussion sur la procĂ©dure pĂ©nale, pour laquelle ils employaient tous les deux le mauvais terme. Mais Marine n'a jamais peur de recadrer la sĂ©ance. Alors qu'elle liste les diffĂ©rents types de violences, elle dĂ©crit fermement les peines encourues en cas de circonstances aggravantes, de viol conjugal ou de violences sur mineurs. L'ambiance joviale disparaĂźt soudainement la session se terminera sur ce rappel. Chacun repart dans un silence lĂ©gĂšrement pesant. A la sĂ©ance suivante, l'un des stagiaires ne reviendra pas. Violences "dĂ©vastatrices""On a eu un groupe plutĂŽt cool", estime Marine en rassemblant ses affaires. Comprenez personne ne l'a mise en difficultĂ©, en dĂ©cidant par exemple de perturber la sĂ©ance ou en l'attaquant verbalement. "Parfois, il y a un ou plusieurs leaders qui tentent de nous dĂ©stabiliser et d'entraĂźner les autres participants", raconte-t-elle. "Dans ce cas, on garde notre stature, et parfois, il faut les laisser vider leurs sacs. Puis on reprend". Une impression partagĂ©e par Marie*, psychologue dans une association francilienne d'aide aux victimes, intervenue lors de la deuxiĂšme sĂ©ance du stage. "Certains comprennent tout de suite, on peut construire quelque chose avec eux. Parfois, c'est bien plus compliquĂ©, parce qu'ils sont dans le rejet du cadre". Pendant deux heures, cette psychologue a tentĂ© de marquer l'esprit de ses stagiaires, en leur dĂ©crivant les consĂ©quences durables de leurs actes sur les victimes, en rappelant le cycle de la violence, ou en listant les diffĂ©rents types d'agressions. Insultes, violences psychologiques, Ă©conomiques, matĂ©rielles, viol conjugal... "Toutes ces violences sont dĂ©vastatrices. Et toutes peuvent amener au meurtre conjugal par accident, par impulsion, par une dispute qui dĂ©gĂ©nĂšre", lĂąche-t-elle. "LĂ , c'est quand mĂȘme un autre stade... On n'est pas lĂ  pour ça, nous !", tente de nuancer l'un des participants. "Ça peut arriver plus vite que vous ne le pensez. Certains auteurs n'ont pas l'intention de tuer qui que ce soit en se rĂ©veillant le matin, mais leur victime finit par se prendre le coin de la table, et elle meurt sur le coup", insiste Marie, provoquant chez ses interlocuteurs un moment de flottement. La majoritĂ© du groupe semble avoir compris le message. "Ça m'a ouvert les yeux""Le stage m'a ouvert les yeux sur pas mal de choses ça m'a rappelĂ© que n'importe quel type de violence, mĂȘme verbale, est inadmissible", confirme ainsi Bastien*, ancien militaire admis en stage aprĂšs une violente altercation avec sa compagne. L'homme de 48 ans est dĂ©sormais convaincu qu'il ne dĂ©passera plus jamais "la ligne rouge", et se dit prĂȘt Ă  partager son expĂ©rience autour de lui. Il admet mĂȘme que les sĂ©ances lui ont permis de tisser des amitiĂ©s naissantes il lui est arrivĂ© de revoir, Ă  l'extĂ©rieur du stage, l'un des membres du groupe. "On discute, on s'envoie des textos. Ça fait du bien de parler de notre situation, on se comprend mutuellement". Une victoire pour Sylvie et ses collĂšgues "On leur donne des outils pour Ă©viter le passage Ă  l'acte, ou pour dĂ©celer les signes prĂ©curseurs. Beaucoup se les approprient, trĂšs peu les trouvent inutiles", conclut la psychologue. Mais elle prĂ©vient parfois, le stage ne suffit pas. "Il arrive que certains ne soient pas rĂ©ceptifs, mĂȘme si c'est extrĂȘmement rare". Si l'organisme ne dispose actuellement d'aucun outil lui permettant de suivre Ă  long terme le parcours des auteurs accueillis entre ses murs, un signe ne trompe pas. "En sept ans, je n'ai revu que trois ou quatre personnes rĂ©orientĂ©es auprĂšs de notre service par la justice pour les mĂȘmes types de faits", souligne Marine. "Ça montre bien que le stage les a aidĂ©s Ă  prendre conscience des choses". De 2017 Ă  2020, le ministĂšre de la Justice rappelle que 11 377 stages de ce type ont Ă©tĂ© prononcĂ©s dans le cadre d'une alternative aux poursuites ou d'une condamnation pour violences conjugales - un chiffre en trĂšs nette augmentation depuis 2019 et le Grenelle des violences conjugales. En 2020, 179 auteurs de violence ont ainsi Ă©tĂ© orientĂ©s vers les stages d'EspĂ©rer 95, co-porteur avec l'association Arile et treize autres organismes du projet de Centre de suivi et de prise en charge des auteurs CPCA pour l'Ile-de-France. Parmi eux, 96% Ă©taient des hommes. *Certains prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s afin de respecter l'anonymat des personnes interrogĂ©es. InfographieDario Ingiusto / L'Express InfographieDario Ingiusto / L'Express Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux

Al’issue de la formation, vous serez capable de participer Ă  la prĂ©vention des situations de harcĂšlement et des agissements sexistes dans votre structure, de repĂ©rer les situations de harcĂšlement et de sexisme, de rĂ©agir et d’orienter les victimes, de connaitre et d’utiliser les dispositifs de prĂ©vention et de lutte existants. Pour le RĂ©fĂ©rent harcĂšlement sexuel et L'ordonnance de protection peut interdire Ă  l'auteur des violences de vous contacter ou de s'approcher de vous, Ă  votre domicile, sur votre lieu de travail ou vous le souhaitez, et que l'auteur des violences est aussi d'accord, le juge peut dĂ©cider que chacun de vous 2 porte un bracelet Ă©lectronique. Il permet de d'assurer que l'auteur des violences ne se rapproche pas de vous en dessous d'une certaine l'auteur des violences s'oppose Ă  cette mesure, le juge doit en informer le procureur de la RĂ©publique. Le juge qui dĂ©livre une ordonnance de protection peut aussi prononcer l'interdiction du droit de dĂ©tention ou de port d'arme de l'auteur des violences. Mais, s'il n'envisage pas de le faire, il doit justifier sa position dans l'ordonnance de juge peut aussi proposer Ă  l'auteur des violences une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique, ou le suivi d'un stage de prĂ©vention contre les violences. Si l'auteur des violences refuse cette proposition, le juge doit en informer le procureur de la juge se prononce Ă©galement sur la rĂ©sidence commune des Ă©poux, pacsĂ©s ou concubins. Vous pouvez ainsi demander Ă  rester dans votre rĂ©sidence, la jouissance du logement Ă©tant en principe attribuĂ©e Ă  la victime. L'auteur des violences doit alors quitter le domicile commun dans le dĂ©lai fixĂ© par le juge. Il peut ĂȘtre contraint de continuer Ă  prendre en charge financiĂšrement le logement vous avez des enfants communs, le juge doit aussi se prononcer sur l'exercice de l'autoritĂ© parentale et les droits de visite et d'hĂ©bergement. Il peut ordonner que le droit de visite de l'auteur des violences s'exerce dans un espace de rencontre ou en prĂ©sence d'un tiers de confiance. S'il ne le fait pas, alors qu'il a interdit Ă  l'auteur des violences d'entrer en contact avec vous, il doit justifier sa position dans l'ordonnance de mesures contenues dans l'ordonnance de protection sont prises pour une durĂ©e de 6 mois et peuvent ĂȘtre vous avez portĂ© plainte, l'Ă©loignement du conjoint violent peut ĂȘtre prononcĂ©e dans le cadre d'un contrĂŽle judiciaire. Mais la justice pĂ©nale ne peut pas se prononcer, Ă  ce stade, sur le retrait de l'autoritĂ© parentale.
luiinterdire de détenir ou de porter une arme et éventuellement lui ordonner de les remettre au service de police ou de gendarmerie si la personne en possÚde lui proposer une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ou un stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes.
WASHINGTON, 27 fĂ©vrier 2020 – Selon le Groupe de la Banque mondiale, seules des mesures urgentes dans les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence FCV permettront de mettre fin Ă  l’extrĂȘme pauvretĂ© dans le monde. Face Ă  des situations de crise qui tendent Ă  se prolonger — avec des effets dĂ©lĂ©tĂšres pour les habitants et les Ă©conomies — le Groupe de la Banque mondiale a prĂ©sentĂ© aujourd’hui une stratĂ©gie pour les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence. Cette stratĂ©gie dĂ©ploie pour la premiĂšre fois et de maniĂšre systĂ©matique, une panoplie complĂšte de financements et d’expertise dans le but de relever ces dĂ©fis Ă  la fois dans les pays Ă  faible revenu et dans ceux Ă  revenu un rapport de la Banque mondiale publiĂ© aujourd’hui, si rien ne change, prĂšs des deux tiers des individus les plus pauvres du monde vivront dans un pays fragile et en conflit d’ici 2030. Contrairement Ă  la tendance Ă  la baisse de l’extrĂȘme pauvretĂ© ailleurs dans le monde, la situation se dĂ©grade fortement dans ces pays, mettant en pĂ©ril les progrĂšs obtenus ces derniĂšres dĂ©cennies. Le capital humain paie au prix fort ces situations de fragilitĂ© et de conflit qui, en rĂ©duisant la productivitĂ© et les gains d’un individu tout au long de sa vie et en contraignant la mobilitĂ© socioĂ©conomique, crĂ©ent un engrenage fatal. Dans ces pays, un habitant sur cinq est simultanĂ©ment privĂ© de ressources financiĂšres, d’éducation et d’infrastructures essentielles. Et le nombre de personnes vivant Ă  proximitĂ© d’une zone de conflit a pratiquement doublĂ© en dix ans. La rĂ©solution des crises humanitaires nĂ©cessite un soutien immĂ©diat et des stratĂ©gies de dĂ©veloppement sur le long terme, souligne David Malpass, prĂ©sident du Groupe de la Banque mondiale. Pour mettre fin Ă  l’extrĂȘme pauvretĂ© et briser la spirale de la fragilitĂ©, du conflit et de la violence, les pays doivent garantir l’accĂšs aux services essentiels, la transparence et la redevabilitĂ© des institutions et l’inclusion Ă©conomique et sociale des communautĂ©s les plus marginalisĂ©es. Ces investissements sont indissociables de l’aide humanitaire. »Le Groupe de la Banque mondiale met dĂ©sormais l’accent sur la nĂ©cessitĂ© d’agir avant, pendant et aprĂšs les situations de crise, pour parvenir Ă  mettre fin Ă  la pauvretĂ©. Il prĂ©conise les mesures prĂ©ventives pour s’atteler aux causes profondes d’un conflit — l’exclusion Ă©conomique et sociale, le changement climatique, les chocs dĂ©mographiques— avant que les tensions ne se transforment en crise ouverte. Pendant un conflit, il s’emploie Ă  renforcer la rĂ©silience des institutions et Ă  prĂ©server les services essentiels, comme la santĂ© et l’éducation, pour les communautĂ©s les plus stratĂ©gie insiste Ă©galement sur l’importance d’apporter un soutien durable aux pays fragiles en transition, y compris Ă  travers la participation du secteur privĂ©, comme la hausse des investissements dans les petites et moyennes entreprises, vitales pour crĂ©er des emplois et stimuler la croissance Ă©conomique. Elle s’intĂ©resse aux retombĂ©es d’une situation de fragilitĂ©, conflit et violence sur les pays voisins, en s’attachant notamment aux besoins de dĂ©veloppement des rĂ©fugiĂ©s et des communautĂ©s qui les Afrique subsaharienne, la majoritĂ© des personnes extrĂȘmement pauvres vivent dans des pays fragiles et touchĂ©s par des conflits, deux facteurs dĂ©stabilisants au-delĂ  des frontiĂšres. Pour y faire face, la Banque mondiale a intensifiĂ© son soutien aux pays FCV en Afrique par le biais de l'Association internationale de dĂ©veloppement IDA. Au cours des trois derniĂšres annĂ©es, les engagements de l'IDA aux pays FCV en Afrique ont presque doublĂ©, passant d’environ 6 milliards de dollars sous l’exercice IDA17 Ă  11 milliards de dollars jusqu’à prĂ©sent sous l’exercice IDA18. Au cours des trois prochaines annĂ©es, la Banque mondiale investira plus de 7 milliards de dollars au l’ensemble des contextes fragiles du continent, la Banque mondiale a mis l’accent sur la lutte contre les facteurs de fragilitĂ©, la prestation de services et l'amĂ©lioration du quotidien des plus vulnĂ©rables, en particulier les femmes dans les zones d'insĂ©curitĂ©. En Somalie, la tĂ©lĂ©phonie mobile a permis de verser des paiements en espĂšces aux familles touchĂ©es par la sĂ©cheresse et a fourni au gouvernement des solutions de paiement Ă©lectronique pour Ă©tendre la prestation de services. En RĂ©publique centrafricaine, le programme LONDO debout » en Sango fournit des emplois temporaires aux plus vulnĂ©rables et augmente les revenus et le bien-ĂȘtre des familles. Au Burundi, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, au Soudan du Sud et dans d'autres pays, le recours Ă  la gĂ©olocalisation pour le suivi et la supervision de projets permet d’en amĂ©liorer l' Ă©volution est rendue possible par l’augmentation des financements mobilisĂ©s, Ă  la suite de l’augmentation du capital de la Banque mondiale et de la derniĂšre reconstitution des ressources de l’Association internationale de dĂ©veloppement IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, qui prĂ©voit une enveloppe de plus de 20 milliards de dollars pour les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence. La Banque mondiale et la SociĂ©tĂ© financiĂšre internationale IFC procĂ©deront Ă©galement Ă  des changements opĂ©rationnels importants, en dĂ©ployant notamment davantage de personnel et de ressources dans ces pays et en travaillant en partenariat avec un large Ă©ventail d’acteurs locaux et internationaux. Enfin, IFC et l’Agence multilatĂ©rale de garantie des investissements MIGA se sont engagĂ©es Ă  renforcer leur soutien aux investissements privĂ©s dans les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence.
Ence qui concerne la la la la prĂ©vention et la relation lutte prĂ©vention pompiers et amĂ©nagement du territoire, et cetera de chiffres, si je prends le Sud-Ouest, il y a 2500 dĂ©parts de feu par an dans la forĂȘt de Gascogne sur 2 dĂ©partements et demi Ă  peu prĂšs hein. Et il y a en gros 2000 hectares par an brĂ»ler si je prends le haka, DiffĂ©rentes structures permettent aux acteurs et aux partenaires de l'Ă©ducation nationale de se rencontrer. Certaines d'entre elles ont un pouvoir dĂ©cisionnel. En tant que parent d'Ă©lĂšve, vous avez toute votre place pour siĂ©ger. N'hĂ©sitez pas Ă  contacter l'Ă©quipe PEEP de votre Ă©tablissement pour vous renseigner. Le conseil de discipline de l'Ă©tablissement Composition Il est composĂ© du chef d'Ă©tablissement, de son adjoint, du gestionnaire de l'Ă©tablissement, de 4 reprĂ©sentants des personnels d'enseignement et d'Ă©ducation, de 3 reprĂ©sentants Ă©lus des parents d'Ă©lĂšves et de 2 Ă©lĂšves, du conseiller principal d'Ă©ducation et 1 personnel ATOS. Les reprĂ©sentants des parents sont Ă©lus chaque annĂ©e en leur sein par les membres titulaires et supplĂ©ants au sein du conseil d'administration appartenant Ă  leur catĂ©gorie au scrutin proportionnel au plus fort reste. Pour chaque membre Ă©lu, un supplĂ©ant est dĂ©signĂ© dans les mĂȘmes conditions. Missions Le conseil de discipline de l'Ă©tablissement est compĂ©tent pour prononcer Ă  l'encontre des Ă©lĂšves les sanctions suivantes avertissement, blĂąme, mesure de responsabilisation, exclusion temporaire de la classe, exclusion temporaire ou dĂ©finitive de l'Ă©tablissement ou de ses services annexes. Le conseil de discipline est automatiquement saisi quand un membre du personnel est victime de violence physique. Chaque Ă©lĂšve convoquĂ© devant le conseil de discipline a le droit de se dĂ©fendre et de se faire assister de la personne de son choix. Le conseil de discipline dĂ©libĂšre Ă  bulletins secrets Ă  la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s. Les dĂ©cisions prises peuvent ĂȘtre contestĂ©es auprĂšs du recteur de l'acadĂ©mie, dans un dĂ©lai de huit jours Ă  comper de sa notification. ParticularitĂ© Le dĂ©cret n°2014-522 du 22 mai 2014 insiste sur la nĂ©cessitĂ© des Ă©tapes de prĂ©vention et de dialogue prĂ©alablement Ă  l'application d'une sanction. En fonction de la situation et des risques de troubles, dans l'Ă©tablissement et Ă  ses abords, qu'est susceptible d'entraĂźner la rĂ©union d'un conseil de discipline, celui-ci peut, sur dĂ©cision de son prĂ©sident, ĂȘtre rĂ©uni dans un autre Ă©tablissement ou, le cas Ă©chĂ©ant, dans les locaux de l'inspection acadĂ©mique. Dans cette hypothĂšse, sa compostiion n'est pas modifiĂ©e. Plus d'infos... La commission d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© Le dĂ©cret n° 91-1194 du 27 novembre 1991 pris pour l’application de l’article 30 de la loi n°91-1 du 3 janvier 1991, impose la mise en place d’une commission d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© dans les EPLE dispensant un enseignement technique ou professionnel. Composition PrĂ©sidĂ©e par le chef d'Ă©tablissement, elle est composĂ©e de 2 parents d'Ă©lĂšves, 2 Ă©lĂšves, le CPE, 2 enseignants, le gestionnaire, le chef de travaux, 1 reprĂ©sentant de la collectivitĂ© de rattachement, 1 reprĂ©sentant au titre des personnels administratifs, sociaux, de santĂ©, techniques... Les reprĂ©sentants des personnels enseignants, des parents et des Ă©lĂšves sont dĂ©signĂ©s par le chef d’établissement sur proposition des membres du conseil d’administration appartenant Ă  leurs catĂ©gories respectives. Missions - Promouvoir la formation Ă  la sĂ©curitĂ© pour les Ă©lĂšves et les personnels, - Contribuer Ă  l’amĂ©lioration des conditions d’hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© dans l’établissement, - S’intĂ©resser aux conditions de travail des Ă©lĂšves et des personnels, - Visiter tous les locaux de l’établissement, - Rendre des avis et faire des propositions ; ces avis prendront la forme d’analyses de difficultĂ©s rencontrĂ©es, de bilans,
 - Effectuer des Ă©tudes et des enquĂȘtes sur la nature des risques, les accidents qui seront intervenus ou sur le point d’intervenir, ainsi que les moyens pour y remĂ©dier, - CrĂ©er des groupes de travail pour instruire un dossier. Plus d'infos... La commission Ă©ducative Composition de la commission Ă©ducative La commission Ă©ducative est prĂ©sidĂ©e par le chef d’établissement ou son reprĂ©sentant. Elle comprend Ă©galement des personnels de l'Ă©tablissement, dont au moins 1 enseignant, et au moins 1 parent d'Ă©lĂšve. Les membres sont dĂ©signĂ©s par le chef d'Ă©tablissement et la composition est arrĂȘtĂ©e par le conseil d'administration et est inscrite dans le rĂšglement intĂ©rieur de l'Ă©tablissement. Chaque membre est tenu Ă  l'obligation de secret sur les faits dont il a connaissance au cours des rĂ©unions de la commission. RĂŽle de la commission - Elle examine la situation de l’élĂšve dont le comportement est inadaptĂ© Ă  la vie scolaire ou qui ne remplit pas ses obligations scolaires. La commission ne sanctionne pas le comportement d'un Ă©lĂšve mais recherche une solution Ă©ducative adaptĂ©e et personnalisĂ©e Ă  la situation, comme par exemple la mise en place d'une mesure de responsabilisation. - Elle est Ă©galement consultĂ©e quand un incident implique plusieurs Ă©lĂšves. - Elle assure le suivi des solutions Ă©ducatives personnalisĂ©es. - Elle participe Ă©galement Ă  la prĂ©vention et la lutte contre le harcĂšlement et la discrimination en milieu scolaire Plus d'infos... ComitĂ© d'Education Ă  la SantĂ© et Ă  la CitoyennetĂ© Le comitĂ© d'Ă©ducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ© CESC s'inscrit dans le pilotage de chaque Ă©tablissement scolaire du second degrĂ©, conformĂ©ment aux dispositions des articles R 421-46 et 421-47 du Code l'Ă©ducation. Le CESC est rĂ©uni rĂ©guliĂšrement Ă  l'initiative du chef d'Ă©tablissement ou Ă  la demande du conseil d'administration. Missions - Contribuer Ă  l'Ă©ducation Ă  la citoyennetĂ©, - PrĂ©parer le plan de prĂ©vention de la violence, - Proposer des actions pour aider les parents en difficultĂ©s et lutter contre l'exclusion, - DĂ©finir un programme d'Ă©ducation Ă  la santĂ© et Ă  la sexualitĂ© et de prĂ©vention des conduites addictives. Composition Le CESC, prĂ©sidĂ© par le chef d'Ă©tablissement s'inscrit dans le pilotage de l'Ă©tablissement. Il comprend les personnels d'Ă©ducation, sociaux et de santĂ© de l'Ă©tablissement, les reprĂ©sentants des personnels enseignants, des parents et des Ă©lĂšves dĂ©signĂ©s par le chef d'Ă©tablissement, les reprĂ©sentants de la commune et de la collectivitĂ© de rattachement. Les reprĂ©sentants des personnels enseignants, des parents et des Ă©lĂšves sont dĂ©signĂ©s par le chef d'Ă©tablissement sur proposition des membres du conseil d'administration appartenant Ă  leurs catĂ©gories respectives. Le chef d’établissement veillera Ă  une composition Ă©quilibrĂ©e du CESC afin d’en garantir un fonctionnement efficace. Le nombre total des membres ainsi que celui des reprĂ©sentants de chaque catĂ©gorie de personnels reprĂ©sentĂ©s est validĂ© par le conseil d’administration. Le CESC est rĂ©uni rĂ©guliĂšrement Ă  l’initiative du chef d’établissement ou Ă  la demande du conseil d’administration. Plus d'infos... LE CONSEIL DE LA VIE COLLEGIENNE CVC Composition Le conseil de la vie collĂ©gienne est composĂ© de reprĂ©sentants des Ă©lĂšves, d'au moins deux reprĂ©sentants des personnels dont un personnel enseignant et d'au moins un reprĂ©sentant des parents d'Ă©lĂšves. Le conseil est prĂ©sidĂ© par le chef d'Ă©tablissement. Le conseil d'administration fixe par une dĂ©libĂ©ration la composition, les modalitĂ©s d'Ă©lection ou de dĂ©signation des membres, les modalitĂ©s de fonctionnement du conseil ainsi que les conditions dans lesquelles les propositions de celui-ci lui sont prĂ©sentĂ©es. Les membres du conseil de la vie collĂ©gienne sont Ă©lus ou dĂ©signĂ©s au plus tard Ă  la fin de l'annĂ©e civile suivant la rentrĂ©e scolaire. Mission Il est une instance de dialogue entre les Ă©lĂšves et entre les Ă©lĂšves et les membres de la communautĂ© Ă©ducative. Il formule notamment des propositions sur l'organisation de la scolaritĂ© et du temps scolaire, sur l'Ă©laboration du projet d'Ă©tablissement et du rĂšglement intĂ©rieur, sur les Ă©quipements, la restauration et l'internat. Il vise Ă  faboriser la coopĂ©ration et la cohĂ©sion entre les Ă©lĂšves ainsi qu'Ă  renforcer le sentimement d'appartenance Ă  l'Ă©tablissement. Le CVC forme les Ă©lĂšves au fonctionnement d'une instance collĂ©giale participant de la vie de l'Ă©tablissement. Le conseil de vie collĂ©gienne est instituĂ© dans tous les collĂšges par le dĂ©cret n°2016-1631 du 29 novembre 2016. La commission permanente Partager cette page DĂ©cretn° 2016-1709 du 12 dĂ©cembre 2016 relatif au stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte Javascript est desactivĂ© dans votre navigateur. Aller au contenu

ï»żCe stage constitue une mesure pĂ©nale dont le coĂ»t financier est Ă  la charge du justiciable. La dĂ©finition La violence conjugale s’inscrit dans un processus au cours duquel,pour instaurer et maintenir une supĂ©rioritĂ©, le partenaire recourt Ă  la force,Ă  la menace,Ă  la contrainte ou Ă  tout autre moyen de pression ou de maltraitance. L’autre est traitĂ© comme un objet et non comme un sujet de droits. Objectifs Les objectifs principaux sont 1. Identifier les formes de violences et ses mĂ©canismes. 2. Comprendre les consĂ©quences du passage Ă  l’acte familiales, sociales, judiciaires
 3. Aborder les stratĂ©gies d’évitement et les lieux ressources d’accompagnement. 4. D’inaugurer un travail de subjectivisation qu’une sanction pĂ©nale seule serait difficilement en mesure de produire. Les auteurs de violences conjugales sont aussi des sujets en souffrance et en demande de soutien face aux difficultĂ©s qu’ils rencontrent mais qu’ils peinent souvent Ă  admettre et mettre des mots. L’approche groupale permet de favoriser une prise de conscience et donnerait ainsi accĂšs Ă  l’ouverture d’un espace de discussion, lĂ  oĂč la violence et le silence avaient envahi la relation Ă  l’autre. Le public concernĂ© Le stage s'adresse aux auteurs de faits de violences conjugales. Le cadre gĂ©nĂ©ral Depuis la loi du 4 aoĂ»t 2014, le stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes peut ĂȘtre prononcĂ© dans le cadre - De Mesures d’alternatives aux poursuites - De Peine principale ou complĂ©mentaire

LesecrĂ©taire d'Etat Ă  la Justice, Jean-Marie Bockel, fait une quinzaine de propositions sur la prĂ©vention de la dĂ©linquance juvĂ©nile dans un rapport qui doit ĂȘtre remis mercredi aprĂšs-midi Dossier de presse 25 novembre "JournĂ©e internationale de lutte contre les violences faites aux femmePublished on Nov 24, 2015No descriptionMinistĂšres sociaux
Codepénal > Sous-section 8 : De la peine de stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte contre les violences au sein Javascript est desactivé dans votre navigateur. Aller au contenu
AprĂšs quatorze annĂ©es de vie commune et la naissance de trois enfants, la vie de ce couple s'est complĂštement dĂ©gradĂ©e, dans le Perche. Par RĂ©daction Mortagne-au-Perche PubliĂ© le 20 Mai 22 Ă  2022 Le mari jaloux a faire vivre un vĂ©ritable calvaire Ă  son Ă©pouse. © illustrationHuit mois de prison avec sursis pour des violences conjugales et menaces de mort. C’est la peine prononcĂ©e jeudi 19 mai 2022 par le tribunal correctionnel d’Alençon Orne Ă  l’encontre d’un homme de 28 de Mortagne-au-Perche, ce mari jaloux a faire vivre un vĂ©ritable calvaire Ă  son Ă©pouse menaces, violences ans de vie communeAprĂšs quatorze annĂ©es de vie commune et la naissance de trois enfants, la vie de ce couple s’est complĂštement dĂ©gradĂ©e, sombrant dans la jalousie, la violence et les coups quasi-quotidiens de cet homme. Le 25 janvier 2022, une femme adresse un signalement sur le portail internet dĂ©diĂ© aux violences sexuelles et sexistes signalant des violences exercĂ©es par son conjointElle Ă©crivait qu’il lui mettait des coups, qu’il lui tirait les cheveux et qu’elle avait toujours eu peur d’en parler. Elle expliquait que ces violences Ă©taient souvent portĂ©es au niveau des bras car elle se protĂ©geait. Il lui aurait mis des coups de pieds au niveau de buste lorsqu’elle tombait et il lui demandait de ne pas pleurer pour ne pas rĂ©veiller les enfants. Les violences sont devenues par la suite quasi quotidiennes. » Je m’en prenais plein la gueule », dit-elle. Des collĂšgues de travail ont Ă©tĂ© entendus. Ils sont nombreux Ă  avoir constatĂ© des marques sur le visage de leur collĂšgue, mĂȘme si elle dissimulait son visage sous un masque. Elle leur a avouĂ© par la suite qu’il s’agissait de coups portĂ©s par son conjoint. Que pensez-vous de ces faits, monsieur ? », lui demande Farouk Bellil, le prĂ©sident. Il y a des choses vraies et des choses qui ne sont pas vraies. Je reconnais les menaces, ça c’est possible, mais je n’ai jamais Ă©tĂ© violent. » VidĂ©os en ce moment sur ActuLe prĂ©venu a finalement reconnu avoir poussĂ© la victime par colĂšre et par jalousie. Comment expliquez-vous que ses collĂšgues ont vu des marques sur son visage ». Je ne sais pas ». Le 3 fĂ©vrier 2022, c’est en pleurs qu’elle appelle la gendarmerie. Elle n’arrive mĂȘme pas Ă  parler et c’est en faisant un contre appel que les gendarmes ont son adresse. A leur arrivĂ©e, c’est une femme apeurĂ©e qu’ils dĂ©couvrent. Je vais te tuer »Elle explique que, ce jour-lĂ , lorsqu’elle est rentrĂ©e du travail, il Ă©tait Ă©nervĂ© et il l’a menacĂ©e de mort » Je vais te tuer, on ne va pas te retrouver .Elle s’est rĂ©fugiĂ©e dans les toilettes. Elle relate qu’elle avait une demi-heure pour rentrer de son travail, passĂ© ce dĂ©lai, il pĂ©tait un cĂąble et devenait violent ».Il avait pris une fourchette et avait menacĂ© de lui enfoncer dans la gorge, ce qu’il reconnaĂźtra Ă  la barre du tribunal. Des menaces de mort qu’il va renouveler Ă  plusieurs reprises par tĂ©lĂ©phone. » Ce sont des mots, je sais que cela peut ĂȘtre une forme de violence, mais je ne serais jamais passĂ© Ă  l’acte, elle reste la mĂšre de mes enfants. J’en avais marre de l’attendre, de toujours prĂ©parer les repas, de m’occuper des enfants, seul. » C’est une femme qui a peur de rentrer chez elle car elle sait dĂ©jĂ  ce qu’il va lui arriver , constate Alexandra Girard, avocate de la partie Ă©voque un quotidien fait de violences, de menaces de mort. La victime trouve refuge dans ses toilettes pour Ă©chapper aux coups. Il a fallu qu’elle ait la certitude d’ĂȘtre protĂ©gĂ©e pour enfin rĂ©ussir Ă  dĂ©poser plainte. Son avocate sollicite une indemnitĂ© de 1000 € au titre de son prĂ©judice moral. Soumise et battueAnnabelle Guignard, la procureure de la RĂ©publique, a donnĂ© lecture au tribunal de quelques messages envoyĂ©s. La teneur est effrayante et traduit la peur ressentie par cette femme, soumise et battue. Le prĂ©venu surveillait et contrĂŽlait tout, son tĂ©lĂ©phone, ses rĂ©seaux sociaux, ses frĂ©quentations allant mĂȘme jusqu’à des la procureure, les faits sont graves et parfaitement caractĂ©risĂ©s ». Elle demande au tribunal d’entrer en voie de condamnation avant de requĂ©rir une peine de dix mois de prison assortis du sursis probatoire Pour StĂ©phanie Bellec-Lande, l’avocate de la dĂ©fense, les faits sont intolĂ©rables, mais elle avoue avoir des doutes sur l’ampleur de cette violence. Oui pour une condamnation, mais elle devra rester dans une juste mesure. » Le prĂ©venu a finalement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine de huit mois de prison assortis d’un sursis probatoirependant deux ans avec les obligations de soins, d’effectuer un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple, l’interdiction d’entrer en contact et de paraĂźtre au domicile de la devra en outre l’indemniser et lui verser la somme de 1 000 €.Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Perche dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Attestationde stage. Plan de prĂ©vention. Attestation de stage. Sensibilisation aux risques chimiques (8H) Attestation de formation. L’activitĂ© de la sĂ©curitĂ© privĂ©e et santĂ© au travail. Attestation de stage. Sensibiliser Ă  la prĂ©vention des risques en milieu profesionnel. Attestation de stage. Malveillance : Lutte contre la dĂ©marque
Le harcĂšlement scolaire toucherait un enfant sur 10, soit plus de victimes chaque annĂ©e. Ce phĂ©nomĂšne, amplifiĂ© par les rĂ©seaux sociaux, affecte profondĂ©ment la santĂ© mentale et physique des jeunes qui en sont victimes, avec des consĂ©quences durables et parfois funestes. Depuis 2017, la majoritĂ© prĂ©sidentielle a fait de la lutte contre le harcĂšlement scolaire le cyber-harcĂšlement une prioritĂ©, par des actions de sensibilisation et d’accompagnement, par l’interdiction du tĂ©lĂ©phone portable dans les Ă©coles et les collĂšgues et en consacrant lĂ©gislativement un droit Ă  une scolaritĂ© sans harcĂšlement. Le 18 novembre dernier, le prĂ©sident de la RĂ©publique, Emmanuel Macron, a annoncĂ© de nouvelles mesures afin de renforcer cette lutte, avec notamment le dĂ©ploiement d’une application 3018 pour faciliter le signalement, en complĂ©ment du numĂ©ro d’écoute et de prise en charge dĂ©diĂ© 3020.PortĂ©e par mon collĂšgue Erwan Balanant, la proposition de loi visant Ă  combattre le harcĂšlement scolaire concrĂ©tise certaines propositions d’ordre lĂ©gislatif qu’il avait Ă©mises dans son rapport au Premier ministre, rendu en 2020. Les principales dispositions du texte Ce texte, cosignĂ© par les trois groupes de la majoritĂ© prĂ©sidentielle, poursuit un double objectif 1ïžâƒŁ amĂ©liorer la prĂ©vention de harcĂšlement, 2ïžâƒŁ amĂ©liorer le traitement judiciaire des faits. En voici les principales mesures Un volet prĂ©ventif âžĄïž Élargissement du champ d’application du droit Ă  une scolaritĂ© sans harcĂšlement;âžĄïž Obligation pour les Ă©tablissements scolaires et supĂ©rieurs publics et privĂ©s de prendre les mesures appropriĂ©es;âžĄïž Formation Ă  la prĂ©vention, Ă  l’identification et Ă  la prise en charge des personnels de l’éducation nationale et des autres personnels au contact avec les jeunes ou dĂ©tenteurs de l’autoritĂ©;âžĄïž Insertion de la lutte contre le harcĂšlement dans les projets d’école ou d’établissement. Un volet pĂ©nal âžĄïž CrĂ©ation d’un dĂ©lit de harcĂšlement scolaire;âžĄïž PossibilitĂ© d’enregistrement audio-visuel des auditions de mineurs victimes de harcĂšlement moral ou scolaire;âžĄïž Ajout d’un volet spĂ©cifique Ă  la responsabilisation Ă  la vie scolaire aux stages de formation civique ou de citoyennetĂ© prononcĂ©s par les autoritĂ©s judiciaires;âžĄïž Inscription de la lutte contre le harcĂšlement scolaire parmi les objectifs assignĂ©s aux plateformes et FAI. Le travail des dĂ©putĂ©s en commission et en sĂ©ance publique En commission puis en sĂ©ance publique, le texte de la proposition de loi a Ă©tĂ© amendĂ© pour amĂ©liorer les dispositifs de prĂ©vention, en Ă©largissant la formation aux problĂ©matiques de harcĂšlement Ă  toutes les personnes intervenant Ă  titre professionnel au sein des Ă©tablissements scolaires et en facilitant l’orientation vers les associations offrant un accompagnement face au harcĂšlement scolaire. Par voie d’amendement, les dĂ©putĂ©s ont Ă©galement prĂ©cisĂ© la dĂ©finition du dĂ©lit de harcĂšlement scolaire et en ont Ă©tendu l’application Ă  toute personne Ă©tudiant ou exerçant une activitĂ© professionnelle dans le mĂȘme Ă©tablissement. Parce que le harcĂšlement scolaire ne s’arrĂȘte pas aux portes de l’école, ni dans le temps ni dans l’espace, la dĂ©finition de ce dĂ©lit a Ă©tĂ© Ă©largie aux faits de harcĂšlement qui se prolongent une fois sortis du systĂšme scolaire. Enfin, parce que le harcĂšlement affecte Ă©galement des Ă©tudiants de l’enseignement supĂ©rieur, les dispositions applicables Ă  l’enseignement scolaire sont Ă©tendues au supĂ©rieur et au rĂ©seau des Ɠuvres universitaires. AdoptĂ©e Ă  l’unanimitĂ© par l’AssemblĂ©e nationale en premiĂšre lecture, la proposition de loi visant Ă  combattre le harcĂšlement scolaire sera Ă  prĂ©sent examinĂ©e au SĂ©nat. Pjwmb.
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