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Comme son nom l’indique, la liquidation judiciaire dĂ©coule de la dĂ©cision d’un juge. Elle ne doit pas ĂȘtre confondue avec la liquidation dĂ©cidĂ©e librement par les dirigeants de l’entreprise. Ni avec la dissolution qui est l’étape juridique qui prĂ©cĂšde et ĂŽte la personnalitĂ© juridique Ă  l’entreprise. En bref, la liquidation judiciaire est la derniĂšre Ă©tape de la vie d’une entreprise, dĂ©cidĂ©e par un magistrat. Cette procĂ©dure collective est un moment difficile pour nombre d’entrepreneurs, mais il est essentiel d’en respecter toutes les rĂšgles car ses consĂ©quences sont lourdes. D’ailleurs, elle comporte de nombreuses consĂ©quences majeures pour les salariĂ©s et crĂ©anciers de l’entreprise Ă©galement. Focus sur la liquidation judiciaire. Les pouvoirs du liquidateur dans la liquidation judiciaire Un liquidateur peut ĂȘtre dĂ©signĂ© par les associĂ©s lors d’une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale extraordinaire Ă  l’issue de laquelle on publie une annonce lĂ©gale pour informer les tiers. Dans le cas particulier d’une liquidation judiciaire, c’est le juge de la liquidation qui dĂ©signe le liquidateur judiciaire avec un juge-commissaire, un reprĂ©sentant des salariĂ©s, un expert
. Ce liquidateur doit rendre compte chaque trimestre de son activitĂ©, il s’agit d’un mandataire de justice professionnel. Les pouvoirs du liquidateur judiciaire sont particuliĂšrement importants et correspondent Ă  l’étendue de sa mission. Il doit notamment rĂ©aliser le passif et l’actif de l’entreprise, les affecter, il peut ester en justice pour le compte de l’entreprise, prendre la dĂ©cision de cĂ©der des biens... Le liquidateur judiciaire dispose de tous les pouvoirs du gĂ©rant. A noter qu’il cĂšde en gĂ©nĂ©ral les actifs de l’entreprise morceau par morceau. Il peut nĂ©anmoins cĂ©der certaines activitĂ©s par branche. En outre, l’activitĂ© de l’entreprise est dĂ©sormais Ă  l’arrĂȘt mais il est possible pour le liquidateur judiciaire de poursuivre une partie de l’activitĂ© dans certains cas particuliers. En tout Ă©tat de cause, une entreprise soumise Ă  liquidation judiciaire est identifiable dans le Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales BOCACC accompagnĂ©e de la mention “Jugement d'ouverture d'une procĂ©dure de redressement judiciaire”. Liquidations judiciaires quelles consĂ©quences pour les crĂ©anciers et salariĂ©s ? Pour les dirigeants de l’entreprise, les consĂ©quences de la liquidation judiciaire sont simples mais massives ils ne peuvent plus exercer d’activitĂ© artisanale, commerciale, libĂ©rale, indĂ©pendante. Le liquidateur engage y compris leur patrimoine selon la forme juridique de l’entreprise. Les parts ne peuvent plus varier ni ĂȘtre cĂ©dĂ©es. Lorsque certaines dĂ©cisions de gestion ont Ă©tĂ© prise dans la pĂ©riode suspecte et sont contestables ou frauduleuses, elles peuvent faire l’objet de poursuites et bien sĂ»r ĂȘtre rendues inopposables aux tiers. Les salariĂ©s voient leurs licenciements prononcĂ©s dans les 15 jours qui suivent l’ouverture de la procĂ©dure, sauf plan de sauvegarde de l’emploi. Enfin, toutes les crĂ©ances sont immĂ©diatement exigibles, y compris celles qui ne sont pas encore Ă  Ă©chĂ©ance. Attention, Ă©lĂ©ment important l’entreprise liquidĂ©e judiciairement sera poursuivie Ă  titre collectif et non individuellement par chaque crĂ©ancier. Le rĂŽle du liquidateur judiciaire dans la gestion finale des crĂ©ances est crucial, il est donc important de se faire connaĂźtre de lui. Grille des CoĂ»ts des Annonces LĂ©gales de Cessation de sociĂ©tĂ© Dissolution et Liquidation Nouvelle Tarification au forfait, fixĂ© par le ministĂšre de la culture arrĂȘtĂ© du 19 novembre 2021, applicable dĂšs le 1er janvier 2022 pour les annonces lĂ©gales de cessation de sociĂ©tĂ© suivantes Type d'annonce lĂ©gale de cessation de sociĂ©tĂ© Tarif forfaitaire HT dans les dĂ©partements ⚠ Hors La RĂ©union et Mayotte Tarif forfaitaire HT pour les dĂ©partements de La RĂ©union et Mayotte Annonce lĂ©gale Dissolution annonce lĂ©gale qui comprend l'acte de nomination des liquidateurs 149 € 179 € Annonce lĂ©gale de liquidation 108 € 128 € Publier une annonce lĂ©gale de dissolution de sociĂ©tĂ© Publier une annonce lĂ©gale de liquidation de sociĂ©tĂ©

Lecode de commerce impose, pour toute procĂ©dure de liquidation judiciaire, l’observation prĂ©alable d’une formalitĂ© de publicitĂ©. DĂšs lors, pour trouver une entreprise en liquidation judiciaire , il suffit de consulter les plateformes spĂ©cialisĂ©es ou encore de s’abonner aux journaux papier d’annonces lĂ©gales. De nombreux investisseurs prĂ©fĂšrent reprendre un fonds de commerce pour intĂ©grer le domaine de l’entrepreneuriat. Si la plupart choisissent de reprendre une activitĂ© florissante qui leur garantit un bon chiffre d’affaires dĂšs le dĂ©part, d’autres, plus aventureux, osent le rachat d’une entreprise en difficultĂ©, voire en liquidation. Pour ce faire, il est possible d’acheter un fonds de commerce en liquidation dans une vente aux enchĂšres organisĂ©e par le tribunal de commerce. Mais il est Ă©galement possible de s’adresser directement au liquidateur. Focus sur ce type de transactions. Qu’est-ce que la liquidation judiciaire ? Vous envisagez d’acheter un fonds de commerce Ă  Montpellier qui fait l’objet d’une liquidation judiciaire ? DĂ©couvrez, d’abord, ce qu’est cette procĂ©dure ! LancĂ©e par le tribunal de commerce Ă  l’encontre d’une entreprise, cette procĂ©dure collective est rĂ©gie par les articles L 640-1 et suivants du Code de commerce. Elle consiste en une cessation d’activitĂ© dĂ©finitive avec radiation de l’entreprise concernĂ©e du Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s RCS. La cause de la liquidation judiciaire est la cessation de paiements, c’est-Ă -dire l’incapacitĂ© de l’entreprise de s’acquitter de ses Ă©chĂ©ances. La procĂ©dure de liquidation vient ainsi gĂ©rer la clĂŽture de l’entreprise, Ă  travers plusieurs mesures, dont notamment l’apurement des dettes par la vente des biens, des stocks ou du fonds de commerce, la nĂ©gociation avec les crĂ©anciers, la gestion des ressources humaines, etc. La supervision de cette dĂ©marche est assurĂ©e par un liquidateur judiciaire qui n’intervient qu’aprĂšs avoir Ă©puisĂ© toutes les tentatives de sauvetage, Ă  commencer par le redressement judiciaire, ou encore la sauvegarde. DĂšs que la procĂ©dure de liquidation est enclenchĂ©e, les dirigeants se voient retirer leurs pouvoirs de gĂ©rance. La liquidation judiciaire peut s’appliquer Ă  tous les statuts juridiques et tous les professionnels, qu’il s’agisse d’une personne physique ou d’une sociĂ©tĂ©, et quelle que soit l’activitĂ© prestation de service, profession libĂ©rale, profession agricole, commerçant, artisan, etc.. Les formules d’achat d’un fonds liquidĂ© L’achat d’un fonds liquidĂ© vous intĂ©resse ? DĂ©couvrez les deux formules qui s’offrent Ă  vous pour rĂ©aliser votre projet La vente aux enchĂšres La liquidation judiciaire consiste gĂ©nĂ©ralement Ă  vendre les biens de l’entreprise. Cette opĂ©ration est organisĂ©e par les tribunaux de commerce, dans le cadre de ventes aux enchĂšres. Les biens vendus peuvent ĂȘtre des biens mobiliers ou immobiliers, du stock, des fonds de commerce, des fournitures diverses
 Le rachat en direct La rĂ©cupĂ©ration des biens en liquidation est possible Ă©galement en proposant une offre en direct. Cette alternative se dĂ©cline en deux options vente au mieux disant plusieurs acheteurs font une offre au liquidateur, sous enveloppe fermĂ©e. Le fonds de commerce est remportĂ© par l’acheteur proposant l’offre la plus intĂ©ressante ;vente sur ordonnance du juge dans ce cas de figure, le juge autorise le liquidateur Ă  cĂ©der le fonds de commerce Ă  un repreneur ayant fait une offre spontanĂ©e. Est-il judicieux d’acheter un fonds de commerce liquidĂ© ? Les investisseurs intĂ©ressĂ©s par l’achat de fonds de commerce en liquidation sont, avant tout, attirĂ©s par le prix, gĂ©nĂ©ralement infĂ©rieur aux prix d’entreprises en bonne santĂ© financiĂšre et Ă©conomique. L’autre avantage est la rapiditĂ© Ă  laquelle s’effectue la procĂ©dure de rachat. En effet, une affaire de ce type peut ĂȘtre conclue dans un dĂ©lai allant de 2 Ă  15 jours. Par ailleurs, le repreneur dispose de grandes possibilitĂ©s en matiĂšre de restructuration du fonds. Cela dit, il ne faut pas perdre de vue les inconvĂ©nients qui entachent les liquidations judiciaires, Ă  commencer par l’obligation de payer le prix comptant et sur le champ. Cela peut compliquer sĂ©rieusement les choses pour les potentiels acquĂ©reurs, qui ne disposent pas des sommes demandĂ©es, d’autant plus que la dĂ©marche de prĂȘt bancaire peut parfois ĂȘtre longue. De plus, il peut s’avĂ©rer difficile de traiter avec certains fournisseurs et partenaires commerciaux qui pourraient se montrer rĂ©ticents, notamment s’ils considĂšrent que les Ă©lĂ©ments et facteurs ayant conduit Ă  la liquidation existent toujours. Enfin, il vaut mieux bien Ă©tudier votre projet avant de vous rendre en salles des ventes, car vous n’aurez pas la possibilitĂ© de vous dĂ©sister si vous remportez la vente. Commentvous porter acquĂ©reur d’un fonds de commerce? Une fois que le Tribunal de Commerce a prononcĂ© la liquidation judiciaire, vous pouvez vous porter acquĂ©reur d’un fonds de commerce. Sachez que c’est le liquidateur qui s’occupe alors de la reprise. Il va cĂ©der les actifs et Ă©ventuellement licencier le personnel. Un fonds de commerce est un ensemble d’actifs corporels mobilier, matĂ©riel agencements
 et incorporels droit au bail, clientĂšle, marques
.Les marchandises peuvent ĂȘtre cĂ©dĂ©es sĂ©parĂ©ment ou contrats ne sont en revanche pas transmissibles, Ă  l’exception des contrats de travail de plein droit transfĂ©rĂ©s au cession d’un fonds de commerce contrairement Ă  une cession d’entreprise porte uniquement sur un actif Ă  l’exclusion de tout passif, sauf social ou le service d’abonnements prix est sĂ©questrĂ© dans l’intĂ©rĂȘt de l’acquĂ©reur afin de purger les dĂ©lais d’opposition des crĂ©anciers du l’acquĂ©reur, l’achat d’un fonds de commerce est une opĂ©ration simple, assez facilement finançable et sans risques juridiques et financiers imprĂ©visibles puisqu’il ne sera pas concernĂ© par le passif de son vendeur. Inversement, il n’est pas assurĂ© de la transmission des questionnaire prĂ©alable Ă  la vente de fonds commerce Lestimation de la valeur d’un fonds de commerce peut rĂ©sulter de l’observation de transactions rĂ©alisĂ©es pour des fonds de commerce ayant des caractĂ©ristiques similaires (notamment en terme de localisation et d’activitĂ©). Les niveaux de transaction observĂ©s sont transposĂ©s au fonds Ă  Ă©valuer, par exemple en proportion du ChronoLĂ©gi TITRE IV Du fonds de commerce. Articles L141-2 Ă  L146-4 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duMasquer les articles et les sections abrogĂ©sChapitre Ier De la vente du fonds de commerce. Articles L141-2 Ă  L141-32Section 1 De l'acte de vente. Articles L141-2 Ă  L141-4 Article L141-1 abrogĂ© I. - Dans tout acte constatant une cession amiable de fonds de commerce, consentie mĂȘme sous condition et sous la forme d'un autre contrat ou l'apport en sociĂ©tĂ© d'un fonds de commerce, sauf si l'apport est fait Ă  une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue en totalitĂ© par le vendeur, le vendeur est tenu d'Ă©noncer 1° Le nom du prĂ©cĂ©dent vendeur, la date et la nature de son acte d'acquisition et le prix de cette acquisition pour les Ă©lĂ©ments incorporels, les marchandises et le matĂ©riel ;2° L'Ă©tat des privilĂšges et nantissements grevant le fonds ;3° Le chiffre d'affaires qu'il a rĂ©alisĂ© durant les trois exercices comptables prĂ©cĂ©dant celui de la vente, ce nombre Ă©tant rĂ©duit Ă  la durĂ©e de la possession du fonds si elle a Ă©tĂ© infĂ©rieure Ă  trois ans ;4° Les rĂ©sultats d'exploitation rĂ©alisĂ©s pendant le mĂȘme temps ;5° Le bail, sa date, sa durĂ©e, le nom et l'adresse du bailleur et du cĂ©dant, s'il y a - L'omission des Ă©nonciations ci-dessus prescrites peut, sur la demande de l'acquĂ©reur formĂ©e dans l'annĂ©e, entraĂźner la nullitĂ© de l'acte de jour de la cession, le vendeur et l'acquĂ©reur visent un document prĂ©sentant les chiffres d'affaires mensuels rĂ©alisĂ©s entre la clĂŽture du dernier exercice comptable et le mois prĂ©cĂ©dant celui de la vente. Pendant une durĂ©e de trois ans Ă  compter de l'entrĂ©e de l'acquĂ©reur en jouissance du fonds, le vendeur met Ă  sa disposition, Ă  sa demande, tous les livres de comptabilitĂ© qu'il a tenus durant les trois exercices comptables prĂ©cĂ©dant celui de la vente. Toute clause contraire est rĂ©putĂ©e non vendeur est, nonobstant toute stipulation contraire, tenu de la garantie Ă  raison de l'inexactitude de ses Ă©nonciations dans les conditions Ă©dictĂ©es par les articles 1644 et 1645 du code civil. Les intermĂ©diaires, rĂ©dacteurs des actes et leurs prĂ©posĂ©s, sont tenus solidairement avec lui s'ils connaissent l'inexactitude des Ă©nonciations rĂ©sultant de l'article L. 141-3 doit ĂȘtre intentĂ©e par l'acquĂ©reur dans le dĂ©lai d'une annĂ©e, Ă  compter de la date de sa prise de 2 Du privilĂšge du vendeur. Articles L141-5 Ă  L141-22 Le privilĂšge du vendeur d'un fonds de commerce n'a lieu que si la vente a Ă©tĂ© constatĂ©e par un acte authentique ou sous seing privĂ©, dĂ»ment enregistrĂ©, et que s'il a Ă©tĂ© inscrit sur un registre public tenu au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel le fonds est exploitĂ©. Il ne porte que sur les Ă©lĂ©ments du fonds Ă©numĂ©rĂ©s dans la vente et dans l'inscription, et Ă  dĂ©faut de dĂ©signation prĂ©cise, que sur l'enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientĂšle et l'achalandage. Des prix distincts sont Ă©tablis pour les Ă©lĂ©ments incorporels du fonds, le matĂ©riel et les marchandises. Le privilĂšge du vendeur qui garantit chacun de ces prix, ou ce qui en reste dĂ», s'exerce distinctement sur les prix respectifs de la revente affĂ©rents aux marchandises, au matĂ©riel et aux Ă©lĂ©ments incorporels du fonds. Nonobstant toute convention contraire, les paiements partiels autres que les paiements comptants s'imputent d'abord sur le prix des marchandises, ensuite sur le prix du matĂ©riel. Il y a lieu Ă  ventilation du prix de revente mis en distribution, s'il s'applique Ă  un ou plusieurs Ă©lĂ©ments non compris dans la premiĂšre doit ĂȘtre prise, Ă  peine de nullitĂ©, dans les trente jours suivant la date de l'acte de vente. Elle prime toute inscription prise dans le mĂȘme dĂ©lai du chef de l'acquĂ©reur ; elle est opposable aux crĂ©anciers de l'acquĂ©reur en redressement ou en liquidation judiciaire, ainsi qu'Ă  sa succession bĂ©nĂ©ficiaire. L'action rĂ©solutoire, Ă©tablie par l'article 1654 du code civil, doit, pour produire effet, ĂȘtre mentionnĂ©e et rĂ©servĂ©e expressĂ©ment dans l'inscription. Elle ne peut ĂȘtre exercĂ©e au prĂ©judice des tiers aprĂšs l'extinction du privilĂšge. Elle est limitĂ©e, comme le privilĂšge, aux seuls Ă©lĂ©ments qui ont fait partie de la vente. En cas de rĂ©solution judiciaire ou amiable de la vente, le vendeur est tenu de reprendre tous les Ă©lĂ©ments du fonds qui ont fait partie de la vente, mĂȘme ceux pour lesquels son privilĂšge et l'action rĂ©solutoire sont Ă©teints. Il est comptable du prix des marchandises et du matĂ©riel existant au moment de sa reprise de possession d'aprĂšs l'estimation qui en est faite par expertise contradictoire, amiable ou judiciaire, sous la dĂ©duction de ce qui peut lui rester dĂ» par privilĂšge sur les prix respectifs des marchandises et du matĂ©riel, le surplus, s'il y en a, devant rester le gage des crĂ©anciers inscrits et, Ă  dĂ©faut, des crĂ©anciers chirographaires. Le vendeur qui exerce l'action rĂ©solutoire doit la notifier aux crĂ©anciers inscrits sur le fonds au domicile par eux Ă©lu dans leurs inscriptions. Le jugement ne peut intervenir qu'aprĂšs un mois Ă©coulĂ© depuis la notification. Le vendeur qui a stipulĂ© lors de la vente que, faute de paiement dans le terme convenu, la vente serait rĂ©solue de plein droit, ou qui en a obtenu de l'acquĂ©reur la rĂ©solution Ă  l'amiable, doit notifier aux crĂ©anciers inscrits, aux domiciles Ă©lus, la rĂ©solution encourue ou consentie, qui ne deviendra dĂ©finitive qu'un mois aprĂšs la notification ainsi faite. Lorsque la vente d'un fonds est poursuivie aux enchĂšres publiques, soit Ă  la requĂȘte d'un administrateur judiciaire ou d'un mandataire judiciaire, soit judiciairement Ă  la requĂȘte de tout autre ayant droit, le poursuivant doit la notifier aux prĂ©cĂ©dents vendeurs, au domicile Ă©lu dans leurs inscriptions, avec dĂ©claration que, faute par eux d'intenter l'action rĂ©solutoire dans le mois de la notification, ils sont dĂ©chus, Ă  l'Ă©gard de l'adjudicataire, du droit de l' rĂ©serve des dispositions relatives Ă  l'apport en sociĂ©tĂ© des fonds de commerce prĂ©vues aux articles L. 141-21 et L. 141-22, toute vente ou cession de fonds de commerce, consentie mĂȘme sous condition ou sous la forme d'un autre contrat, ainsi que toute attribution de fonds de commerce par partage ou licitation, est, sauf si elle intervient en application de l'article L. 642-5, dans la quinzaine de sa date, publiĂ©e Ă  la diligence de l'acquĂ©reur sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales dans le dĂ©partement dans lequel le fonds est exploitĂ© et sous forme d'extrait ou d'avis au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. En ce qui concerne les fonds forains, le lieu d'exploitation est celui oĂč le vendeur est inscrit au registre du commerce et des publication de l'extrait ou de l'avis faite en exĂ©cution de l'article prĂ©cĂ©dent doit ĂȘtre, Ă  peine de nullitĂ©, prĂ©cĂ©dĂ©e soit de l'enregistrement de l'acte contenant mutation, sauf s'il s'agit d'un acte authentique, soit, Ă  dĂ©faut d'acte, de la dĂ©claration prescrite par les articles 638 et 653 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Cet extrait doit, sous la mĂȘme sanction, rapporter les date, volume et numĂ©ro de la perception, ou, en cas de simple dĂ©claration, la date et le numĂ©ro du rĂ©cĂ©pissĂ© de cette dĂ©claration et, dans les deux cas, l'indication du bureau oĂč ont eu lieu ces opĂ©rations. Il Ă©nonce, en outre, la date de l'acte, les noms, prĂ©noms et domiciles de l'ancien et du nouveau propriĂ©taire, la nature et le siĂšge du fonds, le prix stipulĂ©, y compris les charges ou l'Ă©valuation ayant servi de base Ă  la perception des droits d'enregistrement, l'indication du dĂ©lai ci-aprĂšs fixĂ© pour les oppositions et une Ă©lection de domicile dans le ressort du les dix jours suivant la derniĂšre en date des publications prĂ©vues Ă  l'article L. 141-12, tout crĂ©ancier du prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire, que sa crĂ©ance soit ou non exigible, peut former au domicile Ă©lu, par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, opposition au paiement du prix. L'opposition, Ă  peine de nullitĂ©, Ă©nonce le chiffre et les causes de la crĂ©ance et contient une Ă©lection de domicile dans le ressort de la situation du fonds. Le bailleur ne peut former opposition pour loyers en cours ou Ă  Ă©choir, et ce, nonobstant toutes stipulations contraires. Aucun transport amiable ou judiciaire du prix ou de partie du prix n'est opposable aux crĂ©anciers qui se sont ainsi fait connaĂźtre dans ce dĂ©lai. Au cas d'opposition au paiement du prix, le vendeur peut, en tout Ă©tat de cause, aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de dix jours, se pourvoir en rĂ©fĂ©rĂ© devant le prĂ©sident du tribunal afin d'obtenir l'autorisation de toucher son prix malgrĂ© l'opposition, Ă  la condition de verser Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, ou aux mains d'un tiers commis Ă  cet effet, une somme suffisante, fixĂ©e par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, pour rĂ©pondre Ă©ventuellement des causes de l'opposition dans le cas oĂč il se reconnaĂźtrait ou serait jugĂ© dĂ©biteur. Le dĂ©pĂŽt ainsi ordonnĂ© est affectĂ© spĂ©cialement, aux mains du tiers dĂ©tenteur, Ă  la garantie des crĂ©ances pour sĂ»retĂ© desquelles l'opposition aura Ă©tĂ© faite et privilĂšge exclusif de tout autre leur est attribuĂ© sur ledit dĂ©pĂŽt, sans que, toutefois, il puisse en rĂ©sulter transport judiciaire au profit de l'opposant ou des opposants en cause Ă  l'Ă©gard des autres crĂ©anciers opposants du vendeur, s'il en existe. A partir de l'exĂ©cution de l'ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, l'acquĂ©reur est dĂ©chargĂ© et les effets de l'opposition sont transportĂ©s sur le tiers dĂ©tenteur. Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s n'accorde l'autorisation demandĂ©e que s'il lui est justifiĂ© par une dĂ©claration formelle de l'acquĂ©reur mis en cause, faite sous sa responsabilitĂ© personnelle et dont il est pris acte, qu'il n'existe pas d'autres crĂ©anciers opposants que ceux contre lesquels il est procĂ©dĂ©. L'acquĂ©reur, en exĂ©cutant l'ordonnance, n'est pas libĂ©rĂ© de son prix Ă  l'Ă©gard des autres crĂ©anciers opposants antĂ©rieurs Ă  ladite ordonnance s'il en existe. Si l'opposition a Ă©tĂ© faite sans titre et sans cause ou est nulle en la forme et s'il n'y a pas instance engagĂ©e au principal, le vendeur peut se pourvoir en rĂ©fĂ©rĂ© devant le prĂ©sident du tribunal, Ă  l'effet d'obtenir l'autorisation de toucher son prix, malgrĂ© l' qui paie son vendeur sans avoir procĂ©dĂ© aux publications prescrites, ou avant l'expiration du dĂ©lai de dix jours, n'est pas libĂ©rĂ© Ă  l'Ă©gard des tiers. Article L141-18 abrogĂ© Si la vente ou cession d'un fonds de commerce comprend des succursales ou Ă©tablissements situĂ©s sur le territoire français, l'inscription et la publication prescrites aux articles L. 141-6 Ă  L. 141-17 doivent ĂȘtre faites Ă©galement dans un journal habilitĂ© pour recevoir les annonces lĂ©gales au lieu du siĂšge de ces succursales ou la vente ou la cession d'un fonds de commerce comprend des succursales ou Ă©tablissements situĂ©s sur le territoire français, l'inscription et la publication prescrites aux articles L. 141-6 Ă  L. 141-17 doivent ĂȘtre faites Ă©galement sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales au lieu du siĂšge de ces succursales ou les vingt jours qui suivent la publication au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales prĂ©vue Ă  l'article L. 141-12, une copie authentique ou l'un des originaux de l'acte de vente est tenu, au domicile Ă©lu, Ă  la disposition de tout crĂ©ancier opposant ou inscrit pour ĂȘtre consultĂ© sans dĂ©placement. Lorsque le prix de la vente est dĂ©finitivement fixĂ©, l'acquĂ©reur, Ă  dĂ©faut d'entente entre les crĂ©anciers pour la distribution amiable de son prix, est tenu, sur la sommation de tout crĂ©ancier, et dans la quinzaine suivante, de consigner la portion exigible du prix, et le surplus au fur et Ă  mesure de l'exigibilitĂ©, Ă  la charge de toutes les oppositions faites entre ses mains ainsi que des inscriptions grevant le fonds et des cessions qui lui ont Ă©tĂ© s'il rĂ©sulte d'une opĂ©ration de fusion ou de scission soumise aux dispositions du quatriĂšme alinĂ©a de l'article L. 236-2 et des articles L. 236-7 Ă  L. 236-22 ou s'il est fait Ă  une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue en totalitĂ© par le vendeur, tout apport de fonds de commerce fait Ă  une sociĂ©tĂ© en constitution ou dĂ©jĂ  existante doit ĂȘtre portĂ© Ă  la connaissance des tiers dans les conditions prĂ©vues par les articles L. 141-12 Ă  L. 141-18 sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales et par voie d'insertion au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales. Dans ces insertions, l'Ă©lection de domicile est remplacĂ©e par l'indication du greffe du tribunal de commerce oĂč les crĂ©anciers de l'apporteur doivent faire la dĂ©claration de leurs les dix jours de la derniĂšre en date des publications prĂ©vues aux articles L. 141-12 et L. 141-13, tout crĂ©ancier non inscrit de l'associĂ© apporteur fait connaĂźtre au greffe du tribunal de commerce de la situation du fonds, sa qualitĂ© de crĂ©ancier et la somme qui lui est due. Le greffier lui dĂ©livre un rĂ©cĂ©pissĂ© de sa dĂ©claration. A dĂ©faut par les associĂ©s ou l'un d'eux de former dans la quinzaine suivante une demande en annulation de la sociĂ©tĂ© ou de l'apport, ou si l'annulation n'est pas prononcĂ©e, la sociĂ©tĂ© est tenue, solidairement avec le dĂ©biteur principal, au paiement du passif dĂ©clarĂ© dans le dĂ©lai ci-dessus et justifiĂ©. En cas d'apport d'un fonds de commerce par une sociĂ©tĂ© Ă  une autre sociĂ©tĂ©, notamment par suite d'une fusion ou d'une scission, les dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent ne sont pas applicables lorsqu'il y a lieu Ă  application des articles L. 236-14, L. 236-20 et L. 236-21 ou lorsque est exercĂ©e la facultĂ© prĂ©vue Ă  l'article L. 3 De l'instauration d'un dĂ©lai permettant aux salariĂ©s de prĂ©senter une offre en cas de vente d'un fonds de commerce dans les entreprises qui ne sont pas soumises Ă  l'obligation de mettre en place un comitĂ© d'entreprise Articles L141-23 Ă  L141-27Dans les entreprises qui n'ont pas l'obligation de mettre en place un comitĂ© d'entreprise en application de l'article L. 2322-1 du code du travail, lorsque le propriĂ©taire d'un fonds de commerce veut le vendre, les salariĂ©s en sont informĂ©s, et ce au plus tard deux mois avant la vente, afin de permettre Ă  un ou plusieurs salariĂ©s de l'entreprise de prĂ©senter une offre pour l'acquisition du fonds. Lorsque le propriĂ©taire du fonds n'en est pas l'exploitant, cette information est notifiĂ©e Ă  l'exploitant du fonds et le dĂ©lai court Ă  compter de la date de cette notification. L'exploitant du fonds porte sans dĂ©lai Ă  la connaissance des salariĂ©s cette notification, en les informant qu'ils peuvent lui prĂ©senter une offre d'achat. L'exploitant notifie sans dĂ©lai au propriĂ©taire toute offre d'achat prĂ©sentĂ©e par un le fonds est exploitĂ© par son propriĂ©taire, celui-ci notifie sa volontĂ© de vendre directement aux salariĂ©s en les informant qu'ils peuvent lui prĂ©senter une offre d'achat, et le dĂ©lai court Ă  compter de la date de cette notification. La vente peut intervenir avant l'expiration du dĂ©lai de deux mois dĂšs lors que chaque salariĂ© a fait connaĂźtre sa dĂ©cision de ne pas prĂ©senter d'offre. Lorsqu'une action en responsabilitĂ© est engagĂ©e, la juridiction saisie peut, Ă  la demande du ministĂšre public, prononcer une amende civile dont le montant ne peut excĂ©der 2 % du montant de la leur demande, les salariĂ©s peuvent se faire assister par un reprĂ©sentant de la chambre de commerce et de l'industrie rĂ©gionale, de la chambre rĂ©gionale d'agriculture, de la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat territorialement compĂ©tentes en lien avec les chambres rĂ©gionales de l'Ă©conomie sociale et solidaire et par toute personne dĂ©signĂ©e par les salariĂ©s, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret. L'information des salariĂ©s peut ĂȘtre effectuĂ©e par tout moyen, prĂ©cisĂ© par voie rĂ©glementaire, de nature Ă  rendre certaine la date de sa rĂ©ception par ces derniers. Lorsque l'information est faite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, la date de rĂ©ception de l'information est la date de la premiĂšre prĂ©sentation de la salariĂ©s sont tenus Ă  une obligation de discrĂ©tion s'agissant des informations reçues en application de la prĂ©sente section, dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues pour les membres des comitĂ©s d'entreprise Ă  l' article L. 2325-5 du code du travail , sauf Ă  l'Ă©gard des personnes dont le concours est nĂ©cessaire pour leur permettre de prĂ©senter une offre d'achat. La vente intervient dans un dĂ©lai maximal de deux ans aprĂšs l'expiration du dĂ©lai prĂ©vu Ă  l'article L. 141-23. Au-delĂ  de ce dĂ©lai, toute vente est soumise aux articles L. 141-23 Ă  L. prĂ©sente section n'est pas applicable 1° En cas de vente du fonds Ă  un conjoint, Ă  un ascendant ou Ă  un descendant ; 2° Aux entreprises faisant l'objet d'une procĂ©dure de conciliation, de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires rĂ©gie par le livre VI ; 3° Si, au cours des douze mois qui prĂ©cĂšdent la vente, celle-ci a dĂ©jĂ  fait l'objet d'une information en application de l'article 18 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative Ă  l'Ă©conomie sociale et 4 De l'information anticipĂ©e des salariĂ©s leur permettant de prĂ©senter une offre en cas de vente d'un fonds de commerce dans les entreprises soumises Ă  l'obligation de mettre en place un comitĂ© d'entreprise Articles L141-28 Ă  L141-32Dans les entreprises soumises Ă  l'obligation de mettre en place un comitĂ© d'entreprise en application de l'article L. 2322-1 du code du travail et se trouvant, Ă  la clĂŽture du dernier exercice, dans la catĂ©gorie des petites et moyennes entreprises au sens de l'article 51 de la loi n° 2008-776 du 4 aoĂ»t 2008 de modernisation de l'Ă©conomie, lorsqu'il veut vendre un fonds de commerce, son propriĂ©taire notifie sa volontĂ© de vendre Ă  l'exploitant du plus tard en mĂȘme temps qu'il procĂšde, en application de l'article L. 2323-33 du code du travail, Ă  l'information et Ă  la consultation du comitĂ© d'entreprise, l'exploitant du fonds porte Ă  la connaissance des salariĂ©s la notification prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent article et leur indique qu'ils peuvent lui prĂ©senter une offre d' notifie sans dĂ©lai au propriĂ©taire toute offre d'achat prĂ©sentĂ©e par un le fonds est exploitĂ© par son propriĂ©taire, celui-ci notifie directement aux salariĂ©s sa volontĂ© de vendre, en les informant qu'ils peuvent lui prĂ©senter une offre d' action en responsabilitĂ© est engagĂ©e, la juridiction saisie peut, Ă  la demande du ministĂšre public, prononcer une amende civile dont le montant ne peut excĂ©der 2 % du montant de la cas d'absences concomitantes du comitĂ© d'entreprise et de dĂ©lĂ©guĂ© du personnel, constatĂ©es conformĂ©ment aux articles L. 2324-8 et L. 2314-5 du code du travail, la vente est soumise aux articles L. 141-23 Ă  L. 141-27 du prĂ©sent leur demande, les salariĂ©s peuvent se faire assister par un reprĂ©sentant de la chambre de commerce et de l'industrie rĂ©gionale, de la chambre rĂ©gionale d'agriculture, de la chambre rĂ©gionale de mĂ©tiers et de l'artisanat territorialement compĂ©tentes en lien avec les chambres rĂ©gionales de l'Ă©conomie sociale et solidaire et par toute personne dĂ©signĂ©e par les salariĂ©s, dans des conditions dĂ©finies par dĂ©cret. L'information des salariĂ©s peut ĂȘtre effectuĂ©e par tout moyen, prĂ©cisĂ© par voie rĂ©glementaire, de nature Ă  rendre certaine la date de sa rĂ©ception par ces derniers. Lorsque l'information est faite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, la date de rĂ©ception de l'information est la date de la premiĂšre prĂ©sentation de la lettre. Les salariĂ©s sont tenus Ă  une obligation de discrĂ©tion s'agissant des informations reçues en application de la prĂ©sente section, dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues pour les membres des comitĂ©s d'entreprise Ă  l'article L. 2325-5 du code du travail, sauf Ă  l'Ă©gard des personnes dont le concours est nĂ©cessaire pour leur permettre de prĂ©senter une offre d' vente est de nouveau soumise aux articles L. 141-28 Ă  L. 141-30 lorsqu'elle intervient plus de deux ans aprĂšs la date Ă  laquelle tous les salariĂ©s ont Ă©tĂ© informĂ©s de la vente. Si pendant cette pĂ©riode de deux ans le comitĂ© d'entreprise est consultĂ©, en application de l'article L. 2323-33 du code du travail, sur un projet de vente du fonds de commerce, le cours de ce dĂ©lai de deux ans est suspendu entre la date de saisine du comitĂ© et la date oĂč il rend son avis et, Ă  dĂ©faut, jusqu'Ă  la date oĂč expire le dĂ©lai imparti pour rendre cet prĂ©sente section n'est pas applicable 1° En cas de vente du fonds Ă  un conjoint, Ă  un ascendant ou Ă  un descendant ; 2° Aux entreprises faisant l'objet d'une procĂ©dure de conciliation, de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires rĂ©gie par le livre VI ; 3° Si, au cours des douze mois qui prĂ©cĂšdent la vente, celle-ci a dĂ©jĂ  fait l'objet d'une information en application de l'article 18 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative Ă  l'Ă©conomie sociale et II Du nantissement du fonds de commerce. Articles L142-1 Ă  L142-5 Les fonds de commerce peuvent faire l'objet de nantissements, sans autres conditions et formalitĂ©s que celles prescrites par le prĂ©sent chapitre et le chapitre III ci-aprĂšs. Le nantissement d'un fonds de commerce ne donne pas au crĂ©ancier gagiste le droit de se faire attribuer le fonds en paiement et jusqu'Ă  due concurrence. Sont seuls susceptibles d'ĂȘtre compris dans le nantissement soumis aux dispositions du prĂ©sent chapitre comme faisant partie d'un fonds de commerce l'enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientĂšle et l'achalandage, le mobilier commercial, le matĂ©riel ou l'outillage servant Ă  l'exploitation du fonds, les brevets d'invention, les licences, les marques, les dessins et modĂšles industriels, et gĂ©nĂ©ralement les droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle qui y sont attachĂ©s. Le certificat d'addition postĂ©rieur au nantissement qui comprend le brevet auquel il s'applique suit le sort de ce brevet et fait partie, comme lui, du gage constituĂ©. A dĂ©faut de dĂ©signation expresse et prĂ©cise dans l'acte qui le constitue, le nantissement ne comprend que l'enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientĂšle et l'achalandage. Si le nantissement porte sur un fonds de commerce et ses succursales, celles-ci doivent ĂȘtre dĂ©signĂ©es par l'indication prĂ©cise de leur siĂšge. Le contrat de nantissement est constatĂ© par un acte authentique ou par un acte sous seing privĂ©, dĂ»ment enregistrĂ©. Le privilĂšge rĂ©sultant du contrat de nantissement s'Ă©tablit par le seul fait de l'inscription sur un registre public tenu au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel le fonds est exploitĂ©. La mĂȘme formalitĂ© doit ĂȘtre remplie au greffe du tribunal de commerce dans le ressort duquel est situĂ©e chacune des succursales du fonds comprise dans le doit ĂȘtre prise, Ă  peine de nullitĂ© du nantissement, dans les trente jours suivant la date de l'acte constitutif. En cas de redressement ou de liquidation judiciaires, les articles L. 632-1 Ă  L. 632-4 sont applicables aux nantissements de fonds de commerce. Le rang des crĂ©anciers gagistes entre eux est dĂ©terminĂ© par la date de leurs inscriptions. Les crĂ©anciers inscrits le mĂȘme jour viennent en III Dispositions communes Ă  la vente et au nantissement du fonds de commerce. Articles L143-1 Ă  L143-23Section 1 De la rĂ©alisation du gage et de la purge des crĂ©ances inscrites. Articles L143-1 Ă  L143-15En cas de dĂ©placement du fonds de commerce, les crĂ©ances inscrites deviennent de plein droit exigibles si le propriĂ©taire du fonds n'a pas fait connaĂźtre aux crĂ©anciers inscrits, quinze jours au moins d'avance, son intention de dĂ©placer le fonds et le nouveau siĂšge qu'il entend lui donner. Dans la quinzaine de l'avis Ă  eux notifiĂ© ou dans la quinzaine du jour oĂč ils ont eu connaissance du dĂ©placement, le vendeur ou le crĂ©ancier gagiste doivent faire mentionner, en marge de l'inscription existante, le nouveau siĂšge du fonds, et si le fonds a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© dans un autre ressort, faire reporter Ă  sa date l'inscription primitive avec l'indication du nouveau siĂšge, sur le registre du tribunal de ce ressort. Le dĂ©placement du fonds de commerce, sans le consentement du vendeur ou des crĂ©anciers gagistes, peut, s'il en rĂ©sulte une dĂ©prĂ©ciation du fonds, rendre leurs crĂ©ances exigibles. L'inscription d'un nantissement peut Ă©galement rendre exigibles les crĂ©ances antĂ©rieures ayant pour cause l'exploitation du fonds. Les demandes en dĂ©chĂ©ance du terme formĂ©es en vertu des deux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents devant le tribunal de commerce sont soumises aux rĂšgles de procĂ©dure Ă©dictĂ©es par le quatriĂšme alinĂ©a de l'article L. 143-4. Le propriĂ©taire qui poursuit la rĂ©siliation du bail de l'immeuble dans lequel s'exploite un fonds de commerce grevĂ© d'inscriptions doit notifier sa demande aux crĂ©anciers antĂ©rieurement inscrits, au domicile Ă©lu par eux dans leurs inscriptions. Le jugement ne peut intervenir qu'aprĂšs un mois Ă©coulĂ© depuis la notification. La rĂ©siliation amiable du bail ne devient dĂ©finitive qu'un mois aprĂšs la notification qui en a Ă©tĂ© faite aux crĂ©anciers inscrits, aux domiciles crĂ©ancier qui exerce des poursuites de saisie-exĂ©cution et le dĂ©biteur contre lequel elles sont exercĂ©es peuvent demander, devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel s'exploite le fonds, la vente du fonds de commerce du saisi avec le matĂ©riel et les marchandises qui en dĂ©pendent. Sur la demande du crĂ©ancier poursuivant, le tribunal de commerce ordonne qu'Ă  dĂ©faut de paiement dans le dĂ©lai imparti au dĂ©biteur, la vente du fonds a lieu Ă  la requĂȘte dudit crĂ©ancier, aprĂšs l'accomplissement des formalitĂ©s prescrites par l'article L. 143-6. Il en est de mĂȘme si, sur l'instance introduite par le dĂ©biteur, le crĂ©ancier demande Ă  poursuivre la vente du fonds. S'il ne le demande pas, le tribunal de commerce fixe le dĂ©lai dans lequel la vente du fonds doit avoir lieu Ă  la requĂȘte du dĂ©biteur, suivant les formalitĂ©s Ă©dictĂ©es par l'article L. 143-6, et il ordonne que, faute par le dĂ©biteur d'avoir fait procĂ©der Ă  la vente dans ledit dĂ©lai, les poursuites de saisie-exĂ©cution sont reprises et continuĂ©es sur les derniers errements. Le tribunal nomme, s'il y a lieu, un administrateur provisoire du fonds, fixe les mises Ă  prix, dĂ©termine les conditions principales de la vente, commet pour y procĂ©der l'officier public qui dresse le cahier des charges. La publicitĂ© extraordinaire, lorsqu'elle est utile, est rĂ©glĂ©e par le jugement ou, Ă  dĂ©faut, par ordonnance du prĂ©sident du tribunal de commerce rendue sur requĂȘte. Ce dernier peut, par la dĂ©cision rendue, autoriser le poursuivant, s'il n'y a pas d'autre crĂ©ancier inscrit ou opposant, et sauf prĂ©lĂšvement des frais privilĂ©giĂ©s au profit de qui de droit, Ă  toucher le prix directement et sur sa simple quittance, soit de l'adjudicataire, soit de l'officier public vendeur, selon les cas, en dĂ©duction ou jusqu'Ă  concurrence de sa crĂ©ance en principal, intĂ©rĂȘts et frais. Le tribunal de commerce statue, dans la quinzaine de la premiĂšre audience, par jugement non susceptible d'opposition, exĂ©cutoire sur minute. L'appel du jugement est suspensif. Il est formĂ© dans la quinzaine de sa signification Ă  partie et jugĂ© par la cour dans le mois. L'arrĂȘt est exĂ©cutoire sur vendeur et le crĂ©ancier gagiste inscrits sur un fonds de commerce peuvent Ă©galement, mĂȘme en vertu de titres sous seing privĂ©, faire ordonner la vente du fonds qui constitue leur gage, huit jours aprĂšs sommation de payer faite au dĂ©biteur et au tiers dĂ©tenteur, s'il y a lieu, demeurĂ©e infructueuse. La demande est portĂ©e devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel s'exploite ledit fonds, lequel statue comme il est dit Ă  l'article L. poursuivant fait sommation au propriĂ©taire du fonds et aux crĂ©anciers inscrits antĂ©rieurement Ă  la dĂ©cision qui a ordonnĂ© la vente, au domicile Ă©lu par eux dans leurs inscriptions, quinze jours au moins avant la vente, de prendre communication du cahier des charges, de fournir leurs dires et observations et d'assister Ă  l'adjudication, si bon leur vente a lieu dix jours au moins aprĂšs l'apposition d'affiches indiquant les noms, professions, domiciles du poursuivant et du propriĂ©taire du fonds, la dĂ©cision en vertu de laquelle on agit, une Ă©lection de domicile dans le lieu oĂč siĂšge le tribunal de commerce dans le ressort duquel s'exploite le fonds, les divers Ă©lĂ©ments constitutifs dudit fonds, la nature de ses opĂ©rations, sa situation, les mises Ă  prix, les lieu, jour et heure de l'adjudication, les nom et domicile de l'officier public commis et dĂ©positaire du cahier des affiches sont obligatoirement apposĂ©es, Ă  la diligence de l'officier public, Ă  la porte principale de l'immeuble et de la mairie de la commune oĂč le fonds est situĂ©, du tribunal de commerce dans le ressort duquel se trouve le fonds, et Ă  la porte de l'Ă©tude de l'officier public est insĂ©rĂ©e dix jours avant la vente sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales dans le dĂ©partement dans lequel le fonds est publicitĂ© est constatĂ©e par une mention faite dans le procĂšs-verbal de est statuĂ©, s'il y a lieu, sur les moyens de nullitĂ© de la procĂ©dure de vente antĂ©rieure Ă  l'adjudication, et sur les dĂ©pens, par le prĂ©sident du tribunal. Ces moyens doivent ĂȘtre opposĂ©s, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, huit jours au moins avant l'adjudication. Le quatriĂšme alinĂ©a de l'article L. 143-4 est applicable Ă  l'ordonnance rendue par le tribunal de commerce, saisi de la demande en paiement d'une crĂ©ance se rattachant Ă  l'exploitation d'un fonds de commerce, peut, s'il prononce une condamnation et si le crĂ©ancier le requiert, ordonner par le mĂȘme jugement la vente du fonds. Il statue dans les termes des premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l'article L. 143-4 et fixe le dĂ©lai aprĂšs lequel, Ă  dĂ©faut de paiement, la vente pourra ĂȘtre poursuivie. Les dispositions du quatriĂšme alinĂ©a de l'article L. 143-4 et des articles L. 143-6 et L. 143-7 sont applicables Ă  la vente ainsi ordonnĂ©e par le tribunal de par l'adjudicataire d'exĂ©cuter les clauses de l'adjudication, le fonds est vendu sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres, selon les formes prescrites par les articles L. 143-6 et L. 143-7. L'adjudicataire dĂ©faillant est tenu, envers les crĂ©anciers du vendeur et le vendeur lui-mĂȘme, de la diffĂ©rence entre son prix et celui de la revente sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres, sans pouvoir rĂ©clamer l'excĂ©dent s'il y en n'est procĂ©dĂ© Ă  la vente sĂ©parĂ©e d'un ou plusieurs Ă©lĂ©ments d'un fonds de commerce grevĂ© d'inscriptions, poursuivie soit sur saisie-exĂ©cution, soit en vertu des dispositions du prĂ©sent chapitre, que dix jours au plus tĂŽt aprĂšs la notification de la poursuite aux crĂ©anciers qui se sont inscrits quinze jours au moins avant ladite notification, au domicile Ă©lu par eux dans leurs inscriptions. Pendant ce dĂ©lai de dix jours, tout crĂ©ancier inscrit, que sa crĂ©ance soit ou non Ă©chue, peut assigner les intĂ©ressĂ©s devant le tribunal de commerce dans le ressort duquel s'exploite le fonds, pour demander qu'il soit procĂ©dĂ© Ă  la vente de tous les Ă©lĂ©ments du fonds, Ă  la requĂȘte du poursuivant ou Ă  sa propre requĂȘte, dans les termes et conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 143-3 Ă  L. matĂ©riel et les marchandises sont vendus en mĂȘme temps que le fonds sur des mises Ă  prix distinctes, ou moyennant des prix distincts si le cahier des charges oblige l'adjudicataire Ă  les prendre Ă  dire d'experts. Il y a lieu Ă  ventilation du prix pour les Ă©lĂ©ments du fonds non grevĂ©s des privilĂšges surenchĂšre n'est admise lorsque la vente a eu lieu dans les formes prescrites par les articles L. 143-3 Ă  L. 143-8, L. 143-10 et L. 143-13 Ă  L. privilĂšges du vendeur et du crĂ©ancier gagiste suivent le fonds en quelques mains qu'il passe. Lorsque la vente du fonds n'a pas eu lieu aux enchĂšres publiques conformĂ©ment aux articles mentionnĂ©s Ă  l'article L. 143-11 l'acquĂ©reur qui veut se garantir des poursuites des crĂ©anciers inscrits est tenu, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, avant la poursuite ou dans la quinzaine de la sommation de payer Ă  lui faite, d'effectuer des notifications Ă  tous les crĂ©anciers inscrits, dans des conditions dĂ©finies par crĂ©ancier inscrit sur un fonds de commerce peut, lorsque l'article L. 143-11 n'est pas applicable, requĂ©rir sa mise aux enchĂšres publiques, en offrant de porter le prix principal, non compris le matĂ©riel et les marchandises, Ă  un dixiĂšme en sus et de donner caution pour le paiement des prix et charges ou de justifier de solvabilitĂ© suffisante. Cette rĂ©quisition, signĂ©e du crĂ©ancier, doit ĂȘtre, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, signifiĂ©e Ă  l'acquĂ©reur et au dĂ©biteur prĂ©cĂ©dent propriĂ©taire dans la quinzaine des notifications, avec assignation devant le tribunal de commerce de la situation du fonds, pour voir statuer, en cas de contestation, sur la validitĂ© de la surenchĂšre, sur l'admissibilitĂ© de la caution ou la solvabilitĂ© du surenchĂ©risseur, et voir ordonner qu'il sera procĂ©dĂ© Ă  la mise aux enchĂšres publiques du fonds avec le matĂ©riel et les marchandises qui en dĂ©pendent, et que l'acquĂ©reur surenchĂ©ri sera tenu de communiquer son titre et l'acte de bail ou de cession de bail Ă  l'officier public commis. Le dĂ©lai de quinzaine ci-dessus n'est pas susceptible d'augmentation Ă  raison de la distance entre le domicile Ă©lu et le domicile rĂ©el des crĂ©anciers partir de la signification de la surenchĂšre, l'acquĂ©reur, s'il est rentrĂ© en possession du fonds, en est de droit administrateur sĂ©questre et ne peut plus accomplir que des actes d'administration. Toutefois, il peut demander au tribunal de commerce ou au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, suivant les cas, Ă  tout moment de la procĂ©dure, la nomination d'un autre administrateur. Cette demande peut Ă©galement ĂȘtre formĂ©e par tout crĂ©ancier. Le surenchĂ©risseur ne peut, mĂȘme en payant le montant de la soumission, empĂȘcher par un dĂ©sistement l'adjudication publique, si ce n'est du consentement de tous les crĂ©anciers inscrits. Les formalitĂ©s de la procĂ©dure et de la vente sont accomplies Ă  la diligence du surenchĂ©risseur et, Ă  son dĂ©faut, de tout crĂ©ancier inscrit ou de l'acquĂ©reur, aux frais, risques et pĂ©rils du surenchĂ©risseur et sa caution restant engagĂ©e, selon les rĂšgles prescrites par les articles L. 143-4, L. 143-5 Ă  L. 143-7 et par le troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 143-10. A dĂ©faut d'enchĂšre, le crĂ©ancier surenchĂ©risseur est dĂ©clarĂ© est tenu de prendre le matĂ©riel et les marchandises existant au moment de la prise de possession, aux prix fixĂ©s par une expertise amiable ou judiciaire, contradictoirement entre l'acquĂ©reur surenchĂ©ri, son vendeur et l'adjudicataire. Il est tenu, au-delĂ  de son prix d'adjudication, de rembourser Ă  l'acquĂ©reur dĂ©possĂ©dĂ© les frais et loyaux coĂ»ts de son contrat, ceux des notifications, ceux d'inscription et de publicitĂ© prĂ©vus par les articles L. 141-6 Ă  L. 141-18, et, Ă  qui de droit, ceux faits pour parvenir Ă  la revente. L'article L. 143-9 est applicable Ă  la vente et Ă  l'adjudication sur surenchĂšre. L'acquĂ©reur surenchĂ©ri, qui se rend adjudicataire par suite de la revente sur surenchĂšre, a son recours tel que de droit contre le vendeur pour le remboursement de ce qui excĂšde le prix stipulĂ© par son titre et pour l'intĂ©rĂȘt de cet excĂ©dent Ă  compter du jour de chaque 2 Des formalitĂ©s d'inscription et de radiation. Articles L143-16 Ă  L143-20 L'inscription et la radiation du privilĂšge du vendeur ou du crĂ©ancier gagiste sont soumises Ă  des formalitĂ©s dont les modalitĂ©s sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d' les formalitĂ©s d'inscription mentionnĂ©es Ă  l'article L. 143-16, les ventes ou cessions de fonds de commerce comprenant des marques de produits ou de services, des dessins ou modĂšles industriels, ainsi que les nantissements de fonds qui comprennent des brevets d'invention ou licences, des marques ou des dessins et modĂšles, doivent ĂȘtre inscrits Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle, sur la production du certificat d'inscription dĂ©livrĂ© par le greffier du tribunal de commerce, dans la quinzaine qui suivra cette inscription, Ă  peine de nullitĂ© Ă  l'Ă©gard des tiers, des ventes, cessions ou nantissements en ce qu'ils s'appliquent aux brevets d'invention et aux licences, aux marques de produits ou de services, aux dessins et modĂšles brevets d'invention compris dans la cession d'un fonds de commerce restent soumis pour leur transmission aux rĂšgles Ă©dictĂ©es aux articles L. 613-8 et suivants du code de la propriĂ©tĂ© termes du I de l'article 15 de l'ordonnance n° 2019-1169 du 13 novembre 2019, les dispositions issues de la prĂ©sente ordonnance entrent en vigueur Ă  la date d'entrĂ©e en vigueur du dĂ©cret pris pour son application et au plus tard le 15 dĂ©cembre 2019. Si le titre d'oĂč rĂ©sulte le privilĂšge inscrit est Ă  ordre, la nĂ©gociation par voie d'endossement emporte la translation du privilĂšge. L'inscription conserve le privilĂšge pendant dix annĂ©es Ă  compter du jour de sa date. Son effet cesse si elle n'a pas Ă©tĂ© renouvelĂ©e avant l'expiration de ce dĂ©lai. Elle garantit au mĂȘme rang que le principal deux annĂ©es d'intĂ©rĂȘt. Les inscriptions sont rayĂ©es, soit du consentement des parties intĂ©ressĂ©es et ayant capacitĂ© Ă  cet effet, soit en vertu d'un jugement passĂ© en force de chose jugĂ©e. A dĂ©faut de jugement, la radiation totale ou partielle ne peut ĂȘtre opĂ©rĂ©e par le greffier que sur le dĂ©pĂŽt d'un acte authentique ou sous seing privĂ© dĂ»ment enregistrĂ© de consentement Ă  la radiation donnĂ© par le crĂ©ancier ou son cessionnaire rĂ©guliĂšrement subrogĂ© et justifiant de ses droits. La radiation totale ou partielle de l'inscription prise Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle est opĂ©rĂ©e sur la production du certificat de radiation dĂ©livrĂ© par le greffier du tribunal de 3 Des intermĂ©diaires et de la rĂ©partition du prix. Articles L143-21 Ă  L143-23Tout tiers dĂ©tenteur du prix d'acquisition d'un fonds de commerce chez lequel domicile a Ă©tĂ© Ă©lu doit en faire la rĂ©partition dans un dĂ©lai de cent cinq jours Ă  compter de la date de l'acte de vente. Toutefois, lorsque la dĂ©claration mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du 3 et au 3 bis de l'article 201 du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts n'a pas Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e dans le dĂ©lai prĂ©vu aux mĂȘmes 3 et 3 bis, le dĂ©lai dans lequel la rĂ©partition des fonds doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e est prolongĂ© de soixante jours. A l'expiration de ces dĂ©lais, la partie la plus diligente peut se pourvoir en rĂ©fĂ©rĂ© devant la juridiction compĂ©tente du lieu de l'Ă©lection du domicile, qui ordonne soit le dĂ©pĂŽt Ă  la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations, soit la nomination d'un sĂ©questre dispositions s'appliquent aux cessions faisant l'objet d'une publication Ă  compter du 1er janvier 2016. Lorsque la confiscation d'un fonds de commerce est prononcĂ©e par une juridiction rĂ©pressive en application des articles 225-16, 225-19 et 225-22 du code pĂ©nal et 706-39 du code de procĂ©dure pĂ©nale, l'Etat doit procĂ©der Ă  la mise en vente du fonds confisquĂ© selon les formes prĂ©vues par le prĂ©sent titre dans un dĂ©lai d'un an, sauf prorogation exceptionnelle de ce dĂ©lai par ordonnance du prĂ©sident du tribunal judiciaire. Il n'est tenu Ă  l'Ă©gard des crĂ©anciers qu'Ă  concurrence du prix de vente de ce mise en vente doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sous forme d'une annonce lĂ©gale faite quarante-cinq jours au moins avant la vente, que celle-ci ait lieu par adjudication ou sous forme sĂ»retĂ©s inscrites aprĂšs la date de la mention de l'engagement des poursuites pour l'une des infractions visĂ©es au premier alinĂ©a sont nulles de plein droit sauf dĂ©cision contraire du administrative peut, Ă  tout moment, demander la fixation du loyer Ă  un taux correspondant Ă  la valeur locative des le propriĂ©taire du fonds confisquĂ© est en mĂȘme temps propriĂ©taire des locaux dans lesquels le fonds est exploitĂ©, il doit ĂȘtre Ă©tabli un bail dont les conditions sont fixĂ©es, Ă  dĂ©faut d'accord amiable, par le prĂ©sident du tribunal judiciaire, qui statue dans les formes prĂ©vues pour les baux d'immeubles ou de locaux Ă  usage commercial, industriel ou Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier dĂ©cret en Conseil d'Etat dĂ©termine les mesures d'exĂ©cution des chapitres Ier et II ci-dessus et du prĂ©sent chapitre, notamment les Ă©moluments Ă  allouer aux greffiers des tribunaux de commerce, les conditions dans lesquelles sont effectuĂ©es, Ă  l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle, les inscriptions, radiations et dĂ©livrances d'Ă©tats ou certificats nĂ©gatifs concernant les ventes, cessions ou nantissements des fonds de commerce qui comprennent des brevets d'invention ou licences, des marques de produits ou de services, des dessins et modĂšles dĂ©termine, en outre, les droits Ă  percevoir par le Conservatoire des arts et mĂ©tiers, pour le service de l'Institut national de la propriĂ©tĂ© industrielle, sur les inscriptions et mentions d'antĂ©rioritĂ©, de subrogation et de radiation, les Ă©tats d'inscriptions ou certificats qu'il n'en existe termes du I de l'article 15 de l'ordonnance n° 2019-1169 du 13 novembre 2019, les dispositions issues de la prĂ©sente ordonnance entrent en vigueur Ă  la date d'entrĂ©e en vigueur du dĂ©cret pris pour son application et au plus tard le 15 dĂ©cembre IV De la location-gĂ©rance. Articles L144-1 Ă  L144-13 Nonobstant toute clause contraire, tout contrat ou convention par lequel le propriĂ©taire ou l'exploitant d'un fonds de commerce ou d'un Ă©tablissement artisanal en concĂšde totalement ou partiellement la location Ă  un gĂ©rant qui l'exploite Ă  ses risques et pĂ©rils est rĂ©gi par les dispositions du prĂ©sent chapitre. Le locataire-gĂ©rant a la qualitĂ© de commerçant. Il est soumis Ă  toutes les obligations qui en dĂ©coulent. Lorsque le fonds est un Ă©tablissement artisanal, le locataire-gĂ©rant est immatriculĂ© au rĂ©pertoire des mĂ©tiers et est soumis Ă  toutes les obligations qui en dĂ©coulent. Article L144-3 abrogĂ© Les personnes physiques ou morales qui concĂšdent une location-gĂ©rance doivent avoir exploitĂ© pendant deux annĂ©es au moins le fonds ou l'Ă©tablissement artisanal mis en gĂ©rance. Article L144-4 abrogĂ© Le dĂ©lai prĂ©vu par l'article L. 144-3 peut ĂȘtre supprimĂ© ou rĂ©duit par ordonnance du prĂ©sident du tribunal de grande instance rendue sur simple requĂȘte de l'intĂ©ressĂ©, le ministĂšre public entendu, notamment lorsque celui-ci justifie qu'il est dans l'impossibilitĂ© d'exploiter son fonds personnellement ou par l'intermĂ©diaire de prĂ©posĂ©s. Article L144-5 abrogĂ© L'article L. 144-3 n'est pas applicable 1° A l'Etat ; 2° Aux collectivitĂ©s territoriales ; 3° Aux Ă©tablissements de crĂ©dit et aux sociĂ©tĂ©s de financement ; 4° Aux majeurs faisant l'objet d'une mesure de protection lĂ©gale ou aux personnes faisant l'objet de soins psychiatriques en raison de troubles mentaux dans les conditions fixĂ©es par les articles L. 3211-2 et L. 3212-1 Ă  L. 3212-12 du code de la santĂ© publique, en ce qui concerne le fonds dont ils Ă©taient propriĂ©taires avant la mesure de protection lĂ©gale ou avant la survenance de l'hospitalisation ; 5° Aux hĂ©ritiers ou lĂ©gataires d'un commerçant ou d'un artisan dĂ©cĂ©dĂ©, ainsi qu'aux bĂ©nĂ©ficiaires d'un partage d'ascendant, en ce qui concerne le fonds recueilli ; 6° A l'Ă©tablissement public créé par l'article L. 325-1 du code de l'urbanisme ; 7° Au conjoint attributaire du fonds de commerce ou du fonds artisanal Ă  la suite de la dissolution du rĂ©gime matrimonial, lorsque ce conjoint a participĂ© Ă  son exploitation pendant au moins deux ans avant la dissolution du rĂ©gime matrimonial ou son partage. ; 8° Au loueur de fonds de commerce, lorsque la location-gĂ©rance a pour objet principal d'assurer, sous contrat d'exclusivitĂ©, l'Ă©coulement au dĂ©tail des produits fabriquĂ©s ou distribuĂ©s par lui-mĂȘme ; 9° Aux loueurs de fonds de commerce de cinĂ©ma, théùtres et music-halls ; 10° Aux titulaires d'une autorisation de stationnement mentionnĂ©e Ă  l'article L. 3121-1 du code des transports en vue d'assurer l'exploitation de cette autorisation conformĂ©ment Ă  l'article L. 3121-1-2 du mĂȘme moment de la location-gĂ©rance, les dettes du loueur du fonds affĂ©rentes Ă  l'exploitation du fonds peuvent ĂȘtre dĂ©clarĂ©es immĂ©diatement exigibles par le tribunal de commerce de la situation du fonds, s'il estime que la location-gĂ©rance met en pĂ©ril leur doit ĂȘtre introduite, Ă  peine de forclusion, dans le dĂ©lai de trois mois Ă  dater de la publication du contrat de gĂ©rance sur un support habilitĂ© Ă  recevoir les annonces la publication du contrat de location-gĂ©rance, le loueur du fonds est solidairement responsable avec le locataire-gĂ©rant des dettes contractĂ©es par celui-ci Ă  l'occasion de l'exploitation du L. 144-7 ne s'applique pas aux contrats de location-gĂ©rance passĂ©s par des mandataires de justice, chargĂ©s, Ă  quelque titre que ce soit, de l'administration d'un fonds de commerce, Ă  condition qu'ils aient Ă©tĂ© autorisĂ©s aux fins desdits contrats par l'autoritĂ© de laquelle ils tiennent leur mandat et qu'ils aient satisfait aux mesures de publicitĂ© prĂ©vues. La fin de la location-gĂ©rance rend immĂ©diatement exigibles les dettes affĂ©rentes Ă  l'exploitation du fonds ou de l'Ă©tablissement artisanal, contractĂ©es par le locataire-gĂ©rant pendant la durĂ©e de la gĂ©rance. Tout contrat de location-gĂ©rance ou toute autre convention comportant des clauses analogues, consenti par le propriĂ©taire ou l'exploitant d'un fonds de commerce ne remplissant pas les conditions prĂ©vues aux articles ci-dessus, est nul. Toutefois, les contractants ne peuvent invoquer cette nullitĂ© Ă  l'encontre des tiers. La nullitĂ© prĂ©vue Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent entraĂźne Ă  l'Ă©gard des contractants la dĂ©chĂ©ance des droits qu'ils pourraient Ă©ventuellement tenir des dispositions du chapitre V du prĂ©sent titre rĂ©glant les rapports entre bailleurs et locataires en ce qui concerne le renouvellement des baux Ă  loyer d'immeubles ou de locaux Ă  usage commercial, industriel ou artisanal. Si le contrat de location-gĂ©rance est assorti d'une clause d'Ă©chelle mobile, la rĂ©vision du loyer peut, nonobstant toute convention contraire, ĂȘtre demandĂ©e chaque fois que, par le jeu de cette clause, ce loyer se trouve augmentĂ© ou diminuĂ© de plus du quart par rapport au prix prĂ©cĂ©demment fixĂ© contractuellement ou par dĂ©cision judiciaire. Si l'un des Ă©lĂ©ments retenus pour le calcul de la clause d'Ă©chelle mobile vient Ă  disparaĂźtre, la rĂ©vision ne peut ĂȘtre demandĂ©e et poursuivie que si les conditions Ă©conomiques se sont modifiĂ©es au point d'entraĂźner une variation de plus du quart de la valeur locative du fonds. La partie qui veut demander la rĂ©vision doit en faire la notification Ă  l'autre partie par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou par acte extrajudiciaire. A dĂ©faut d'accord amiable, l'instance est introduite et jugĂ©e conformĂ©ment aux dispositions prĂ©vues en matiĂšre de rĂ©vision du prix des baux Ă  loyer d'immeubles ou de locaux Ă  usage commercial ou industriel. Le juge doit, en tenant compte de tous les Ă©lĂ©ments d'apprĂ©ciation, adapter le jeu de l'Ă©chelle mobile Ă  la valeur locative Ă©quitable au jour de la notification. Le nouveau prix est applicable Ă  partir de cette mĂȘme date, Ă  moins que les parties ne se soient mises d'accord avant ou pendant l'instance sur une date plus ancienne ou plus dispositions des articles L. 144-11 et L. 144-12 ne sont pas applicables aux opĂ©rations de crĂ©dit-bail en matiĂšre de fonds de commerce ou d'Ă©tablissement artisanal mentionnĂ©es au 3° de l'article 1er de la loi n° 66-455 du 2 juillet 1966 relative aux entreprises pratiquant le crĂ©dit-bail. Les dispositions de l'article L. 144-9 ne sont pas applicables lorsque le locataire-gĂ©rant qui a pris en location par un contrat de crĂ©dit-bail un fonds de commerce ou un Ă©tablissement artisanal lĂšve l'option d' V Du bail commercial. Articles L145-1 Ă  L145-60Section 1 Du champ d'application. Articles L145-1 Ă  L145-3I. - Les dispositions du prĂ©sent chapitre s'appliquent aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds est exploitĂ©, que ce fonds appartienne, soit Ă  un commerçant ou Ă  un industriel immatriculĂ© au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, soit Ă  un chef d'une entreprise immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, accomplissant ou non des actes de commerce, et en outre 1° Aux baux de locaux ou d'immeubles accessoires Ă  l'exploitation d'un fonds de commerce quand leur privation est de nature Ă  compromettre l'exploitation du fonds et qu'ils appartiennent au propriĂ©taire du local ou de l'immeuble oĂč est situĂ© l'Ă©tablissement principal. En cas de pluralitĂ© de propriĂ©taires, les locaux accessoires doivent avoir Ă©tĂ© louĂ©s au vu et au su du bailleur en vue de l'utilisation jointe ;2° Aux baux des terrains nus sur lesquels ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es - soit avant, soit aprĂšs le bail - des constructions Ă  usage commercial, industriel ou artisanal, Ă  condition que ces constructions aient Ă©tĂ© Ă©levĂ©es ou exploitĂ©es avec le consentement exprĂšs du - Si le fonds est exploitĂ© sous forme de location-gĂ©rance en application du chapitre IV du prĂ©sent titre, le propriĂ©taire du fonds bĂ©nĂ©ficie nĂ©anmoins des prĂ©sentes dispositions sans avoir Ă  justifier de l'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des - Si le bail est consenti Ă  plusieurs preneurs ou indivisaires, l'exploitant du fonds de commerce ou du fonds artisanal bĂ©nĂ©ficie des dispositions du prĂ©sent chapitre, mĂȘme en l'absence d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers de ses copreneurs ou coindivisaires non exploitants du fonds. En cas de dĂ©cĂšs du titulaire du bail, ces mĂȘmes dispositions s'appliquent Ă  ses hĂ©ritiers ou ayants droit qui, bien que n'exploitant pas de fonds de commerce ou de fonds artisanal, demandent le maintien de l'immatriculation de leur ayant cause pour les besoins de sa succession. dispositions du prĂ©sent chapitre s'appliquent Ă©galement 1° Aux baux des locaux ou immeubles abritant des Ă©tablissements d'enseignement ; 2° Aux baux consentis aux communes pour des immeubles ou des locaux affectĂ©s, soit au moment de la location, soit ultĂ©rieurement et avec le consentement exprĂšs ou tacite du propriĂ©taire, Ă  des services exploitĂ©s en rĂ©gie ; 3° Aux baux d'immeubles ou de locaux principaux ou accessoires, nĂ©cessaires Ă  la poursuite de l'activitĂ© des entreprises publiques et Ă©tablissements publics Ă  caractĂšre industriel ou commercial, dans les limites dĂ©finies par les lois et rĂšglements qui les rĂ©gissent et Ă  condition que ces baux ne comportent aucune emprise sur le domaine public ; 4° Sous rĂ©serve des dispositions de l'article L. 145-26 aux baux des locaux ou immeubles appartenant Ă  l'Etat, aux collectivitĂ©s territoriales et aux Ă©tablissements publics, dans le cas oĂč ces locaux ou immeubles satisfont aux dispositions de l'article L. 145-1 ou aux 1° et 2° ci-dessus ; 5° Aux baux d'immeubles abritant soit des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives ayant la forme commerciale ou un objet commercial, soit des sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives de crĂ©dit, soit des caisses d'Ă©pargne et de prĂ©voyance ; 6° Aux baux des locaux consentis Ă  des artistes admis Ă  cotiser Ă  la caisse de sĂ©curitĂ© sociale de la maison des artistes et reconnus auteurs d'oeuvres graphiques et plastiques, tels que dĂ©finis par l'article 98 A de l'annexe III du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts ; 7° Par dĂ©rogation Ă  l'article 57 A de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 tendant Ă  favoriser l'investissement locatif, l'accession Ă  la propriĂ©tĂ© de logements sociaux et le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre, aux baux d'un local affectĂ© Ă  un usage exclusivement professionnel si les parties ont conventionnellement adoptĂ© ce rĂ©gime. les dispositions du prĂ©sent chapitre ne sont pas applicables aux autorisations d'occupation prĂ©caire accordĂ©es par l'administration sur un immeuble acquis par elle Ă  la suite d'une dĂ©claration d'utilitĂ© publique. cas d'exercice du droit de prĂ©emption sur un bail commercial, un fonds artisanal ou un fonds de commerce en application du premier alinĂ©a de l'article L. 214-2 du code de l'urbanisme, le bail du local ou de l'immeuble demeure soumis au prĂ©sent chapitre. Le dĂ©faut d'exploitation ne peut ĂȘtre invoquĂ© par le bailleur pour mettre fin au bail commercial dans le dĂ©lai prĂ©vu au mĂȘme article L. 214-2 pour sa rĂ©trocession Ă  un nouvel dispositions du prĂ©sent chapitre ne sont pas applicables aux baux emphytĂ©otiques, sauf en ce qui concerne la rĂ©vision du loyer. Toutefois, elles s'appliquent, dans les cas prĂ©vus aux articles L. 145-1 et L. 145-2, aux baux passĂ©s par les emphytĂ©otes, sous rĂ©serve que la durĂ©e du renouvellement consenti Ă  leurs sous-locataires n'ait pas pour effet de prolonger l'occupation des lieux au-delĂ  de la date d'expiration du bail 2 De la durĂ©e. Articles L145-4 Ă  L145-7-1La durĂ©e du contrat de location ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  neuf le preneur a la facultĂ© de donner congĂ© Ă  l'expiration d'une pĂ©riode triennale, au moins six mois Ă  l'avance, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ou par acte extrajudiciaire. Les baux conclus pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă  neuf ans, les baux des locaux construits en vue d'une seule utilisation, les baux des locaux Ă  usage exclusif de bureaux et ceux des locaux de stockage mentionnĂ©s au 3° du III de l'article 231 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts peuvent comporter des stipulations bailleur a la mĂȘme facultĂ©, dans les formes et dĂ©lai de l'article L. 145-9, s'il entend invoquer les dispositions des articles L. 145-18, L. 145-21, L. 145-23-1 et L. 145-24 afin de construire, de reconstruire ou de surĂ©lever l'immeuble existant, de rĂ©affecter le local d'habitation accessoire Ă  cet usage, de transformer Ă  usage principal d'habitation un immeuble existant par reconstruction, rĂ©novation ou rĂ©habilitation ou d'exĂ©cuter des travaux prescrits ou autorisĂ©s dans le cadre d'une opĂ©ration de restauration immobiliĂšre et en cas de dĂ©molition de l'immeuble dans le cadre d'un projet de renouvellement preneur ayant demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier de ses droits Ă  la retraite du rĂ©gime social auquel il est affiliĂ© ou ayant Ă©tĂ© admis au bĂ©nĂ©fice d'une pension d'invaliditĂ© attribuĂ©e dans le cadre de ce rĂ©gime social a la facultĂ© de donner congĂ© dans les formes et dĂ©lais prĂ©vus au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article. Il en est de mĂȘme pour ses ayants droit en cas de dĂ©cĂšs du dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent sont applicables Ă  l'associĂ© unique d'une entreprise unipersonnelle Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, ou au gĂ©rant majoritaire depuis au moins deux ans d'une sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, lorsque celle-ci est titulaire du parties peuvent, lors de l'entrĂ©e dans les lieux du preneur, dĂ©roger aux dispositions du prĂ©sent chapitre Ă  la condition que la durĂ©e totale du bail ou des baux successifs ne soit pas supĂ©rieure Ă  trois ans. A l'expiration de cette durĂ©e, les parties ne peuvent plus conclure un nouveau bail dĂ©rogeant aux dispositions du prĂ©sent chapitre pour exploiter le mĂȘme fonds dans les mĂȘmes Ă  l'expiration de cette durĂ©e, et au plus tard Ă  l'issue d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de l'Ă©chĂ©ance le preneur reste et est laissĂ© en possession, il s'opĂšre un nouveau bail dont l'effet est rĂ©glĂ© par les dispositions du prĂ©sent en est de mĂȘme, Ă  l'expiration de cette durĂ©e, en cas de renouvellement exprĂšs du bail ou de conclusion, entre les mĂȘmes parties, d'un nouveau bail pour le mĂȘme local. Les dispositions des deux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents ne sont pas applicables s'il s'agit d'une location Ă  caractĂšre le bail est conclu conformĂ©ment au premier alinĂ©a, un Ă©tat des lieux est Ă©tabli lors de la prise de possession des locaux par un locataire et lors de leur restitution, contradictoirement et amiablement par les parties ou par un tiers mandatĂ© par elles, et joint au contrat de location. Si l'Ă©tat des lieux ne peut ĂȘtre Ă©tabli dans les conditions prĂ©vues Ă  l'avant-dernier alinĂ©a, il est Ă©tabli par un huissier de justice, sur l'initiative de la partie la plus diligente, Ă  frais partagĂ©s par moitiĂ© entre le bailleur et le locataire. ConformĂ©ment Ă  la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, article 3, pour les baux conclus en application du premier alinĂ©a de l'article L. 145-5 avant l'entrĂ©e en vigueur de la prĂ©sente loi, les deux derniers alinĂ©as du mĂȘme article, dans leur rĂ©daction rĂ©sultant de la prĂ©sente loi, s'appliquent Ă  toute restitution d'un local dĂšs lors qu'un Ă©tat des lieux a Ă©tĂ© Ă©tabli lors de la prise de 21 de ladite loi prĂ©cise que les dispositions de l'article L. 145-5 telles qu'elles rĂ©sultent de l'article 3 de la loi n° 2014-626 sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre pas soumise au prĂ©sent chapitre la convention d'occupation prĂ©caire qui se caractĂ©rise, quelle que soit sa durĂ©e, par le fait que l'occupation des lieux n'est autorisĂ©e qu'Ă  raison de circonstances particuliĂšres indĂ©pendantes de la seule volontĂ© des bailleur d'un local Ă  usage commercial, industriel ou artisanal peut, au cours du bail originaire ou d'un bail renouvelĂ©, reprendre les lieux en tout ou partie pour exĂ©cuter des travaux nĂ©cessitant l'Ă©vacuation des lieux compris dans un secteur ou pĂ©rimĂštre prĂ©vu aux articles L. 313-4 et L. 313-4-2 du code de l'urbanisme et autorisĂ©s ou prescrits dans les conditions prĂ©vues auxdits articles, s'il offre de reporter le bail sur un local Ă©quivalent dans le mĂȘme immeuble ou dans un autre immeuble. Cette offre prĂ©cise les caractĂ©ristiques du local offert, lequel doit permettre la continuation de l'exercice de l'activitĂ© antĂ©rieure du locataire. L'offre doit ĂȘtre notifiĂ©e un an Ă  l'avance. Le locataire doit, dans un dĂ©lai de deux mois, soit faire connaĂźtre son acceptation, soit saisir des motifs de son refus la juridiction compĂ©tente, faute de quoi il est rĂ©putĂ© avoir acceptĂ© l'offre. L'article 41 de l'ordonnance n° 2005-1527 Ă©nonce " La prĂ©sente ordonnance entrera en vigueur Ă  des dates fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat et au plus tard le 1er juillet 2007. " Le dĂ©cret n° 2007-18 du 5 janvier 2007, en son article 26 fixe cette date au 1er juillet 2007, sous les rĂ©serves Ă©noncĂ©es dans ce mĂȘme article 26. En dernier lieu, l'article 72 de la loi n° 2007-209 du 19 fĂ©vrier 2007 reporte la date limite d'entrĂ©e en vigueur de l'ordonnance au 1er octobre locataire dont le bail est reportĂ© a droit Ă  une indemnitĂ© de dĂ©possession qui comprend l'indemnisation des consĂ©quences dommageables de la privation temporaire de jouissance, compte tenu, s'il y a lieu, de l'installation provisoire rĂ©alisĂ©e aux frais du bailleur et du remboursement de ses frais normaux de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation. Lorsque l'offre a Ă©tĂ© acceptĂ©e ou reconnue valable par la juridiction compĂ©tente, et aprĂšs l'expiration du dĂ©lai d'un an Ă  compter de la ratification de l'offre, le locataire doit quitter les lieux dĂšs la mise Ă  la disposition effective du local offert et le versement d'une indemnitĂ© provisionnelle dont le montant est fixĂ© dans les formes prĂ©vues Ă  l'article L. prix et les conditions accessoires du bail peuvent ĂȘtre modifiĂ©s Ă  la demande de la partie la plus baux commerciaux signĂ©s entre les propriĂ©taires et les exploitants de rĂ©sidences de tourisme mentionnĂ©es Ă  l'article L. 321-1 du code du tourisme sont d'une durĂ©e de neuf ans minimum, sans possibilitĂ© de rĂ©siliation Ă  l'expiration d'une pĂ©riode 3 Du renouvellement. Articles L145-8 Ă  L145-12Le droit au renouvellement du bail ne peut ĂȘtre invoquĂ© que par le propriĂ©taire du fonds qui est exploitĂ© dans les lieux. Le fonds transformĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, dans les conditions prĂ©vues Ă  la section 8 du prĂ©sent chapitre, doit, sauf motifs lĂ©gitimes, avoir fait l'objet d'une exploitation effective au cours des trois annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la date d'expiration du bail ou de sa prolongation telle qu'elle est prĂ©vue Ă  l'article L. 145-9, cette derniĂšre date Ă©tant soit la date pour laquelle le congĂ© a Ă©tĂ© donnĂ©, soit, si une demande de renouvellement a Ă©tĂ© faite, le premier jour du trimestre civil qui suit cette dĂ©rogation aux articles 1736 et 1737 du code civil, les baux de locaux soumis au prĂ©sent chapitre ne cessent que par l'effet d'un congĂ© donnĂ© six mois Ă  l'avance ou d'une demande de renouvellement. A dĂ©faut de congĂ© ou de demande de renouvellement, le bail fait par Ă©crit se prolonge tacitement au-delĂ  du terme fixĂ© par le contrat. Au cours de la tacite prolongation, le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© au moins six mois Ă  l'avance et pour le dernier jour du trimestre civil. Le bail dont la durĂ©e est subordonnĂ©e Ă  un Ă©vĂ©nement dont la rĂ©alisation autorise le bailleur Ă  demander la rĂ©siliation ne cesse, au-delĂ  de la durĂ©e de neuf ans, que par l'effet d'une notification faite six mois Ă  l'avance et pour le dernier jour du trimestre civil. Cette notification doit mentionner la rĂ©alisation de l'Ă©vĂ©nement prĂ©vu au contrat. S'agissant d'un bail comportant plusieurs pĂ©riodes, si le bailleur dĂ©nonce le bail Ă  la fin des neuf premiĂšres annĂ©es ou Ă  l'expiration de l'une des pĂ©riodes suivantes, le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© dans les dĂ©lais prĂ©vus Ă  l'alinĂ©a premier ci-dessus. Le congĂ© doit ĂȘtre donnĂ© par acte extrajudiciaire. Il doit, Ă  peine de nullitĂ©, prĂ©ciser les motifs pour lesquels il est donnĂ© et indiquer que le locataire qui entend, soit contester le congĂ©, soit demander le paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction, doit saisir le tribunal avant l'expiration d'un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la date pour laquelle le congĂ© a Ă©tĂ© dĂ©faut de congĂ©, le locataire qui veut obtenir le renouvellement de son bail doit en faire la demande soit dans les six mois qui prĂ©cĂšdent l'expiration du bail, soit, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  tout moment au cours de sa prolongation. La demande en renouvellement doit ĂȘtre notifiĂ©e au bailleur par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception . Sauf stipulations ou notifications contraires de la part de celui-ci, elle peut, aussi bien qu'Ă  lui-mĂȘme, lui ĂȘtre valablement adressĂ©e en la personne du gĂ©rant, lequel est rĂ©putĂ© avoir qualitĂ© pour la recevoir. S'il y a plusieurs propriĂ©taires, la demande adressĂ©e Ă  l'un d'eux vaut, sauf stipulations ou notifications contraires, Ă  l'Ă©gard de tous. Elle doit, Ă  peine de nullitĂ©, reproduire les termes de l'alinĂ©a ci-dessous. Dans les trois mois de la notification de la demande en renouvellement, le bailleur doit, par acte extrajudiciaire, faire connaĂźtre au demandeur s'il refuse le renouvellement en prĂ©cisant les motifs de ce refus. A dĂ©faut d'avoir fait connaĂźtre ses intentions dans ce dĂ©lai, le bailleur est rĂ©putĂ© avoir acceptĂ© le principe du renouvellement du bail prĂ©cĂ©dent. L'acte extrajudiciaire notifiant le refus de renouvellement doit, Ă  peine de nullitĂ©, indiquer que le locataire qui entend, soit contester le refus de renouvellement, soit demander le paiement d'une indemnitĂ© d'Ă©viction, doit saisir le tribunal avant l'expiration d'un dĂ©lai de deux ans Ă  compter de la date Ă  laquelle est signifiĂ© le refus de bailleur qui, sans ĂȘtre opposĂ© au principe du renouvellement, dĂ©sire obtenir une modification du prix du bail doit, dans le congĂ© prĂ©vu Ă  l'article L. 145-9 ou dans la rĂ©ponse Ă  la demande de renouvellement prĂ©vue Ă  l'article L. 145-10, faire connaĂźtre le loyer qu'il propose, faute de quoi le nouveau prix n'est dĂ» qu'Ă  compter de la demande qui en est faite ultĂ©rieurement suivant des modalitĂ©s dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d' durĂ©e du bail renouvelĂ© est de neuf ans sauf accord des parties pour une durĂ©e plus longue. Les dispositions des deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article L. 145-4 sont applicables au cours du bail renouvelĂ©. Le nouveau bail prend effet Ă  compter de l'expiration du bail prĂ©cĂ©dent, ou, le cas Ă©chĂ©ant, de sa prolongation, cette derniĂšre date Ă©tant soit celle pour laquelle le congĂ© a Ă©tĂ© donnĂ©, soit, si une demande de renouvellement a Ă©tĂ© faite, le premier jour du trimestre civil qui suit cette demande. Toutefois, lorsque le bailleur a notifiĂ©, soit par un congĂ©, soit par un refus de renouvellement, son intention de ne pas renouveler le bail, et si, par la suite, il dĂ©cide de le renouveler, le nouveau bail prend effet Ă  partir du jour oĂč cette acceptation a Ă©tĂ© notifiĂ©e au locataire par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Article L145-13 abrogĂ© Sous rĂ©serve des dispositions de la loi du 28 mai 1943 relative Ă  l'application aux Ă©trangers des lois en matiĂšre de baux Ă  loyer et de baux Ă  ferme, les dispositions de la prĂ©sente section ne peuvent ĂȘtre invoquĂ©es par des commerçants, industriels ou personnes immatriculĂ©es au rĂ©pertoire des mĂ©tiers de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, agissant directement ou par personne interposĂ©e, Ă  moins que, pendant les guerres de 1914 et de 1939, ils n'aient combattu dans les armĂ©es françaises ou alliĂ©es, ou qu'ils n'aient des enfants ayant la qualitĂ© de Français. L'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent n'est pas applicable aux ressortissants d'un Etat membre de la CommunautĂ© europĂ©enne ou d'un Etat partie Ă  l'accord sur l'Espace Ă©conomique 4 Du refus de renouvellement. Articles L145-14 Ă  L145-30Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prĂ©vues aux articles L. 145-17 et suivants, payer au locataire Ă©vincĂ© une indemnitĂ© dite d'Ă©viction Ă©gale au prĂ©judice causĂ© par le dĂ©faut de renouvellement. Cette indemnitĂ© comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce, dĂ©terminĂ©e suivant les usages de la profession, augmentĂ©e Ă©ventuellement des frais normaux de dĂ©mĂ©nagement et de rĂ©installation, ainsi que des frais et droits de mutation Ă  payer pour un fonds de mĂȘme valeur, sauf dans le cas oĂč le propriĂ©taire fait la preuve que le prĂ©judice est Ă©galement rĂ©putĂ©es non Ă©crites, quelle qu'en soit la forme, les conventions tendant Ă  interdire au locataire de cĂ©der son bail ou les droits qu'il tient du prĂ©sent chapitre Ă  l'acquĂ©reur de son fonds de commerce ou de son entreprise ou au bĂ©nĂ©ficiaire du transfert universel de son patrimoine cas de fusion ou de scission de sociĂ©tĂ©s, en cas de transmission universelle de patrimoine d'une sociĂ©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 1844-5 du code civil ou en cas d'apport d'une partie de l'actif d'une sociĂ©tĂ© rĂ©alisĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 236-6-1, L. 236-22 et L. 236-24 du prĂ©sent code, la sociĂ©tĂ© issue de la fusion, la sociĂ©tĂ© dĂ©signĂ©e par le contrat de scission ou, Ă  dĂ©faut, les sociĂ©tĂ©s issues de la scission, la sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaire de la transmission universelle de patrimoine ou la sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaire de l'apport sont, nonobstant toute stipulation contraire, substituĂ©es Ă  celle au profit de laquelle le bail Ă©tait consenti dans tous les droits et obligations dĂ©coulant de ce cas de cession ou dans les cas prĂ©vus au deuxiĂšme alinĂ©a, si l'obligation de garantie ne peut plus ĂȘtre assurĂ©e dans les termes de la convention, le tribunal peut y substituer toutes garanties qu'il juge au I de l'article 19 de la loi n° 2022-172 du 14 fĂ©vrier 2022, ces dispositions entrent en vigueur Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la promulgation de la prĂ©sente la cession du bail commercial est accompagnĂ©e d'une clause de garantie du cĂ©dant au bĂ©nĂ©fice du bailleur, ce dernier informe le cĂ©dant de tout dĂ©faut de paiement du locataire dans le dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la date Ă  laquelle la somme aurait dĂ» ĂȘtre acquittĂ©e par celui-ci. Si la cession du bail commercial s'accompagne d'une clause de garantie du cĂ©dant au bĂ©nĂ©fice du bailleur, celui-ci ne peut l'invoquer que durant trois ans Ă  compter de la cession dudit bail. bailleur peut refuser le renouvellement du bail sans ĂȘtre tenu au paiement d'aucune indemnitĂ© 1° S'il justifie d'un motif grave et lĂ©gitime Ă  l'encontre du locataire sortant. Toutefois, s'il s'agit soit de l'inexĂ©cution d'une obligation, soit de la cessation sans raison sĂ©rieuse et lĂ©gitime de l'exploitation du fonds, compte tenu des dispositions de l'article L. 145-8, l'infraction commise par le preneur ne peut ĂȘtre invoquĂ©e que si elle s'est poursuivie ou renouvelĂ©e plus d'un mois aprĂšs mise en demeure du bailleur d'avoir Ă  la faire cesser. Cette mise en demeure doit, Ă  peine de nullitĂ©, ĂȘtre effectuĂ©e par acte extrajudiciaire, prĂ©ciser le motif invoquĂ© et reproduire les termes du prĂ©sent alinĂ©a ; 2° S'il est Ă©tabli que l'immeuble doit ĂȘtre totalement ou partiellement dĂ©moli comme Ă©tant en Ă©tat d'insalubritĂ© reconnue par l'autoritĂ© administrative ou s'il est Ă©tabli qu'il ne peut plus ĂȘtre occupĂ© sans danger en raison de son Ă©tat. cas de reconstruction par le propriĂ©taire ou son ayant droit d'un nouvel immeuble comprenant des locaux commerciaux, le locataire a droit de prioritĂ© pour louer dans l'immeuble reconstruit, sous les conditions prĂ©vues par les articles L. 145-19 et L. bailleur a le droit de refuser le renouvellement du bail pour construire ou reconstruire l'immeuble existant, Ă  charge de payer au locataire Ă©vincĂ© l'indemnitĂ© d'Ă©viction prĂ©vue Ă  l'article L. 145-14. Il en est de mĂȘme pour effectuer des travaux nĂ©cessitant l'Ă©vacuation des lieux compris dans un secteur ou pĂ©rimĂštre prĂ©vu aux articles L. 313-4 et L. 313-4-2 du code de l'urbanisme et autorisĂ©s ou prescrits dans les conditions prĂ©vues audits articles. Toutefois, le bailleur peut se soustraire au paiement de cette indemnitĂ© en offrant au locataire Ă©vincĂ© un local correspondant Ă  ses besoins et possibilitĂ©s, situĂ© Ă  un emplacement Ă©quivalent. Le cas Ă©chĂ©ant, le locataire perçoit une indemnitĂ© compensatrice de sa privation temporaire de jouissance et de la moins-value de son fonds. Il est en outre remboursĂ© de ses frais normaux de dĂ©mĂ©nagement et d'emmĂ©nagement. Lorsque le bailleur invoque le bĂ©nĂ©fice du prĂ©sent article, il doit, dans l'acte de refus de renouvellement ou dans le congĂ©, viser les dispositions de l'alinĂ©a 3 et prĂ©ciser les nouvelles conditions de location. Le locataire doit, dans un dĂ©lai de trois mois, soit faire connaĂźtre par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception son acceptation, soit saisir la juridiction compĂ©tente dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 145-58. Si les parties sont seulement en dĂ©saccord sur les conditions du nouveau bail, celles-ci sont fixĂ©es selon la procĂ©dure prĂ©vue Ă  l'article L. bĂ©nĂ©ficier du droit de prioritĂ© prĂ©vu Ă  l'article L. 145-17, le locataire doit, en quittant les lieux ou, au plus tard dans les trois mois qui suivent, notifier sa volontĂ© d'en user au propriĂ©taire, par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, en lui faisant connaĂźtre son nouveau domicile ; il doit notifier de mĂȘme, sous peine de dĂ©chĂ©ance, tout nouveau changement de domicile. Le propriĂ©taire qui a reçu une telle notification doit, avant de louer ou d'occuper lui-mĂȘme un nouveau local, aviser de la mĂȘme maniĂšre le locataire qu'il est prĂȘt Ă  lui consentir un nouveau bail. A dĂ©faut d'accord entre les parties sur les conditions de ce bail, celles-ci sont dĂ©terminĂ©es selon la procĂ©dure prĂ©vue Ă  l'article L. locataire a un dĂ©lai de trois mois pour se prononcer ou saisir la juridiction compĂ©tente. Ce dĂ©lai doit, Ă  peine de nullitĂ©, ĂȘtre indiquĂ© dans la notification visĂ©e Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. PassĂ© ce dĂ©lai, le propriĂ©taire peut disposer du local. Le propriĂ©taire qui ne se conformerait pas aux dispositions des alinĂ©as prĂ©cĂ©dents est passible, sur demande de son locataire, du paiement Ă  ce dernier de l'immeuble reconstruit, dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 145-17, possĂšde une superficie supĂ©rieure Ă  celle de l'immeuble primitif, le droit de prioritĂ© est limitĂ© Ă  des locaux possĂ©dant une superficie Ă©quivalente Ă  celle des locaux prĂ©cĂ©demment occupĂ©s ou susceptibles de satisfaire aux mĂȘmes besoins commerciaux que ces derniers. Lorsque l'immeuble reconstruit ne permet pas la rĂ©installation de tous les occupants, la prĂ©fĂ©rence est accordĂ©e aux locataires titulaires des baux les plus anciens qui ont fait connaĂźtre leur intention d'occuper les lieux. Le propriĂ©taire peut Ă©galement diffĂ©rer pendant une durĂ©e maximum de trois ans le renouvellement du bail, s'il se propose de surĂ©lever l'immeuble et si cette surĂ©lĂ©vation rend nĂ©cessaire l'Ă©viction temporaire du locataire. Celui-ci a droit, dans ce cas, Ă  une indemnitĂ© Ă©gale au prĂ©judice subi sans pouvoir excĂ©der trois ans de loyer. Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail exclusivement sur la partie concernant les locaux d'habitation accessoires des locaux commerciaux pour habiter lui-mĂȘme ceux-ci ou les faire habiter par son conjoint, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, Ă  condition que le bĂ©nĂ©ficiaire de la reprise ne dispose pas d'une habitation correspondant Ă  ses besoins normaux et Ă  ceux des membres de sa famille vivant habituellement ou domiciliĂ©s avec lui. Toutefois, la reprise dans les conditions ci-dessus indiquĂ©es ne peut ĂȘtre exercĂ©e sur des locaux affectĂ©s Ă  usage d'hĂŽtel ou de location en meublĂ©, ni sur des locaux Ă  usage hospitalier ou d'enseignement. De mĂȘme, la reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e lorsque le locataire Ă©tablit que la privation de jouissance des locaux d'habitation apporte un trouble grave Ă  l'exploitation du fonds ou lorsque les locaux commerciaux et les locaux d'habitation forment un tout indivisible. Lorsque l'immeuble a Ă©tĂ© acquis Ă  titre onĂ©reux, le bailleur ne peut bĂ©nĂ©ficier des dispositions du prĂ©sent article que si son acte d'acquisition a date certaine plus de six ans avant le refus de renouvellement. Le bĂ©nĂ©ficiaire du droit de reprise est tenu de mettre Ă  la disposition du locataire dont il reprend le local, le logement qui, le cas Ă©chĂ©ant, pourrait ĂȘtre rendu vacant par l'exercice de ce droit. Dans le cas de reprise partielle prĂ©vu au prĂ©sent article, le loyer du bail renouvelĂ© tient compte du prĂ©judice causĂ© au locataire ou Ă  son ayant droit dans l'exercice de son activitĂ©. Sauf motif lĂ©gitime, le bĂ©nĂ©ficiaire de la reprise doit occuper personnellement les lieux dans un dĂ©lai de six mois Ă  dater du dĂ©part du locataire Ă©vincĂ© et pendant une durĂ©e minimum de six ans, faute de quoi le locataire Ă©vincĂ© a droit Ă  une indemnitĂ© d'Ă©viction en rapport avec l'importance des locaux repris. Article L145-23 abrogĂ© Les dispositions de l'article L. 145-22 ne sont pas applicables aux bailleurs de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, agissant directement ou par personne interposĂ©e, Ă  moins que, pendant les guerres de 1914 et de 1939, ils n'aient combattu dans les armĂ©es françaises ou alliĂ©es, ou qu'ils n'aient des enfants ayant la qualitĂ© de Français. L'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent n'est pas applicable aux ressortissants d'un Etat membre de la CommunautĂ© europĂ©enne ou d'un Etat partie Ă  l'accord sur l'Espace Ă©conomique bailleur peut, Ă  l'expiration d'une pĂ©riode triennale, dans les formes prĂ©vues par l'article L. 145-9 et au moins six mois Ă  l'avance, reprendre les locaux d'habitation louĂ©s accessoirement aux locaux commerciaux s'ils ne sont pas affectĂ©s Ă  cet usage d'habitation. La reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e que si, aprĂšs un dĂ©lai de six mois suivant le congĂ© dĂ©livrĂ© Ă  cet effet, les locaux ne sont pas utilisĂ©s Ă  usage d'habitation. Toutefois, la reprise dans les conditions indiquĂ©es au premier alinĂ©a ne peut ĂȘtre exercĂ©e sur des locaux affectĂ©s Ă  usage d'hĂŽtel ou de location en meublĂ©, ni sur des locaux Ă  usage hospitalier ou d'enseignement. De mĂȘme, la reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e lorsque le locataire Ă©tablit que la privation de jouissance des locaux d'habitation apporte un trouble grave Ă  l'exploitation du fonds ou lorsque les locaux commerciaux et les locaux d'habitation forment un tout indivisible. Dans le cas de reprise partielle prĂ©vu au prĂ©sent article, le loyer du bail est diminuĂ© pour tenir compte des surfaces retranchĂ©es sans que cette reprise puisse en elle-mĂȘme constituer une modification notable des Ă©lĂ©ments de la valeur locative mentionnĂ©e Ă  l'article L. droit au renouvellement n'est pas opposable au propriĂ©taire qui a obtenu un permis de construire un local d'habitation sur tout ou partie d'un des terrains visĂ©s au 2° de l'article L. 145-1. Ce droit de reprise ne peut, en tout Ă©tat de cause, ĂȘtre exercĂ© que sur la partie du terrain indispensable Ă  la construction. S'il a pour effet d'entraĂźner obligatoirement la cessation de l'exploitation commerciale, industrielle ou artisanale, les dispositions de l'article L. 145-18 sont propriĂ©taire ou le principal locataire qui, en mĂȘme temps qu'il est bailleur des lieux, est le vendeur du fonds de commerce qui y est exploitĂ© et qui a reçu le prix intĂ©gral ne peut refuser le renouvellement qu'Ă  la charge de payer l'indemnitĂ© d'Ă©viction prĂ©vue Ă  l'article L. 145-14, sauf s'il justifie d'un motif reconnu grave et lĂ©gitime Ă  l'encontre du renouvellement des baux concernant des immeubles appartenant Ă  l'Etat, aux collectivitĂ©s territoriales et aux Ă©tablissements publics ne peut ĂȘtre refusĂ© sans que la collectivitĂ© propriĂ©taire soit tenue au paiement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction prĂ©vue Ă  l'article L. 145-14, mĂȘme si son refus est justifiĂ© par une raison d'utilitĂ© cas oĂč il viendrait Ă  ĂȘtre Ă©tabli Ă  la charge du bailleur qu'il n'a exercĂ© les droits qui lui sont confĂ©rĂ©s aux articles L. 145-17 et suivants qu'en vue de faire Ă©chec frauduleusement aux droits du locataire, notamment par des opĂ©rations de location et de revente, que ces opĂ©rations aient un caractĂšre civil ou commercial, le locataire a droit Ă  une indemnitĂ© Ă©gale au montant du prĂ©judice locataire pouvant prĂ©tendre Ă  une indemnitĂ© d'Ă©viction ne peut ĂȘtre obligĂ© de quitter les lieux avant de l'avoir reçue. Jusqu'au paiement de cette indemnitĂ©, il a droit au maintien dans les lieux aux conditions et clauses du contrat de bail expirĂ©. Toutefois, l'indemnitĂ© d'occupation est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions des sections 6 et 7, compte tenu de tous Ă©lĂ©ments d'apprĂ©ciation. Par dĂ©rogation au prĂ©cĂ©dent alinĂ©a, dans le seul cas prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article L. 145-18, le locataire doit quitter les lieux dĂšs le versement d'une indemnitĂ© provisionnelle fixĂ©e par le prĂ©sident du tribunal judiciaire statuant au vu d'une expertise prĂ©alablement ordonnĂ©e dans les formes fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat, en application de l'article L. Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier cas d'Ă©viction, les lieux doivent ĂȘtre remis au bailleur Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de trois mois suivant la date du versement de l'indemnitĂ© d'Ă©viction au locataire lui-mĂȘme ou de la notification Ă  celui-ci du versement de l'indemnitĂ© Ă  un sĂ©questre. A dĂ©faut d'accord entre les parties, le sĂ©questre est nommĂ© par le jugement prononçant condamnation au paiement de l'indemnitĂ© ou Ă  dĂ©faut par simple ordonnance sur est versĂ©e par le sĂ©questre au locataire sur sa seule quittance, s'il n'y a pas d'opposition des crĂ©anciers et contre remise des clĂ©s du local vide, sur justification du paiement des impĂŽts, des loyers et sous rĂ©serve des rĂ©parations cas de non-remise des clĂ©s Ă  la date fixĂ©e et aprĂšs mise en demeure, le sĂ©questre retient 1 % par jour de retard sur le montant de l'indemnitĂ© et restitue cette retenue au bailleur sur sa seule quittance. Lorsque le dĂ©lai de quinzaine prĂ©vu Ă  l'article L. 145-58 a pris fin sans que le bailleur ait usĂ© de son droit de repentir, l'indemnitĂ© d'Ă©viction doit ĂȘtre versĂ©e au locataire ou, Ă©ventuellement, Ă  un sĂ©questre, dans un dĂ©lai de trois mois Ă  compter de la date d'un commandement fait par acte extrajudiciaire qui doit, Ă  peine de nullitĂ©, reproduire le prĂ©sent 5 De la sous-location. Articles L145-31 Ă  L145-32Sauf stipulation contraire au bail ou accord du bailleur, toute sous-location totale ou partielle est interdite. En cas de sous-location autorisĂ©e, le propriĂ©taire est appelĂ© Ă  concourir Ă  l'acte. Lorsque le loyer de la sous-location est supĂ©rieur au prix de la location principale, le propriĂ©taire a la facultĂ© d'exiger une augmentation correspondante du loyer de la location principale, augmentation qui, Ă  dĂ©faut d'accord entre les parties, est dĂ©terminĂ©e selon une procĂ©dure fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Etat, en application des dispositions de l'article L. locataire doit faire connaĂźtre au propriĂ©taire son intention de sous-louer par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Dans les quinze jours de la rĂ©ception de cet avis, le propriĂ©taire doit faire connaĂźtre s'il entend concourir Ă  l'acte. Si, malgrĂ© l'autorisation prĂ©vue au premier alinĂ©a, le bailleur refuse ou s'il omet de rĂ©pondre, il est passĂ© sous-locataire peut demander le renouvellement de son bail au locataire principal dans la mesure des droits que ce dernier tient lui-mĂȘme du propriĂ©taire. Le bailleur est appelĂ© Ă  concourir Ă  l'acte, comme il est prĂ©vu Ă  l'article L. 145-31. A l'expiration du bail principal, le propriĂ©taire n'est tenu au renouvellement que s'il a, expressĂ©ment ou tacitement, autorisĂ© ou agréé la sous-location et si, en cas de sous-location partielle, les lieux faisant l'objet du bail principal ne forment pas un tout indivisible matĂ©riellement ou dans la commune intention des 6 Du loyer. Articles L145-33 Ă  L145-40 Le montant des loyers des baux renouvelĂ©s ou rĂ©visĂ©s doit correspondre Ă  la valeur locative. A dĂ©faut d'accord, cette valeur est dĂ©terminĂ©e d'aprĂšs 1 Les caractĂ©ristiques du local considĂ©rĂ© ; 2 La destination des lieux ; 3 Les obligations respectives des parties ; 4 Les facteurs locaux de commercialitĂ© ; 5 Les prix couramment pratiquĂ©s dans le voisinage ; Un dĂ©cret en Conseil d'Etat prĂ©cise la consistance de ces moins d'une modification notable des Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s aux 1° Ă  4° de l'article L. 145-33, le taux de variation du loyer applicable lors de la prise d'effet du bail Ă  renouveler, si sa durĂ©e n'est pas supĂ©rieure Ă  neuf ans, ne peut excĂ©der la variation, intervenue depuis la fixation initiale du loyer du bail expirĂ©, de l'indice trimestriel des loyers commerciaux ou de l'indice trimestriel des loyers des activitĂ©s tertiaires mentionnĂ©s aux premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l'article L. 112-2 du code monĂ©taire et financier, publiĂ©s par l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques. A dĂ©faut de clause contractuelle fixant le trimestre de rĂ©fĂ©rence de cet indice, il y a lieu de prendre en compte la variation de l'indice trimestriel des loyers commerciaux ou de l'indice trimestriel des loyers des activitĂ©s tertiaires, calculĂ©e sur la pĂ©riode de neuf ans antĂ©rieure au dernier indice publiĂ©. En cas de renouvellement postĂ©rieur Ă  la date initialement prĂ©vue d'expiration du bail, cette variation est calculĂ©e Ă  partir du dernier indice publiĂ©, pour une pĂ©riode d'une durĂ©e Ă©gale Ă  celle qui s'est Ă©coulĂ©e entre la date initiale du bail et la date de son renouvellement effectif. Les dispositions de l'alinĂ©a ci-dessus ne sont plus applicables lorsque, par l'effet d'une tacite prolongation, la durĂ©e du bail excĂšde douze cas de modification notable des Ă©lĂ©ments mentionnĂ©s aux 1° Ă  4° de l'article L. 145-33 ou s'il est fait exception aux rĂšgles de plafonnement par suite d'une clause du contrat relative Ă  la durĂ©e du bail, la variation de loyer qui en dĂ©coule ne peut conduire Ă  des augmentations supĂ©rieures, pour une annĂ©e, Ă  10 % du loyer acquittĂ© au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. ConformĂ©ment au 21 II de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, les prĂ©sentes dispositions sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre litiges nĂ©s de l'application des articles L. 145-34 et L. 145-38 ainsi que ceux relatifs aux charges et aux travaux peuvent ĂȘtre soumis Ă  une commission dĂ©partementale de conciliation composĂ©e de bailleurs et de locataires en nombre Ă©gal et de personnes qualifiĂ©es. La commission s'efforce de concilier les parties et rend un avis. Si la juridiction est saisie parallĂšlement Ă  la commission compĂ©tente par l'une ou l'autre des parties, elle ne peut statuer tant que l'avis de la commission n'est pas rendu. La commission est dessaisie si elle n'a pas statuĂ© dans un dĂ©lai de trois mois. La composition de la commission, le mode de dĂ©signation de ses membres et ses rĂšgles de fonctionnement sont fixĂ©s par Ă©lĂ©ments permettant de dĂ©terminer le prix des baux des terrains, des locaux construits en vue d'une seule utilisation et des locaux Ă  usage exclusif de bureaux sont fixĂ©s par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Le prix du bail des locaux construits ou amĂ©nagĂ©s en vue d'une utilisation comme Ă©tablissement de spectacles cinĂ©matographiques au sens de l'article L. 212-2 du code du cinĂ©ma et de l'image animĂ©e est, par dĂ©rogation aux articles L. 145-33 et suivants du prĂ©sent code, dĂ©terminĂ© selon les seuls usages observĂ©s dans la branche d'activitĂ© loyers des baux d'immeubles ou de locaux rĂ©gis par les dispositions du prĂ©sent chapitre, renouvelĂ©s ou non, peuvent ĂȘtre rĂ©visĂ©s Ă  la demande de l'une ou de l'autre des parties sous les rĂ©serves prĂ©vues aux articles L. 145-38 et L. 145-39 et dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d' demande en rĂ©vision ne peut ĂȘtre formĂ©e que trois ans au moins aprĂšs la date d'entrĂ©e en jouissance du locataire ou aprĂšs le point de dĂ©part du bail renouvelĂ©. La rĂ©vision du loyer prend effet Ă  compter de la date de la demande en rĂ©vision. De nouvelles demandes peuvent ĂȘtre formĂ©es tous les trois ans Ă  compter du jour oĂč le nouveau prix sera applicable. Par dĂ©rogation aux dispositions de l'article L. 145-33, et Ă  moins que ne soit rapportĂ©e la preuve d'une modification matĂ©rielle des facteurs locaux de commercialitĂ© ayant entraĂźnĂ© par elle-mĂȘme une variation de plus de 10 % de la valeur locative, la majoration ou la diminution de loyer consĂ©cutive Ă  une rĂ©vision triennale ne peut excĂ©der la variation de l'indice trimestriel des loyers commerciaux ou de l'indice trimestriel des loyers des activitĂ©s tertiaires mentionnĂ©s aux premier et deuxiĂšme alinĂ©as de l'article L. 112-2 du code monĂ©taire et financier, intervenue depuis la derniĂšre fixation amiable ou judiciaire du loyer. Dans le cas oĂč cette preuve est rapportĂ©e, la variation de loyer qui en dĂ©coule ne peut conduire Ă  des augmentations supĂ©rieures, pour une annĂ©e, Ă  10 % du loyer acquittĂ© au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. En aucun cas il n'est tenu compte, pour le calcul de la valeur locative, des investissements du preneur ni des plus ou moins-values rĂ©sultant de sa gestion pendant la durĂ©e du bail en au 21 II de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, les prĂ©sentes dispositions sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre outre, et par dĂ©rogation Ă  l'article L. 145-38, si le bail est assorti d'une clause d'Ă©chelle mobile, la rĂ©vision peut ĂȘtre demandĂ©e chaque fois que, par le jeu de cette clause, le loyer se trouve augmentĂ© ou diminuĂ© de plus d'un quart par rapport au prix prĂ©cĂ©demment fixĂ© contractuellement ou par dĂ©cision judiciaire. La variation de loyer qui dĂ©coule de cette rĂ©vision ne peut conduire Ă  des augmentations supĂ©rieures, pour une annĂ©e, Ă  10 % du loyer acquittĂ© au cours de l'annĂ©e au 21 II de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, les prĂ©sentes dispositions sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre 2014. Les loyers payĂ©s d'avance, sous quelque forme que ce soit, et mĂȘme Ă  titre de garantie, portent intĂ©rĂȘt au profit du locataire, au taux pratiquĂ© par la Banque de France pour les avances sur titres, pour les sommes excĂ©dant celle qui correspond au prix du loyer de plus de deux 6 bis De l'Ă©tat des lieux, des charges locatives et des impĂŽts Articles L145-40-1 Ă  L145-40-2Lors de la prise de possession des locaux par le locataire en cas de conclusion d'un bail, de cession du droit au bail, de cession ou de mutation Ă  titre gratuit du fonds et lors de la restitution des locaux, un Ă©tat des lieux est Ă©tabli contradictoirement et amiablement par le bailleur et le locataire ou par un tiers mandatĂ© par eux. L'Ă©tat des lieux est joint au contrat de location ou, Ă  dĂ©faut, conservĂ© par chacune des parties. Si l'Ă©tat des lieux ne peut ĂȘtre Ă©tabli dans les conditions prĂ©vues au premier alinĂ©a, il est Ă©tabli par un huissier de justice, sur l'initiative de la partie la plus diligente, Ă  frais partagĂ©s par moitiĂ© entre le bailleur et le locataire. Le bailleur qui n'a pas fait toutes diligences pour la rĂ©alisation de l'Ă©tat des lieux ne peut invoquer la prĂ©somption de l'article 1731 du code contrat de location comporte un inventaire prĂ©cis et limitatif des catĂ©gories de charges, impĂŽts, taxes et redevances liĂ©s Ă  ce bail, comportant l'indication de leur rĂ©partition entre le bailleur et le locataire. Cet inventaire donne lieu Ă  un Ă©tat rĂ©capitulatif annuel adressĂ© par le bailleur au locataire dans un dĂ©lai fixĂ© par voie rĂ©glementaire. En cours de bail, le bailleur informe le locataire des charges, impĂŽts, taxes et redevances nouveaux. Lors de la conclusion du contrat de location, puis tous les trois ans, le bailleur communique Ă  chaque locataire 1° Un Ă©tat prĂ©visionnel des travaux qu'il envisage de rĂ©aliser dans les trois annĂ©es suivantes, assorti d'un budget prĂ©visionnel ; 2° Un Ă©tat rĂ©capitulatif des travaux qu'il a rĂ©alisĂ©s dans les trois annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, prĂ©cisant leur coĂ»t. Dans un ensemble immobilier comportant plusieurs locataires, le contrat de location prĂ©cise la rĂ©partition des charges ou du coĂ»t des travaux entre les diffĂ©rents locataires occupant cet ensemble. Cette rĂ©partition est fonction de la surface exploitĂ©e. Le montant des impĂŽts, taxes et redevances pouvant ĂȘtre imputĂ©s au locataire correspond strictement au local occupĂ© par chaque locataire et Ă  la quote-part des parties communes nĂ©cessaires Ă  l'exploitation de la chose louĂ©e. En cours de bail, le bailleur est tenu d'informer les locataires de tout Ă©lĂ©ment susceptible de modifier la rĂ©partition des charges entre locataires. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les modalitĂ©s d'application du prĂ©sent article. Il prĂ©cise les charges, les impĂŽts, taxes et redevances qui, en raison de leur nature, ne peuvent ĂȘtre imputĂ©s au locataire et les modalitĂ©s d'information des preneurs. ConformĂ©ment au 21 II de la loi n° 2014-626 du 18 juin 2014, les prĂ©sentes dispositions sont applicables aux contrats conclus ou renouvelĂ©s Ă  compter du 1er septembre 7 De la rĂ©siliation Articles L145-41 Ă  L145-46-1Toute clause insĂ©rĂ©e dans le bail prĂ©voyant la rĂ©siliation de plein droit ne produit effet qu'un mois aprĂšs un commandement demeurĂ© infructueux. Le commandement doit, Ă  peine de nullitĂ©, mentionner ce dĂ©lai. Les juges saisis d'une demande prĂ©sentĂ©e dans les formes et conditions prĂ©vues Ă  l'article 1343-5 du code civil peuvent, en accordant des dĂ©lais, suspendre la rĂ©alisation et les effets des clauses de rĂ©siliation, lorsque la rĂ©siliation n'est pas constatĂ©e ou prononcĂ©e par une dĂ©cision de justice ayant acquis l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e. La clause rĂ©solutoire ne joue pas, si le locataire se libĂšre dans les conditions fixĂ©es par le juge. Les clauses de rĂ©siliation de plein droit pour cessation d'activitĂ© cessent de produire effet pendant le temps nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation des transformations faites en application des dispositions de la section 8. Ce dĂ©lai ne saurait excĂ©der six mois Ă  dater de l'accord sur la dĂ©spĂ©cialisation ou de la dĂ©cision judiciaire l'autorisant. Sont dispensĂ©s de l'obligation d'exploiter pendant la durĂ©e de leur stage les commerçants et personnes immatriculĂ©es au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, locataires du local dans lequel est situĂ© leur fonds, qui sont admis Ă  suivre un stage de conversion ou un stage de promotion au sens de l'article L. 900-2 3° et 5° du code du travail, dont la durĂ©e minimum est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© et dont la durĂ©e maximum ne peut excĂ©der un an sauf s'il s'agit d'un stage dit de promotion bĂ©nĂ©ficiant de l'agrĂ©ment prĂ©vu Ă  l'article L. 961-3 dudit le cas oĂč, Ă  l'issue d'un des stages prĂ©vus Ă  l'article L. 145-43, le commerçant ou l'artisan quitte le local dont il est locataire pour convertir son activitĂ© en la transfĂ©rant dans un autre local ou pour prendre une activitĂ© salariĂ©e, la rĂ©siliation du bail intervient de plein droit et sans indemnitĂ© Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de trois mois Ă  partir du jour oĂč elle est signifiĂ©e au bailleur. Le redressement et la liquidation judiciaires n'entraĂźnent pas, de plein droit, la rĂ©siliation du bail des immeubles affectĂ©s Ă  l'industrie, au commerce ou Ă  l'artisanat du dĂ©biteur, y compris les locaux dĂ©pendant de ces immeubles et servant Ă  son habitation ou Ă  celle de sa famille. Toute stipulation contraire est rĂ©putĂ©e non n° 2005-845 du 26 juillet 2005 art. 165 II les rĂ©fĂ©rences faites au redressement judiciaire et au plan de redressement sont remplacĂ©es, respectivement, par des rĂ©fĂ©rences aux procĂ©dures de sauvegarde ou de redressement judiciaire, et aux plans de sauvegarde ou de redressement. Lorsqu'il est Ă  la fois propriĂ©taire de l'immeuble louĂ© et du fonds de commerce qui y est exploitĂ© et que le bail porte en mĂȘme temps sur les deux, le bailleur doit verser au locataire, Ă  son dĂ©part, une indemnitĂ© correspondant au profit qu'il peut retirer de la plus-value apportĂ©e soit au fonds, soit Ă  la valeur locative de l'immeuble par les amĂ©liorations matĂ©rielles effectuĂ©es par le locataire avec l'accord exprĂšs du le propriĂ©taire d'un local Ă  usage commercial ou artisanal envisage de vendre celui-ci, il en informe le locataire par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, ou remise en main propre contre rĂ©cĂ©pissĂ© ou Ă©margement. Cette notification doit, Ă  peine de nullitĂ©, indiquer le prix et les conditions de la vente envisagĂ©e. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Ce dernier dispose d'un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la rĂ©ception de cette offre pour se prononcer. En cas d'acceptation, le locataire dispose, Ă  compter de la date d'envoi de sa rĂ©ponse au bailleur, d'un dĂ©lai de deux mois pour la rĂ©alisation de la vente. Si, dans sa rĂ©ponse, il notifie son intention de recourir Ă  un prĂȘt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnĂ©e Ă  l'obtention du prĂȘt et le dĂ©lai de rĂ©alisation de la vente est portĂ© Ă  quatre Ă  l'expiration de ce dĂ©lai, la vente n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, l'acceptation de l'offre de vente est sans le cas oĂč le propriĂ©taire dĂ©cide de vendre Ă  des conditions ou Ă  un prix plus avantageux pour l'acquĂ©reur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas prĂ©alablement procĂ©dĂ©, notifier au locataire dans les formes prĂ©vues au premier alinĂ©a, Ă  peine de nullitĂ© de la vente, ces conditions et ce prix. Cette notification vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre de vente est valable pendant une durĂ©e d'un mois Ă  compter de sa rĂ©ception. L'offre qui n'a pas Ă©tĂ© acceptĂ©e dans ce dĂ©lai est locataire qui accepte l'offre ainsi notifiĂ©e dispose, Ă  compter de la date d'envoi de sa rĂ©ponse au bailleur ou au notaire, d'un dĂ©lai de deux mois pour la rĂ©alisation de l'acte de vente. Si, dans sa rĂ©ponse, il notifie son intention de recourir Ă  un prĂȘt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnĂ©e Ă  l'obtention du prĂȘt et le dĂ©lai de rĂ©alisation de la vente est portĂ© Ă  quatre mois. Si, Ă  l'expiration de ce dĂ©lai, la vente n'a pas Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e, l'acceptation de l'offre de vente est sans dispositions des quatre premiers alinĂ©as du prĂ©sent article sont reproduites, Ă  peine de nullitĂ©, dans chaque prĂ©sent article n'est pas applicable en cas de cession unique de plusieurs locaux d'un ensemble commercial, de cession unique de locaux commerciaux distincts ou de cession d'un local commercial au copropriĂ©taire d'un ensemble commercial. Il n'est pas non plus applicable Ă  la cession globale d'un immeuble comprenant des locaux commerciaux ou Ă  la cession d'un local au conjoint du bailleur, ou Ă  un ascendant ou un descendant du bailleur ou de son conjoint. Il n'est pas non plus applicable lorsqu'il est fait application du droit de prĂ©emption instituĂ© aux chapitres Ier et II du titre Ier du livre II du code de l'urbanisme ou Ă  l'occasion de l'aliĂ©nation d'un bien sur le fondement de l'article L. 213-11 du mĂȘme 8 De la dĂ©spĂ©cialisation. Articles L145-47 Ă  L145-55Le locataire peut adjoindre Ă  l'activitĂ© prĂ©vue au bail des activitĂ©s connexes ou complĂ©mentaires. A cette fin, il doit faire connaĂźtre son intention au propriĂ©taire par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, en indiquant les activitĂ©s dont l'exercice est envisagĂ©. Cette formalitĂ© vaut mise en demeure du propriĂ©taire de faire connaĂźtre dans un dĂ©lai de deux mois, Ă  peine de dĂ©chĂ©ance, s'il conteste le caractĂšre connexe ou complĂ©mentaire de ces activitĂ©s. En cas de contestation, le tribunal judiciaire, saisi par la partie la plus diligente, se prononce en fonction notamment de l'Ă©volution des usages commerciaux. Lors de la premiĂšre rĂ©vision triennale suivant la notification visĂ©e Ă  l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, il peut, par dĂ©rogation aux dispositions de l'article L. 145-38, ĂȘtre tenu compte, pour la fixation du loyer, des activitĂ©s commerciales adjointes, si celles-ci ont entraĂźnĂ© par elles-mĂȘmes une modification de la valeur locative des lieux Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier 2020. Le locataire peut, sur sa demande, ĂȘtre autorisĂ© Ă  exercer dans les lieux louĂ©s une ou plusieurs activitĂ©s diffĂ©rentes de celles prĂ©vues au bail, eu Ă©gard Ă  la conjoncture Ă©conomique et aux nĂ©cessitĂ©s de l'organisation rationnelle de la distribution, lorsque ces activitĂ©s sont compatibles avec la destination, les caractĂšres et la situation de l'immeuble ou de l'ensemble immobilier. Toutefois, le premier locataire d'un local compris dans un ensemble constituant une unitĂ© commerciale dĂ©finie par un programme de construction ne peut se prĂ©valoir de cette facultĂ© pendant un dĂ©lai de neuf ans Ă  compter de la date de son entrĂ©e en demande faite au bailleur doit, Ă  peine de nullitĂ©, comporter l'indication des activitĂ©s dont l'exercice est envisagĂ©. Elle est formĂ©e par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception et dĂ©noncĂ©e, en la mĂȘme forme, aux crĂ©anciers inscrits sur le fonds de commerce. Ces derniers peuvent demander que le changement d'activitĂ© soit subordonnĂ© aux conditions de nature Ă  sauvegarder leurs intĂ©rĂȘts. Le bailleur doit, dans le mois de cette demande, en aviser, dans la mĂȘme forme, ceux de ses locataires envers lesquels il se serait obligĂ© Ă  ne pas louer en vue de l'exercice d'activitĂ©s similaires Ă  celles visĂ©es dans la demande. Ceux-ci doivent, Ă  peine de forclusion, faire connaĂźtre leur attitude dans le mois de cette notification. A dĂ©faut par le bailleur d'avoir, dans les trois mois de la demande, notifiĂ© son refus, son acceptation ou encore les conditions auxquelles il subordonne son accord, il est rĂ©putĂ© avoir acquiescĂ© Ă  la demande. Cet acquiescement ne fait pas obstacle Ă  l'exercice des droits prĂ©vus Ă  l'article L. changement d'activitĂ© peut motiver le paiement, Ă  la charge du locataire, d'une indemnitĂ© Ă©gale au montant du prĂ©judice dont le bailleur Ă©tablirait l'existence. Ce dernier peut en outre, en contrepartie de l'avantage procurĂ©, demander au moment de la transformation, la modification du prix du bail sans qu'il y ait lieu d'appliquer les dispositions des articles L. 145-37 Ă  L. 145-39. Les droits des crĂ©anciers inscrits s'exercent avec leur rang antĂ©rieur, sur le fonds le locataire ayant demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier de ses droits Ă  la retraite ou ayant Ă©tĂ© admis au bĂ©nĂ©fice d'une pension d'invaliditĂ© attribuĂ©e par le rĂ©gime d'assurance invaliditĂ©-dĂ©cĂšs des professions artisanales ou des professions industrielles et commerciales, a signifiĂ© Ă  son propriĂ©taire et aux crĂ©anciers inscrits sur le fonds de commerce son intention de cĂ©der son bail en prĂ©cisant la nature des activitĂ©s dont l'exercice est envisagĂ© ainsi que le prix proposĂ©, le bailleur a, dans un dĂ©lai de deux mois, une prioritĂ© de rachat aux conditions fixĂ©es dans la signification. A dĂ©faut d'usage de ce droit par le bailleur, son accord est rĂ©putĂ© acquis si, dans le mĂȘme dĂ©lai de deux mois, il n'a pas saisi le tribunal judiciaire. La nature des activitĂ©s dont l'exercice est envisagĂ© doit ĂȘtre compatible avec la destination, les caractĂšres et la situation de l'immeuble. Les dispositions du prĂ©sent article sont applicables Ă  l'associĂ© unique d'une entreprise unipersonnelle Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, ou au gĂ©rant majoritaire depuis au moins deux ans d'une sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e, lorsque celle-ci est titulaire du Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier tribunal judiciaire peut autoriser la transformation totale ou partielle malgrĂ© le refus du bailleur, si ce refus n'est point justifiĂ© par un motif grave et lĂ©gitime. Si le diffĂ©rend porte seulement sur le prix du bail, celui-ci est fixĂ© conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires prĂ©vues pour la fixation du prix des baux rĂ©visĂ©s. Dans les autres cas, l'affaire est portĂ©e devant le Ă  l'article 36 de l'ordonnance n° 2019-964 du 18 septembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur au 1er janvier refus de transformation est suffisamment motivĂ© si le bailleur justifie qu'il entend reprendre les lieux Ă  l'expiration de la pĂ©riode triennale en cours, soit en application des articles L. 145-18 Ă  L. 145-24, soit en vue d'exĂ©cuter des travaux prescrits ou autorisĂ©s dans le cadre d'une opĂ©ration de rĂ©novation urbaine ou de restauration immobiliĂšre. Le bailleur qui a faussement invoquĂ© l'un des motifs prĂ©vus Ă  l'alinĂ©a qui prĂ©cĂšde ou qui n'a pas satisfait aux conditions ayant motivĂ© le rejet de la demande du locataire ne peut s'opposer Ă  une nouvelle demande de transformation d'activitĂ©, sauf pour motifs graves et lĂ©gitimes, Ă  moins que le dĂ©faut d'exĂ©cution ne lui soit pas imputable. Il peut, en outre, ĂȘtre condamnĂ© Ă  verser au locataire une indemnitĂ© Ă  raison du prĂ©judice subi par ce n'est pas tenu compte de la plus-value confĂ©rĂ©e au fonds par la transformation prĂ©vue Ă  l'article L. 145-48, lorsque l'immeuble dans lequel est exploitĂ© le fonds doit ĂȘtre dĂ©moli ou restaurĂ©, ou lorsque le fonds doit ĂȘtre expropriĂ© dans le cadre d'une opĂ©ration de rĂ©novation ou de restauration immobiliĂšre dĂ©cidĂ©e moins de trois ans aprĂšs la demande prĂ©vue Ă  l'alinĂ©a 1er dudit tout moment et jusqu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date Ă  laquelle la dĂ©cision est passĂ©e en force de chose jugĂ©e, le locataire qui a formĂ© une demande conformĂ©ment aux articles L. 145-47, L. 145-48 ou L. 145-49 peut y renoncer en le notifiant au bailleur par acte extrajudiciaire ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception et, dans ce cas, il supporte tous les frais de l' 9 De la procĂ©dure. Articles L145-56 Ă  L145-60 Les rĂšgles de compĂ©tence et de procĂ©dure des contestations relatives au bail sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Pendant la durĂ©e de l'instance relative Ă  la fixation du prix du bail rĂ©visĂ© ou renouvelĂ©, le locataire est tenu de continuer Ă  payer les loyers Ă©chus au prix ancien ou, le cas Ă©chĂ©ant, au prix qui peut, en tout Ă©tat de cause, ĂȘtre fixĂ© Ă  titre provisionnel par la juridiction saisie, sauf compte Ă  faire entre le bailleur et le preneur, aprĂšs fixation dĂ©finitive du prix du loyer. Dans le dĂ©lai d'un mois qui suit la signification de la dĂ©cision dĂ©finitive, les parties dressent un nouveau bail dans les conditions fixĂ©es judiciairement, Ă  moins que le locataire renonce au renouvellement ou que le bailleur refuse celui-ci, Ă  charge de celle des parties qui a manifestĂ© son dĂ©saccord de supporter tous les frais. Faute par le bailleur d'avoir envoyĂ© dans ce dĂ©lai Ă  la signature du preneur le projet de bail conforme Ă  la dĂ©cision susvisĂ©e ou, faute d'accord dans le mois de cet envoi, l'ordonnance ou l'arrĂȘt fixant le prix ou les conditions du nouveau bail vaut bail. Le propriĂ©taire peut, jusqu'Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date Ă  laquelle la dĂ©cision est passĂ©e en force de chose jugĂ©e, se soustraire au paiement de l'indemnitĂ©, Ă  charge par lui de supporter les frais de l'instance et de consentir au renouvellement du bail dont les conditions, en cas de dĂ©saccord, sont fixĂ©es conformĂ©ment aux dispositions rĂ©glementaires prises Ă  cet effet. Ce droit ne peut ĂȘtre exercĂ© qu'autant que le locataire est encore dans les lieux et n'a pas dĂ©jĂ  louĂ© ou achetĂ© un autre immeuble destinĂ© Ă  sa dĂ©cision du propriĂ©taire de refuser le renouvellement du bail, en application du dernier alinĂ©a de l'article L. 145-57, ou de se soustraire au paiement de l'indemnitĂ©, dans les conditions prĂ©vues au dernier alinĂ©a de l'article L. 145-58, est irrĂ©vocable. Toutes les actions exercĂ©es en vertu du prĂ©sent chapitre se prescrivent par deux VI Des gĂ©rants-mandataires. Articles L146-1 Ă  L146-4Les personnes physiques ou morales qui gĂšrent un fonds de commerce ou un fonds artisanal, moyennant le versement d'une commission proportionnelle au chiffre d'affaires, sont qualifiĂ©es de " gĂ©rants-mandataires " lorsque le contrat conclu avec le mandant, pour le compte duquel, le cas Ă©chĂ©ant dans le cadre d'un rĂ©seau, elles gĂšrent ce fonds, qui en reste propriĂ©taire et supporte les risques liĂ©s Ă  son exploitation, leur fixe une mission, en leur laissant toute latitude, dans le cadre ainsi tracĂ©, de dĂ©terminer leurs conditions de travail, d'embaucher du personnel et de se substituer des remplaçants dans leur activitĂ© Ă  leurs frais et sous leur entiĂšre responsabilitĂ©. La mission prĂ©cise, le cas Ă©chĂ©ant, les normes de gestion et d'exploitation du fonds Ă  respecter et les modalitĂ©s du contrĂŽle susceptible d'ĂȘtre effectuĂ© par le mandant. Ces clauses commerciales ne sont pas de nature Ă  modifier la nature du contrat. Le gĂ©rant-mandataire est immatriculĂ© au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s et, le cas Ă©chĂ©ant, au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. Le contrat est mentionnĂ© Ă  ce registre ou Ă  ce rĂ©pertoire et fait l'objet d'une publication sur un support habilitĂ© Ă  recevoir des annonces lĂ©gales. Les dispositions du prĂ©sent chapitre ne sont pas applicables aux professions rĂ©gies par le chapitre II du titre VIII du livre VII du code du travail. Le mandant fournit au gĂ©rant-mandataire, avant la signature du contrat, toutes informations nĂ©cessaires Ă  sa mission, telles que dĂ©finies par dĂ©cret, afin de lui permettre de s'engager en connaissance de cause. Un accord-cadre conclu entre le mandant et les gĂ©rants-mandataires auxquels il est liĂ© par un contrat, ou leurs reprĂ©sentants, fixe notamment le montant de la commission minimale garantie dans tous les contrats de gĂ©rance-mandat conclus par ledit mandant. Cette commission minimale tient compte de l'importance de l'Ă©tablissement et des modalitĂ©s de son exploitation. A dĂ©faut d'accord, le ministre chargĂ© des petites et moyennes entreprises fixe cette commission contrat liant le mandant et le gĂ©rant-mandataire peut prendre fin Ă  tout moment dans les conditions fixĂ©es par les parties. Toutefois, en cas de rĂ©siliation du contrat par le mandant, sauf faute grave de la part du gĂ©rant-mandataire, le mandant lui verse une indemnitĂ© Ă©gale, sauf conditions plus favorables fixĂ©es par les parties, au montant des commissions acquises, ou Ă  la commission minimale garantie mentionnĂ©e Ă  l'article L. 146-3, pendant les six mois prĂ©cĂ©dant la rĂ©siliation du contrat, ou pendant la durĂ©e d'exĂ©cution du contrat si celle-ci a Ă©tĂ© infĂ©rieure Ă  six mois.
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\n \n \n achat fond de commerce en liquidation judiciaire
Leliquidateur se trouve alors en position de recevoir ou de susciter des offres d’acquisition pour le matĂ©riel, mobilier, vĂ©hicules, immeubles, fonds de commerce, etc. dont le dĂ©biteur est propriĂ©taire. La mĂȘme rĂšgle de publicitĂ© qu’en matiĂšre de cession d’entreprise s’applique [ 14]. Entreprise Vendre son entreprise Le droit de prĂ©emption commercial permet Ă  la commune de prĂ©empter toute cession de fonds de commerce ou de baux commerciaux intervenant dans le pĂ©rimĂštre de sauvegarde du commerce de proximitĂ©. Quelles sont les cessions pouvant faire l'objet d'un droit de prĂ©emption ? Toute cession de fonds de commerce ou de baux commerciaux intervenant dans un pĂ©rimĂštre de sauvegarde du commerce de proximitĂ©, dĂ©limitĂ© par la commune, peut faire l'objet d'un droit de prĂ©emption par celle-ci. Le Code de l'urbanisme ne vise que les aliĂ©nations Ă  titre onĂ©reux, ce qui exclue les transmissions Ă  titre gratuit successions, donations, legs, les contrats n'emportant aucun effet translatif comme les contrats de location-gĂ©rance et de crĂ©dit-bail, les opĂ©rations ne portant pas directement sur le bail commercial. C'est le cas lorsque le transfert du bail rĂ©sulte d'une fusion d'une scission ou d'un apport partiel d'actifs soumis au rĂ©gime des scissions. En revanche, l'apport en nature d'un bail Ă  une sociĂ©tĂ© en dehors des opĂ©rations prĂ©citĂ©es est assimilable Ă  une cession et se voit donc soumise au droit de prĂ©emption de la commune. La dation en paiement et la vente en viager entrent Ă©galement dans ce cadre. Les cessions consenties Ă  l'occasion d'un plan de sauvegarde ou d'un plan de cession d'entreprise Ă  l'occasion d'une procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire ne peuvent pas ĂȘtre prĂ©emptĂ©es par la commune. Comment dĂ©clarer la cession d'un fonds ou d'un bail se trouvant dans le pĂ©rimĂštre concernĂ© par le droit de prĂ©emption ? Le vendeur dont le fonds de commerce ou le bail commercial se situe dans un pĂ©rimĂštre concernĂ© par le droit de prĂ©emption doit informer son intention de cĂ©der le bail en remettant Ă  la commune une dĂ©claration d'intention d'aliĂ©ner DIA, au moyen du formulaire cerfa n°13644*02. La dĂ©claration d'intention d'aliĂ©ner doit ĂȘtre transmise au maire de la commune soit par voie postale par pli recommandĂ© avec demande d'avis de rĂ©ception en 4 exemplaires, soit par dĂ©pĂŽt en mairie contre rĂ©cĂ©pissĂ© en 4 exemplaires, soit par voie Ă©lectronique en un seul exemplaire. Dans un dĂ©lai de 2 mois Ă  compter de sa rĂ©ception, la commune doit faire connaĂźtre sa dĂ©cision soit la volontĂ© d'acquĂ©rir le bail aux conditions et prix figurant dans la dĂ©claration, soit le souhait d'acquĂ©rir le bail Ă  des conditions et Ă  un prix fixĂ© par le juge, soit la renonciation Ă  prĂ©empter. La dĂ©claration prĂ©alable est obligatoire sous peine de nullitĂ© de la cession prescrite au bout de 5 ans aprĂšs la cession. En cas de modification du prix et des conditions de vente par le cĂ©dant aprĂšs sa dĂ©claration, le cĂ©dant doit procĂ©der Ă  une nouvelle dĂ©claration qui fera courir un nouveau dĂ©lai de prĂ©emption au profit de la commune. La commune va-t-elle obligatoirement prĂ©empter le fonds ou le bail ? Le maire dispose d'un dĂ©lai de 2 mois pour exercer Ă©ventuellement le droit de prĂ©emption commercial au profit de la commune ou y renoncer. Au terme de ce dĂ©lai, le maire notifie au cĂ©dant soit sa dĂ©cision de renoncer Ă  prĂ©empter le fonds de commerce. Le cĂ©dant peut donc conclure la vente, mais il ne pourra le faire qu'aux prix et conditions figurant dans sa dĂ©claration, soit sa dĂ©cision d'acquĂ©rir le fonds de commerce aux prix et conditions de la dĂ©claration, l'accord entre les parties est alors parfait et l'acte de vente peut ĂȘtre passĂ©, soit son offre d'acquĂ©rir le fonds de commerce aux prix et conditions fixĂ©s par le juge de l'expropriation. En cas de dĂ©saccord sur le prix ou les conditions indiquĂ©es dans la dĂ©claration prĂ©alable, le maire a en effet la possibilitĂ© de demander Ă  ce que le prix soit fixĂ© par le juge de l'expropriation. Le maire dĂ©cide de prĂ©empter le fonds de commerce ou le bail commercial En cas de prĂ©emption du bail ou du fonds de commerce, l'acte de cession doit ĂȘtre impĂ©rativement dressĂ© dans un dĂ©lai de 3 mois. Dans un dĂ©lai de 2 ans Ă  compter de la prise d'effet de la cession, la commune devra rĂ©trocĂ©der le bail ou le fonds Ă  une entreprise immatriculĂ©e au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s en vue d'une exploitation destinĂ©e Ă  prĂ©server la diversitĂ© de l'activitĂ© commerciale dans le pĂ©rimĂštre concernĂ©. Pendant ce dĂ©lai de revente, la commune peut mettre le fonds de commerce en location-gĂ©rance afin de le maintenir en activitĂ©. Dans ce cas, le dĂ©lai de rĂ©trocession peut ĂȘtre portĂ© Ă  3 ans. Si la rĂ©trocession n'a pas Ă©tĂ© faite au bout des 2 ou 3 ans, l'acquĂ©reur Ă©vincĂ© dispose d'un droit de prioritĂ© pour l'acquisition du fonds de commerce ou du bail commercial, Ă  condition que son identitĂ© ait Ă©tĂ© mentionnĂ©e dans la dĂ©claration d'aliĂ©ner. La commune ne peut rĂ©trocĂ©der un bail commercial ou un fonds de commerce qu'avec l'accord prĂ©alable du bailleur. En effet, lorsque la commune exerce son droit de prĂ©emption commercial, elle n'acquiert que le droit d'exploiter des locaux ou un terrain, elle n'est pas propriĂ©taire de l'immeuble dans son ensemble. C'est lorsque la commune a trouvĂ© un candidat Ă  la rĂ©trocession que le bailleur est informĂ©. Dans cette hypothĂšse soit il accepte et le fait savoir expressĂ©ment. Il peut aussi garder le silence pendant ce dĂ©lai, il sera alors rĂ©putĂ© avoir donnĂ© son accord, soit il refuse le candidat proposĂ© par la commune. Celui-ci doit saisir en rĂ©fĂ©rĂ© le prĂ©sident du tribunal judiciaire pour pouvoir rĂ©cupĂ©rer le bail, soit il accepte le principe de la rĂ©trocession mais refuse de cĂ©der au prix ou conditions fixĂ©s. Il lui faudra dans ce cas saisir le juge de l'expropriation. Le maire renonce Ă  prĂ©empter le fonds de commerce ou le bail commercial Le vendeur peut alors rĂ©aliser la vente, mais la cession doit impĂ©rativement ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aux prix et conditions figurant dans la DIA. DĂ©saccord entre le vendeur et la commune Lorsque le vendeur et la commune ne sont pas d'accord sur le prix ou les conditions de la cession du fonds ou du bail, la commune peut saisir le juge de l'expropriation dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la notification de la dĂ©claration d'aliĂ©nation. A dĂ©faut d'accord sur le prix, le vendeur peut toujours renoncer Ă  vendre. De mĂȘme, la commune peut Ă©galement renoncer Ă  la prĂ©emption en cours de procĂ©dure, et mĂȘme aprĂšs la dĂ©cision dĂ©finitive du juge de l'expropriation. Lescessions consenties Ă  l'occasion d'un plan de sauvegarde ou d'un plan de cession d'entreprise Ă  l'occasion d'une procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire ne peuvent pas ĂȘtre prĂ©emptĂ©es par la commune. Guide juridique Ă  tĂ©lĂ©charger. CĂ©der un fonds de
Entreprise Vendre son entreprise Racheter un fonds de commerce entraĂźne de nombreux frais qu'il convient de prendre en compte honoraires des conseils, formations Ă  la gestion, apport de fonds propres... 1Ăšre Ă©tape Rassembler des informations sur le fonds Ă  racheter Afin de procĂ©der Ă  l'Ă©valuation d'un fonds de commerce, il est nĂ©cessaire de dĂ©celer ses points forts et ses points faibles en rĂ©alisant diffĂ©rents diagnostics. Ces derniers vont ensuite donner lieu Ă  des retraitements comptables, par le biais de minorations ou de majorations de la valeur brute du fonds. Pour le bilan, les Ă©lĂ©ments qui donnent gĂ©nĂ©ralement lieu Ă  des retraitements sont les suivants l'Ă©tat du matĂ©riel et des locaux comparaison de leur dĂ©prĂ©ciation rĂ©elle avec les amortissements pratiquĂ©s ; le matĂ©riel mis gratuitement Ă  la disposition du fonds de commerce ; la nĂ©cessitĂ© de mettre Ă  niveau le matĂ©riel et le personnel, exclusion des stocks que le repreneur ne souhaite pas reprendre... Pour le compte de rĂ©sultat, les retraitements concernent le plus souvent les postes de frais gĂ©nĂ©raux et de personnel, car des frais sont gĂ©nĂ©ralement trop ou pas assez pris en comptes loyers versĂ©s Ă  des SCI familiales faibles ou importants, faible ou forte rĂ©munĂ©ration du dirigeant, personnes faisant partie de la famille non ou trop rĂ©munĂ©rĂ©es... 2Ăšme Ă©tape Évaluer le fonds de commerce Ă  reprendre L'Ă©valuation du fonds de commerce doit ĂȘtre rigoureuse. Pour cela, il faut baser ses estimations sur les barĂšmes utilisĂ©s par les experts ou les tribunaux. Ceux-ci fixent l'Ă©valuation Ă  un certain pourcentage du chiffre d'affaires, qui varie en fonction du secteur d'activitĂ©. Mais, il faut aussi tenir compte d'autres facteurs, tels que l'emplacement du fonds de commerce ; la valeur du stock ; la qualitĂ© des agencements ; la protection contre le vol. Les mĂ©thodes utilisĂ©es pour Ă©valuer une entreprise sont extrĂȘmement variĂ©es et se fondent sur des visions diffĂ©rentes de l'entreprise vision patrimoniale, vision de sa rentabilitĂ© future, etc. Elles doivent ĂȘtre manipulĂ©es avec prĂ©caution et seront plus sĂ»res si elles sont utilisĂ©es par un professionnel compĂ©tent ayant dĂ©jĂ  une bonne expĂ©rience de ce genre d'exercice. Toutefois, il ne faut pas oublier que l'entreprise doit beaucoup Ă  son dirigeant et que sa valeur est liĂ©e Ă©galement Ă  la personnalitĂ© de ce dernier et de son Ă©quipe de travail. L'Ă©valuation inclut donc une part de subjectivitĂ© par nature difficile Ă  chiffrer. 3Ăšme Ă©tape RĂ©aliser un plan de reprise du fonds de commerce Le candidat repreneur doit ensuite porter sa rĂ©flexion sur les options stratĂ©giques qu'il souhaite retenir pour maintenir l'activitĂ© de l'entreprise, la rĂ©orienter ou la dĂ©velopper. Ces choix ne sont pas anodins ils ont des consĂ©quences fiscales, sociales et financiĂšres sur l'activitĂ© de l'entreprise. Plan de reprise d'un fonds de commerce le montage juridique Le candidat a le choix entre acquĂ©rir le fonds de commerce ou les parts sociales. En cas de cession de fonds de commerce, l'acquĂ©reur n'acquiert que l'actif de l'entreprise Ă©lĂ©ments corporels matĂ©riel, mobilier, vĂ©hicules, ... et incorporels clientĂšle, droit au bail, brevets, marques,.... En plus du rachat des actifs, le repreneur doit prĂ©voir le financement de l'activitĂ© elle-mĂȘme, c'est Ă  dire l'impact financier du dĂ©calage de paiement entre ses clients et les fournisseurs. En cas de cession de parts sociales qui ne concerne que les sociĂ©tĂ©s le repreneur achĂšte les parts sociales ou actions de la sociĂ©tĂ© et acquiert donc l'actif et le passif de celle-ci. Le candidat repreneur va ensuite dĂ©finir sa stratĂ©gie d'acquisition, en fonction de ses caractĂ©ristiques et des caractĂ©ristiques de la sociĂ©tĂ© cible achat du fonds de commerce au cĂ©dant, en tant que personne physique ou via la constitution d'une sociĂ©tĂ©, créée ou non spĂ©cialement Ă  cet effet ; exploitation provisoire de l'entreprise individuelle cible en qualitĂ© de locataire-gĂ©rant et nĂ©gociation parallĂšle d'une promesse de vente, si l'activitĂ© est commerciale ou artisanale ; achat des parts sociales ou actions aux associĂ©s de la sociĂ©tĂ© cible ; souscription Ă  une augmentation de capital de la sociĂ©tĂ© cible ; location provisoire des titres de la sociĂ©tĂ© et nĂ©gociation parallĂšle d'une promesse de vente ; prise de participation majoritaire dans la sociĂ©tĂ© cible en rachetant plus de 50% des titres aux associĂ©s ; apport partiel d'actifs qui permettra au repreneur de prendre le contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© cible ; fusion entre la sociĂ©tĂ© cible et la sociĂ©tĂ© du repreneur. Plan de reprise d'un fonds de commerce le montage financier Le candidat repreneur va devoir rechercher si les ressources affectĂ©es Ă  chaque fonction de l'entreprise sont bien adaptĂ©es aux nouveaux objectifs qu'il se donne et si ces ressources sont en quantitĂ© suffisante. Pour cela, il va devoir Ă©tablir un compte de rĂ©sultat et un plan de financement prĂ©visionnel ; un plan marketing produits et services proposĂ©s, tarifs pratiquĂ©s, politique de distribution adoptĂ©e, communication mise en oeuvre. Il va servir de base Ă  l'Ă©laboration d'un plan d'actions destinĂ© Ă  dĂ©finir les actions nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation d'objectifs, les planifier dans le temps et prĂ©voir l'investissement nĂ©cessaire Ă  leur mise en place intĂ©grĂ© au plan de financement prĂ©visionnel ; un plan de production et d'approvisionnement prenant en compte les prĂ©visions de vente, de variation de stocks et, Ă©ventuellement, les dĂ©lais de fabrication. Il permet d'Ă©valuer les coĂ»ts d'achats de matiĂšres premiĂšres, les frais de personnel productif et les charges liĂ©es Ă  l'outil de production ; un plan de recherche et de dĂ©veloppement mise au point de produits ou matĂ©riels nouveaux, amĂ©lioration de techniques existantes, recherche de nouveaux dĂ©bouchĂ©s... avec l'Ă©valuation des budgets correspondants et la planification des dĂ©penses ; un plan d'administration et de frais gĂ©nĂ©raux salaires et charges sociales du personnel administratif, salaires et frais de la direction, loyers, assurances, factures de tĂ©lĂ©phone, fournitures de bureau, honoraires, impĂŽts et taxes, frais financiers ; des tableaux financiers rĂ©alisation d'un business plan au niveau de l'entreprise rachetĂ©e et, au niveau de l'acheteur, d'un plan de financement de l'acquisition et plan de financement personnel. 4Ăšme Ă©tape Financer la reprise du fonds de commerce Pour Ă©valuer le budget nĂ©cessaire, il faut compter 25 Ă  30 % de fonds propres plutĂŽt 40 % en pĂ©riode difficile. Un emprunt auprĂšs d'une banque ou un prĂȘt d'honneur permettra de financer le reste. le coĂ»t du conseil et l'Ă©ventuelle intervention de conseillers spĂ©cialisĂ©s propriĂ©tĂ© intellectuelle, normes.... Comptez entre 150 Ă  300 € HT l'heure pour un avocat, 50 Ă  300 € pour un expert-comptable et 150 Ă  300 € pour un notaire. Attention, en rĂ©gion parisienne les prix sont majorĂ©s de 15 Ă  50%. le coĂ»t d'une Ă©ventuelle formation Ă  la reprise d'entreprise, Ă  la gestion... les frais de dĂ©placement et de dĂ©mĂ©nagement. de l'argent Ă  rĂ©injecter en cas de difficultĂ©s de trĂ©sorerie. Le repreneur dispose de diverses sources de financement son Ă©pargne personnelle entre 20 % et 50 % du coĂ»t du projet. L'apport personnel peut ĂȘtre constituĂ©, au prĂ©alable, progressivement et pendant 2 ans au minimum en souscrivant, dans une banque, un plan Ă©pargne entreprise LEE, permettant ultĂ©rieurement de solliciter un prĂȘt pour reprendre une entreprise ou en crĂ©er une ou un plan d'Ă©pargne en actions PEA, dispositif ouvert pour une durĂ©e minimale de 8 ans, permettant d'investir une partie de son Ă©pargne dans des titres d'entreprises cotĂ©es ou non ; le crĂ©dit vendeur. L'acquĂ©reur nĂ©gocie ici avec le vendeur le paiement Ă©chelonnĂ© sur plusieurs annĂ©es d'une partie du prix du fonds cĂ©dĂ©. L'opĂ©ration se fait habituellement par la signature d'une chaĂźne de "billets de fonds" billets Ă  ordre dont les Ă©chĂ©ances sont Ă©talĂ©es dans le temps ; les aides et subventions au crĂ©ateur attribuĂ©es par l'État ou les collectivitĂ©s territoriales conseils rĂ©gionaux et gĂ©nĂ©raux ; les prĂȘts d'honneur, accordĂ©s Ă  taux nul ou Ă  des conditions avantageuses ; les primes et subventions Ă  la reprise de certains types d'entreprises, mises en place par certaines collectivitĂ©s territoriales ; les prĂȘts Ă  moyen et long terme Initiative France, RĂ©seau Entreprendre, Bpifrance ; les dispositifs de cautionnement en faveur du crĂ©ateur d'entreprise Garantie pour le financement de la transmission de Bpifrance, Fonds de garantie Ă  l'initiative des femmes, SociĂ©tĂ©s de caution mutuelle SIAGI, SOCAMA, Bpifrance RĂ©gion... ; les prises de participation au capital. Une sociĂ©tĂ© holding sera créée, dans laquelle un capital-investisseur prendra conjointement avec le repreneur une participation dans le capital, en apportant une part significative des capitaux. Cette sociĂ©tĂ© holding va ensuite s'endetter pour acquĂ©rir la totalitĂ© du capital de la sociĂ©tĂ© cible. Cette technique de capital-transmission est appelĂ©e LBO, MBI voire BIMBO selon la nature des repreneurs dĂ©jĂ  prĂ©sents dans la sociĂ©tĂ© cible, repreneurs extĂ©rieurs ou un mĂ©lange des deux. 5Ăšme Ă©tape Recourir Ă  des conseillers en cession Pour rĂ©ussir la vente d'un fonds de commerce, le vendeur a intĂ©rĂȘt Ă  s'entourer d'une Ă©quipe de professionnels aux compĂ©tences variĂ©es. Conseillers reprise-transmission des CCI et des CMA En Ile-de-France, le dispositif Transentreprise permet de consulter les annonces de cession de fonds de commerce publiĂ©es dans toutes les CCI de la rĂ©gion. Les CCI locales proposent aussi des rĂ©unions d'informations sur tous les aspects liĂ©s Ă  la transmission d'entreprises et peuvent orienter le candidat Ă  la reprise vers les acteurs du marchĂ© adaptĂ©s Ă  ses besoins. La CCI propose des prestations de conseils spĂ©cifiques pour effectuer un diagnostic ou l'Ă©valuation d'un fonds de commerce, allant de 450 Ă  750 € TTC. Un conseiller peut accompagner le candidat en toute confidentialitĂ©, publier son annonce sur le site internet du rĂ©seau et le mettre en contact avec des candidats repreneurs sĂ©lectionnĂ©s. Experts comptables, avocats et notaires L'expert-comptable peut accompagner le candidat Ă  la reprise tout au long du processus prĂ©paration Ă  la transmission, Ă©valuation et valorisation du fonds de commerce, Ă©tablissement du dossier de prĂ©sentation, conduite du processus de cession et nĂ©gociation des aspects financiers. Sa rĂ©munĂ©ration est composĂ©e d'un fixe, plus des honoraires de succĂšs. L'avocat a un rĂŽle important dans la rĂ©daction des actes de cession des fonds de commerce et la nĂ©gociation de certaines clauses juridiques. Sa rĂ©munĂ©ration est calculĂ©e soit au temps passĂ©, soit au temps fixe et peut ĂȘtre assortie d'honoraires en cas de succĂšs. Le notaire est le professionnel idĂ©al pour aborder l'aspect patrimonial et successoral de la transmission d'un fonds de commerce. Sa rĂ©munĂ©ration est lĂ©galement encadrĂ©e pour les actes notariĂ©s, et libre pour les autres questions. Conseil en fusion-acquisition Le conseiller en fusion-acquisition n'est pas indispensable mais il permet de coordonner les interventions des autres conseils de l'entreprise notaire, avocat... prĂ©paration de l'entreprise Ă  la cession du fonds de commerce propositions correctives, identification des points dĂ©licats, accueil et information des candidats, identification des acquĂ©reurs potentiels et organisation d'une compĂ©tition entre eux, conseils lors de nĂ©gociations... Il permet bien souvent d'aller plus vite. La majeure partie de sa rĂ©munĂ©ration consiste en une commission perçue lors de la vente et calculĂ©e en pourcentage du prix de cession du fonds, selon une Ă©chelle variable. Reprendre une entreprise en difficultĂ© ? Il est assez risquĂ© de reprendre une entreprise en difficultĂ©. Pourtant, cette solution peut s'avĂ©rer payante. L'occasion de reprendre une entreprise se prĂ©sente le plus souvent aprĂšs qu'elle ait dĂ©posĂ© le bilan. Le tribunal de commerce va opter pour l'ouverture d'une procĂ©dure de redressement ou de liquidation judiciaire et nommer, dans le premier cas, un administrateur judiciaire et dans le second un liquidateur. Les offres de reprise ne peuvent ĂȘtre dĂ©posĂ©es que pendant un laps de temps assez restreint fixĂ© par l'administrateur ou le liquidateur. Des conditions de dĂ©pĂŽt des offres peuvent aussi ĂȘtre imposĂ©es.
Lamise en liquidation judiciaire de la holding Bourbon Corporation étant prononcée, celle-ci devrait s'étendre sur une période de 6 mois à

La crise du COVID – 19, qui est toujours d’actualitĂ©, a eu, notamment pour consĂ©quence, la fermeture en liquidation judiciaire de nombreux restaurants et certains pensent pouvoir en tirer profit. Vous avez tous, sĂ»rement, dĂ©jĂ  entendu qu’acheter un fonds de commerce en liquidation judiciaire serait une bonne affaire ! Il est vrai qu’acheter Ă  la barre du Tribunal peut ĂȘtre une bonne idĂ©e si et seulement si le projet a bien Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© et les piĂšges Ă©vitĂ©s. Je vous dĂ©voile ici les clefs de la rĂ©ussite d’un achat de fonds de commerce en liquidation judiciaire aprĂšs un bref rappel de la procĂ©dure d’achat durant cette pĂ©riode. Propos introductifs La procĂ©dure d’achat en liquidation judiciaire une vente particuliĂšre Si acheter un fonds de commerce en liquidation judiciaire vous intĂ©resse, il faut vous tenir informĂ© des ventes en cours directement sur le site des administrateurs judiciaires. En Île de France, vous pouvez consulter le site de MJA ASSOCIES, qui est trĂšs souvent nommĂ© par le Tribunal en qualitĂ© de liquidateur judiciaire. Il faut bien comprendre que lorsqu’une sociĂ©tĂ© est placĂ©e en liquidation judiciaire, son dirigeant perd tous pouvoirs et la sociĂ©tĂ© est entre les mains du liquidateur judiciaire qui a pour seul objectif de remplir les caisses de la sociĂ©tĂ© afin de pouvoir Ă©ponger les dettes ! Dans cette perspective, les actifs de la sociĂ©tĂ©, essentiellement constituĂ©s du fonds de commerce, concernant les restaurants, vont ĂȘtre mis en vente dans le cadre de la liquidation judiciaire. La vente se rĂ©alise sous le contrĂŽle du Tribunal en charge de la liquidation judiciaire. Plus concrĂštement, un cahier des charges va ĂȘtre Ă©tabli par le liquidateur contenant les principales informations du fonds de commerce afin que l’offrant puisse formuler son offre. Aux termes de ce cahier des charges, une date limite de dĂ©pĂŽt des offres est indiquĂ©e avec, souvent la date d’ouverture des offres, qui peut en fonction des Tribunaux ĂȘtre fixĂ©e le mĂȘme jour. Par exemple, au Tribunal de Commerce de Paris, les offres doivent ĂȘtre dĂ©posĂ©es en matinĂ©e, souvent avant 11h00 et les offres sont ouvertes dans l’aprĂšs-midi lors d’une audience se tenant au Tribunal ou en visio-confĂ©rence compte tenue des mesures sanitaires actuelles liĂ©es au COVID. A l’issue de l’audience, deux possibilitĂ©s A l’issue de l’ouverture des offres, une offre sort du lot au regard gĂ©nĂ©ralement de son prix mais Ă©galement des garanties apportĂ©es et c’est celle-ci qui est retenue par le Tribunal. Son auteur va devenir propriĂ©taire du fonds. Le tribunal rendra une ordonnance autorisant la vente du fonds, qui interviendra entre celui dont l’offre a Ă©tĂ© retenue et le liquidateur ; A l’issue de l’ouverture des offres, le Tribunal considĂšre que plusieurs offres sont intĂ©ressantes et, afin de faire jouer le jeu des enchĂšres, organise un second tour, c’est-Ă -dire une seconde audience oĂč les candidats ayant dĂ©jĂ  dĂ©posĂ© une offre vont pouvoir l’amĂ©liorer en tenant compte de la concurrence ! Lors de cette seconde audience, le Tribunal retiendra l’offre la plus intĂ©ressante et rendra une ordonnance autorisant la vente du fonds, qui interviendra entre celui dont l’offre a Ă©tĂ© retenue et le liquidateur. Maintenant que je vous ai rapidement exposĂ© le mĂ©canisme de l’achat d’un fonds de commerce en liquidation judiciaire, il est de temps de se pencher sur la mĂ©thodologie Ă  adopter pour formuler une bonne offre de reprise en Ă©vitant les piĂšges. Les Ă©lĂ©ments classiques » de l’offre Aux termes de votre offre vous devez indiquer un certain nombre d’élĂ©ments dits classiques qui sont obligatoires IdentitĂ© de l’offrant Vous devez vous prĂ©senter en indiquant l’ensemble de vos informations d’identitĂ© ou de ceux de la sociĂ©tĂ© si c’est une sociĂ©tĂ© qui formule l’offre. Je vous recommande de dĂ©tailler l’activitĂ© que vous exercez en joignant tous les justificatifs prouvant que votre activitĂ© fonctionne bien afin de rassurer le Tribunal bilans, attestation de l’expert-comptable sur le chiffre d’affaires
 Concept Vous devez indiquer au Tribunal dans le cadre de votre offre quel sera le concept que vous dĂ©velopperez au sein du fonds de commerce que vous souhaitez reprendre. Pour ce faire, je vous recommande de mettre en avant votre expertise et de dĂ©montrer que vous ĂȘtes un professionnel de l’activitĂ© du fonds que vous souhaitez reprendre afin que le Tribunal soit convaincu que votre projet tient la route ! DĂ©pĂŽt du prix de vente En liquidation judiciaire, vous devez dĂ©poser le prix de vente, ou une partie en fonction du montant, par chĂšque de banque au moment du dĂ©pĂŽt de l’offre. DĂ©limitation de la reprise Vous devez indiquer ce que vous souhaitez reprendre, le bail, les meubles, la licence
. Ces Ă©lĂ©ments sont en principe dĂ©taillĂ©s dans le cahier des charges, il faudra sur ce point ĂȘtre trĂšs vigilants ! Les spĂ©cificitĂ©s d’un fonds de commerce en liquidation judiciaire La reprise du prĂȘt inscrit sur le fonds de commerce L’article L642-12 du Code de commerce prĂ©voit que l’acquĂ©reur d’un fonds de commerce en liquidation judiciaire a l’obligation de reprendre le prĂȘt ayant fait l’objet d’une inscription sur le fonds de commerce repris. Plus concrĂštement, la sociĂ©tĂ©, en liquidation judiciaire, dont le fonds de commerce est l’objet des offres prĂ©sentĂ©es, peut au moment oĂč elle a pris le fonds de commerce avoir eu recours Ă  un financement bancaire pour l’achat du fonds ou les travaux. Dans cette hypothĂšse, la banque procĂšde Ă  une inscription sur le fonds de commerce qui apparait dans l’état d’endettement, lequel est un document transmis par le greffe. Il faut donc ĂȘtre particuliĂšrement vigilant au document intitulĂ© Ă©tat d’endettement » et vĂ©rifier qu’il n’y figure pas d’inscriptions de ce type. Si tel est le cas, il faudra alors le prendre en compte dans la dĂ©termination du prix de l’offre. Je vous recommande dans cette hypothĂšse, de tenter de nĂ©gocier un abandon de crĂ©ance avec la banque afin d’éviter de devoir reprendre la totalitĂ© du prĂȘt. Les meubles acquis en crĂ©dit-bail Il arrive souvent, notamment dans le milieu de la restauration, que le gros matĂ©riels type frigo, cuisines
 soient acquis par le biais de crĂ©dit-bail. Dans ce cas, le matĂ©riel n’entre pas dans le champ d’application de la cession, celui-ci n’étant pas la propriĂ©tĂ© de la sociĂ©tĂ©. Il faut donc ĂȘtre trĂšs vigilants sur l’analyse des contrats transmis par le liquidateur et Ă©galement sur les documents comptables afin d’ĂȘtre certain que les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  l’activitĂ© soient bien rĂ©pertoriĂ©s pour Ă©viter toute mauvaise surprise. Le sort des loyers en liquidation judiciaire En principe, en achetant un fonds de commerce, vous ne reprenez aucune dette. Toutefois, en liquidation judiciaire les choses peuvent ĂȘtre diffĂ©rentes ! En effet, il peut ĂȘtre prĂ©vu plusieurs clauses au sein du bail, vous obligeant Ă  reprendre une partie ou la totalitĂ© de la dette de la sociĂ©tĂ© liquidĂ©e envers le bailleur. La clause dite de solidaritĂ© inversĂ©e Il est frĂ©quent que le bail commercial prĂ©voit qu’en cas de liquidation judiciaire, l’acquĂ©reur du fonds devra, en sus du prix de vente, rĂ©gler tous les loyers non payĂ©s par la sociĂ©tĂ© en liquidation judiciaire. Il peut donc s’agir des loyers antĂ©rieurs Ă  l’ouverture de la procĂ©dure de liquidation judiciaire mais Ă©galement des loyers postĂ©rieurs Ă  la liquidation judiciaire. Il faudra donc analyser consciencieusement le bail afin de pouvoir, en cas de paiement des dettes locatives, en tenir compte dans l’apprĂ©ciation du prix de l’offre. La clause de garantie en cas de liquidation judiciaire Le bailleur peut prĂ©voir qu’en cas d’acquisition du fonds de commerce Ă  la barre, l’acquĂ©reur devra fournir une garantie telle qu’une garantie bancaire correspondant Ă  trois ans de loyers. Ceci s’explique par le fait que le bailleur, dont le locataire a fait l’objet d’une liquidation judiciaire, ne peut plus bĂ©nĂ©ficier de la clause aux termes de laquelle la sociĂ©tĂ© qui vend son fonds de commerce reste garante des loyers pendant trois annĂ©es, la sociĂ©tĂ© Ă©tant liquidĂ©e. LĂ  encore, je vous recommande la prudence et Ă©galement de tenter une nĂ©gociation avec le bailleur ! Vous l’aurez compris, le bail doit faire l’objet d’une analyse prĂ©cise afin d’éviter toute dĂ©convenue. Le sort des salariĂ©s en liquidation judiciaire En principe, en liquidation judiciaire, les salariĂ©s ont fait l’objet d’un licenciement par le liquidateur judiciaire. Votre offre ne reprendra par consĂ©quent aucun salariĂ©. Toutefois, la loi prĂ©voit Ă  l’article du Code du travail, applicable en liquidation judiciaire, que les salariĂ©s disposent d’une prioritĂ© de rĂ©embauche. ConcrĂštement, si votre offre est retenue et que vous devenez propriĂ©taire du fonds, vous allez nĂ©cessairement embaucher du personnel. En application des dispositions prĂ©citĂ©es, vous devez en principe proposer en prioritĂ© le poste aux salariĂ©s ayant fait l’objet d’un licenciement par le liquidateur et ayant fait valoir leur prioritĂ© de rĂ©embauche. Si cette obligation n’est pas respectĂ©e, vous encourez le versement de dommages et intĂ©rĂȘts au salariĂ©. Vous l’aurez donc compris, l’achat d’un fonds de commerce en liquidation judiciaire est un projet sĂ©duisant, celui-ci permettant le plus souvent de rĂ©aliser une vraie Ă©conomie sur le prix du fonds, toutefois l’opĂ©ration est technique et peut avoir des consĂ©quences dĂ©sastreuses lorsqu’elles n’ont pas Ă©tĂ© anticipĂ©es
. Dernier point trĂšs important, l’achat du fonds de commerce en liquidation judiciaire ne vous offre, en pratique, quasiment aucune garantie, contrairement Ă  une vente classique
 Il faut donc rĂ©ellement ĂȘtre bien entourĂ© pour rĂ©aliser cette opĂ©ration avec succĂšs ! Enfin, cet article traite de la liquidation judiciaire Ă©tant prĂ©cisĂ© que la majoritĂ© des Ă©lĂ©ments indiquĂ©s sont transposables au redressement judiciaire. Besoin d’aide pour votre projet ? Vous comprenez maintenant pourquoi ces opĂ©rations ne s’improvisent pas. Confier votre accompagnement juridique concernant votre achat en liquidation judiciaire Ă  une Avocate spĂ©cialisĂ©e dans ce type d’opĂ©rations vous protĂšge et vous permet de rĂ©aliser des Ă©conomies substantielles. Chez VICTOIRE AVOCATS, nous vous accompagnons dans la grande aventure de l’achat en liquidation judiciaire et toujours sous forme de forfait pour Ă©viter toute surprise sur les honoraires ! Quel que soit le stade de votre projet, vous pouvez nous contacter pour ĂȘtre conseillĂ© afin que la suite des Ă©vĂ©nements se dĂ©roule sans encombre. Nous serons ravis de vous accompagner dans votre projet et pas d’inquiĂ©tude le 1er rendez-vous est gratuit et sans engagement. Si vous nous confiez l’opĂ©ration aprĂšs ce rendez-vous, nous vous indiquerons, avant le dĂ©but de la mission, le montant forfaitaire des honoraires Ă  rĂ©gler, en fonction de l’ampleur du projet et de la complexitĂ© de l’opĂ©ration. Sara Monroig, Avocate AssociĂ©e

Demanded'ouverture de procĂ©dure ( dĂ©claration de cessation des paiements) Placer une assignation DĂ©roulement de la procĂ©dure Notice sur la procĂ©dure de liquidation judiciaire Notice d'information procĂ©dure de redressement judiciaire DĂ©clarer sa crĂ©ance Notice destinĂ©e aux candidats Ă  la reprise d'une entreprise en redressement judiciaire Entreprises en RJ/LJ Ă  cĂ©der Me Baptiste Robelin, avocat inscrit au barreau de Paris et spĂ©cialisĂ© dans les domaines du droit des sociĂ©tĂ©s, du droit immobilier, des baux commerciaux, des cessions de fonds de commerce ou encore du droit des contrats. Il accompagne Ă©galement de nombreuses PME et startups dans le domaine des nouvelles technologies. Vous avez encore des questions ? đŸ€” Posez-les gratuitement Ă  l’un de nos coachs entrepreneuriaux. Vous envisagez d’acquĂ©rir ou de cĂ©der un fonds de commerce ? Vous vous interrogez sans doute des consĂ©quences de cette cession sur les employĂ©s prĂ©sents ? Quels sont les risques de contentieux Ă  anticiper ? MaĂźtre Baptiste Robelin vous conseille sur les points essentiels Ă  retenir. Cession de fonds de commerce un impact social Ă  ne pas nĂ©gliger Le sort des salariĂ©s dans une cession de fonds de commerce La cession de fonds de commerce entraĂźne automatiquement la transmission des contrats de travail conclus avec les employĂ©s auprĂšs du nouvel acquĂ©reur. L’article du Code du travail prĂ©cise clairement qu’en cas de changement de situation juridique de l’employeur, en raison par exemple d’une vente de l’entreprise, les contrats de travail en cours se transmettent et subsistent entre le personnel et le nouvel employeur. Deux conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies pour que cette rĂšgle s’applique L’entreprise vendue doit ĂȘtre autonome et poursuivre ses propres intĂ©rĂȘts. Il peut s’agir d’une activitĂ© principale ou secondaire dĂšs lors que cette derniĂšre est distincte et dĂ©tachable des autres activitĂ©s de l'entitĂ©. L’entreprise cĂ©dĂ©e doit conserver son identitĂ©, c’est Ă  dire poursuivre son activitĂ© ou du moins une activitĂ© similaire qui n’impose pas de gros changements dans les procĂ©dĂ©s de production et de travail. Cette rĂšgle concerne tous les contrats de travail, quelle que soit leur nature contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e CDD, Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e CDI, contrats suspendus en raison d’un congĂ© maternitĂ© par exemple ou encore les contrats de salariĂ©s en pĂ©riode d’essai. En revanche, la transmission des contrats d’apprentissage doit ĂȘtre validĂ©e par l’organisme compĂ©tent, la Direccte. Bon Ă  savoir Une clause dans les nĂ©gociations permettant la reprise d’une partie seulement des contrats de travail, sera rĂ©putĂ©e nulle. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, quand bien mĂȘme aucune formalitĂ© particuliĂšre n’est requise, il sera nĂ©cessaire de tenir informĂ© le CSE ComitĂ© social Ă©conomique, les reprĂ©sentants du personnel ainsi que les salariĂ©s eux-mĂȘmes du projet de reprise du fonds de commerce. Le cessionnaire l’acquĂ©reur du fonds doit absolument prendre en compte cette masse salariale dans le prix de nĂ©gociation, et le cĂ©dant le vendeur devra quant Ă  lui valoriser correctement cet actif. Une masse salariale Ă  anticiper AcquĂ©rir un fonds de commerce est une Ă©tape dĂ©licate. Vous achetez un commerce qui fonctionne dĂ©jĂ , avec sa propre clientĂšle, ses fournisseurs et ses employĂ©s. Cela constitue un gros investissement, d’autant que comme nous l’avons dit, les contrats de travail sont repris et ce, dans les mĂȘmes conditions que celles qui existaient avant la cession. Ainsi, sont reprises les clauses clause de non-concurrence, de mobilité , tous les avantages voiture de fonction, logement
, les avantages collectifs, l’anciennetĂ© du salariĂ©, la qualification de son poste et sa rĂ©munĂ©ration. Contrairement Ă  un entrepreneur lambda qui créé son entreprise, se dĂ©veloppe et fait ses preuves avant d’embaucher ses premiers salariĂ©s, l’acquĂ©reur d’un fonds de commerce se retrouve immĂ©diatement en charge de plusieurs salariĂ©s Ă  gĂ©rer. Cela reprĂ©sente un poste de dĂ©pense immĂ©diat qu’il convient de bien prendre en compte au moment de l’acquisition du fonds. Pour cela, il faut que vous sachiez exactement ce que vous allez acheter, c’est Ă  dire quels sont les actifs que vous allez acquĂ©rir au moment de la cession du fonds. En cadrant bien votre projet, vous Ă©vitez les mauvaises surprises et le risque de vous retrouver confrontĂ© Ă  des dĂ©penses que vous n’auriez pas prĂ©vues. Certaines entreprises sont tombĂ©es en liquidation judiciaire faute d’avoir correctement anticipĂ© ces coĂ»ts. Attention donc Ă  bien anticiper ces charges et leurs coĂ»ts et pour cela n’hĂ©sitez pas Ă  vous faire accompagner. Cession de fonds de commerce les risques de contentieux Attention aux licenciements dĂ©guisĂ©s Suite Ă  l’achat d’un fonds de commerce et faute de n’avoir pas correctement Ă©valuĂ© la masse salariale, il n’est pas rare de voir l’acquĂ©reur tenter de mettre fin aux contrats de travail en cours afin de se sĂ©parer de certains salariĂ©s. Alors certes la loi n’interdit pas de licencier un salariĂ© ou de signer une rupture conventionnelle aprĂšs l’acquisition du fonds de commerce, mais cela ne doit pas ĂȘtre fait dans le but de contrecarrer le transfert des contrats de travail. Tout licenciement doit ĂȘtre motivĂ© par une cause rĂ©elle et sĂ©rieuse, c’est-Ă -dire pour des faits suffisamment graves et vĂ©rifiables. C’est le cas lorsque le salariĂ© se rend coupable de faute simple absences rĂ©pĂ©tĂ©es non justifiĂ©es par exemple, de faute grave non-respect du salariĂ© des obligations contenues dans son contrat ou encore pour faute lourde caractĂ©risĂ©e par l’intention de nuire Ă  l’employeur. Attention donc Ă  ne pas tenter de dĂ©guiser un licenciement sans motif en licenciement pour cause rĂ©elle et sĂ©rieuse, ou en forçant un salariĂ© Ă  la dĂ©mission. Certains repreneur et cĂ©dant n’hĂ©sitent pas Ă  faire croire au salariĂ© qu’il doit dĂ©missionner pour se faire rĂ©-employer aprĂšs la cession. C’est totalement illĂ©gal et c’est la porte ouverte aux prud’hommes. D’autres n’hĂ©sitent pas Ă  dĂ©guiser la cession de fonds de commerce en cession de droit au bail afin de contourner la reprise des contrats. En cas de licenciement abusif, sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse, l’employeur peut ĂȘtre sanctionnĂ© par le versement de dommages et intĂ©rĂȘts ou encore le remboursement auprĂšs de PĂŽle Emploi des allocations chĂŽmage perçues par le salariĂ© injustement licenciĂ©. Les autres risques de contentieux Les contentieux liĂ©s aux salariĂ©s ne sont pas les seuls. Une cession de fonds de commerce mal gĂ©rĂ©e peut trĂšs vite se transformer en nid Ă  conflits. En voici quelques exemples Les contentieux liĂ©s aux rĂŽles des acteurs La cession de fonds de commerce est un domaine qui rĂ©unit nombre d’acteurs diffĂ©rents cĂ©dant, cessionnaire, avocat conseil, agent immobilier
 Il n’est donc pas rare que des contentieux naissent entre eux. Par exemple certains professionnels non mandatĂ©s essaient de contourner les agents immobiliers pour rĂ©cupĂ©rer une commission aprĂšs avoir introduit les deux parties. Au stade du versement de la commission, il n’est d’ailleurs pas toujours simple de savoir qui a prĂ©sentĂ© qui. Il faut ĂȘtre trĂšs clair sur le pĂ©rimĂštre de chacun de ces acteurs. Les contentieux liĂ©s Ă  la lettre d’intention LOI TrĂšs utile dans les premiĂšre Ă©tapes de nĂ©gociation, cette lettre est un prĂ©-requis avant mĂȘme de signer la promesse d’achat. Elle va dĂ©finir un cadre dans lequel les parties vont pouvoir nĂ©gocier. Elle contiendra notamment un passage exprimant la volontĂ© de l’acquĂ©reur d’entrer en nĂ©gociations. Ce passage pourrait ĂȘtre rĂ©digĂ© tel quel “J’ai soussignĂ©, intĂ©ressĂ© par la reprise de votre fonds de commerce. Je souhaiterais entrer dans une phase de nĂ©gociation exclusive avec vous afin de nous mettre d’accord sur un prix
” Suite Ă  cela, tout le travail d’audit et de valorisation peut dĂ©marrer. Toutefois, attention Ă  ne pas rĂ©diger une lettre d’intention comme une promesse. Ce n’est pas parce que l’acquĂ©reur Ă©met l’intention de reprendre le fonds qu’il promet de l’acheter. Des litiges peuvent trĂšs vite apparaĂźtre lorsque la LOI est rĂ©digĂ©e comme une promesse d’achat. Ce document doit se limiter Ă  faire en sorte que les parties nĂ©gocient de bonne foi et cadrer les conditions de cette nĂ©gociation. Les contentieux liĂ©s Ă  la promesse d’achat D’autres contentieux peuvent faire suite Ă  une mauvaise rĂ©daction de la promesse d’achat elle-mĂȘme. C’est notamment dans cette promesse que l’on pourra nĂ©gocier et retrouver des clauses dites suspensives “j’achĂšte Ă  condition d’obtenir un financement auprĂšs de mon Ă©tablissement bancaire”. La vente pourra ĂȘtre annulĂ©e uniquement si l’acquĂ©reur se voit effectivement refuser son crĂ©dit, son financement. Cette clause doit ĂȘtre encadrĂ©e et ne pas servir Ă  l’acquĂ©reur de prĂ©texte pour se dĂ©sister au dernier moment s’il change d’avis. Or, la rĂ©daction peut parfois s’avĂ©rer ĂȘtre floue et les actions difficiles Ă  surveiller. Prenons l’exemple d’une clause qui soumet la rĂ©alisation de l’achat Ă  la condition que l’acquĂ©reur nĂ©gocie auprĂšs de 2 ou 3 banques afin d’obtenir un financement Ă  des taux prĂ©cis. En cas d’échec, comment vĂ©rifier que le bĂ©nĂ©ficiaire a bien fait les efforts auprĂšs des banques ? Comment prouver qu’il a fait tout ce qui Ă©tait en son pouvoir pour obtenir les financement aux taux fixĂ©s ? Comment vĂ©rifier qu’il n’a pas profitĂ© de cette promesse pour se dĂ©sister au dernier moment ? Les contentieux post acquisition Enfin, comme aprĂšs tout achat, l’acquĂ©reur n’est pas Ă  l’abri de tomber sur de mauvaises surprises. Le principal contentieux que l’on retrouve en matiĂšre de cession de fonds de commerce rĂ©sulte du dol. Le cĂ©dant vend un fonds en ayant omis des informations qui, si elles avaient Ă©tĂ© connues par le cessionnaire, n’auraient pas permis la finalisation de la vente. D’oĂč l’importance de savoir exactement ce que vous vous apprĂȘtez Ă  acheter. L’accompagnement par un professionnel est primordial dans l’étape de nĂ©gociation et vous permet de bien cadrer la valorisation financiĂšre, les mĂ©thodes d’inventaire, la rĂ©partition des charges ou encore la rĂ©daction de clauses fondamentales. L’importance de se faire accompagner par les bons professionnels Nous l’avons dit, la cession de fonds de commerce fait appel Ă  une grande diversitĂ© d’acteurs et de mĂ©tiers diffĂ©rents conseil, banquiers, agents immobiliers, courtiers, acheteur... Des erreurs peuvent vite arriver et les intĂ©rĂȘts sont souvent antagonistes. C’est un domaine du droit trĂšs riche sur le plan humain mais qui nĂ©cessite d’avoir un bon rĂ©seau. Un avocat spĂ©cialisĂ© pourra bien sĂ»r vous accompagner dans toutes les Ă©tapes de la nĂ©gociation et rĂ©diger l’ensemble de la documentation juridique promesse d’achat
 mais il est aussi lĂ  en tant que vĂ©ritable partenaire pour vous orienter vers les bons professionnels. Ceci est d’autant plus apprĂ©ciable que l’achat et la vente d’un fonds de commerce constitue une Ă©tape trĂšs stressante pour les parties. Cette procĂ©dure recouvre un aspect psychologique qu’il ne faut pas nĂ©gliger. Le vendeur se sĂ©pare d’un commerce qu’il a parfois tenu toute sa vie, et le cessionnaire acquiert un commerce qu’il va devoir maintenir et accroĂźtre tout en le modelant Ă  son image. L’avocat saura vous guider vers les bons acteurs, vous conseiller sur les Ă©lĂ©ments Ă  anticiper, les erreurs Ă  ne pas faire et les conflits Ă  Ă©viter, comme un vĂ©ritable business partner. SbkZjJ.
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