Pourles écoles publiques, cette question est traitée par l'article L. 212-8 du code de l'éducation. En vertu de l'article L. 442-9 du code de l'éducation, le principe de la répartition des dépenses de fonctionnement par accord entre commune d'accueil et commune de résidence était déjà applicable au financement des écoles privées
PostĂ© par PRISME le 16 Juin 2010 In La Gazette des communes, le 15 Juin 2010 AccĂ©der au site source de notre article. Par un arrĂȘt du 2 juin 2010, le Conseil dâEtat affirme que la circulaire fixant les modalitĂ©s de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes de rĂ©sidence de leurs Ă©lĂšves est lĂ©gale. Lâannexe de la circulaire, relative aux dĂ©penses obligatoires et facultatives Ă prendre en compte pour la contribution communale et intercommunale lâest par consĂ©quent aussi ; le juge ajoutant mĂȘme que cette liste nâest pas exhaustive.
Lescommunes bientÎt obligées de financer les écoles privées ? Une nouvelle disposition légale a vu le jour pour « le calcul des contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les classes des écoles privées ». Contacter le comité; Adhérer; Les listes d'Attac93Sud; La lettre d'information; Facebook Attac 93 Sud; Rechercher : Rechercher dans
Marianne Morizot Journaliste spĂ©cialisĂ©e en tourisme/gastronomie/bien-ĂȘtre/parental PubliĂ© le 28/07/2021 Ă 16h25 , mis Ă jour le 28/07/2021 Ă 16h25 en collaboration avec Catherine Pierrat psychologue DĂ©sormais, scolariser son enfant est obligatoire dĂšs lâĂąge de 3 ans. Mise Ă part lâĂ©cole Ă la maison, deux solutions sâoffrent aux parents lâĂ©cole privĂ©e ou publique. Quelles sont leurs diffĂ©rences ? Comment choisir ? Directrice, enseignants et psy nous Ă©clairent⊠Depuis la rentrĂ©e scolaire 2019, lâinstruction est obligatoire dĂšs lâĂąge de 3 ans. Les parents ont alors le choix entre lâĂ©cole publique, privĂ©e ou encore dâassurer eux-mĂȘme lâinstruction. En France, plus de 99 % des bambins sont scolarisĂ©s de façon classique, dans une Ă©cole. Alors que pour certains lâinscription dans le privĂ© ou le public est une Ă©vidence, dâautres sâinterrogent. Quelles sont les diffĂ©rences ? Comment bien choisir lâĂ©cole de son enfant ? On fait le point. Les diffĂ©rents types dâĂ©cole Pour bien comprendre de quoi on parle, il faut revenir aux sources. Selon lâarticle 1 de la loi du 30 octobre 1886, les Ă©coles publiques âsont fondĂ©es et entretenues par l'Etat, les dĂ©partements ou les communes.â Câest ce que lâon appelle lâĂ©cole de La RĂ©publique. LâĂ©cole publique est donc laĂŻque, selon les valeurs de la RĂ©publique, et se doit dâaccueillir tous les enfants, en fonction de la carte scolaire. Les enseignants sont payĂ©s par lâĂtat, mais le fonctionnement et lâentretien de l'Ă©cole relĂšvent des communes. A la rentrĂ©e 2020, 8 Ă©lĂšves sur 10 Ă©taient scolarisĂ©s dans le public, selon les chiffres de lâĂ©ducation nationale. Mais Ă en croire Isabelle des Bourboux, directrice de lâenseignement catholique en Gironde, â un Ă©lĂšve sur deux passera par le privĂ© au cours de sa scolaritĂ© â. Du cĂŽtĂ© du privĂ©, il existe deux statuts lâĂ©cole privĂ©e sous contrat avec lâĂtat et lâĂ©cole privĂ©e, hors contrat avec lâĂtat. Dans le premier cas, les enseignements sont conformes aux rĂšgles et aux programmes de lâenseignement public et le corps enseignant est rĂ©tribuĂ© par lâĂtat. Par contre, le fonctionnement et lâentretien des locaux est supportĂ© par la structure gĂ©rant lâĂ©cole. â Actuellement, plus de 95 % des Ă©tablissements privĂ©s associĂ©s Ă lâĂtat par contrat sont catholiques en France, mais il existe aussi quelques Ă©tablissements laĂŻcs, juifs ou musulmans â, souligne la directrice. Quant aux Ă©coles privĂ©es hors contrat, laĂŻque ou religieuse, leur fonctionnement est autonome et elles ne sont pas tenues de suivre le programme de lâĂ©ducation nationale. Par contre, elles ne reçoivent aucune subvention de lâĂtat. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les Ă©coles privĂ©es peuvent ĂȘtre créées par une association, une personne physique ou encore une sociĂ©tĂ© et sont soumises Ă une autorisation de la commune, de lâEducation nationale et de la prĂ©fecture, avant lâouverture. Formation des enseignants et inspection les points communs entre Ă©cole privĂ©e et publique Parmi les critĂšres de choix des parents, la qualitĂ© de lâenseignement. Bonne nouvelle, que vous optiez pour une Ă©cole publique ou une Ă©cole privĂ©e sous contrat avec lâĂtat, la formation des enseignants est la mĂȘme. â Ils ont le mĂȘme rĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences â, confirme Isabelle des Bourboux. â D 'un point de vue pĂ©dagogique, il n'y a pas de diffĂ©rence entre privĂ© et public. La façon d'enseigner ne dĂ©pend pas de l'Ă©tablissement, mais de chaque enseignant qui dispose d'une libertĂ© pĂ©dagogique, sauf dans les Ă©coles type Montessori, Waldorf... etc qui imposent forcĂ©ment une pĂ©dagogie. Mais attention, face Ă la difficultĂ© de recruter des enseignants, que ce soit dans le privĂ© ou dans le public, il y a de plus en plus d'enseignants contractuels, c'est Ă dire qui exercent sans formation, ni mĂȘme avoir passĂ© le concours â, prĂ©cise Juliette, professeure des Ă©coles dans un Ă©tablissement public. Autre point commun rassurant pour les parents le contrĂŽle. Tous les Ă©tablissements scolaires, privĂ©s ou publics en France, sont soumis Ă des inspections. Quant Ă ceux hors contrat, une inspection est obligatoirement effectuĂ©e dĂšs la premiĂšre annĂ©e de leur fonctionnement ; dâautres contrĂŽles peuvent ĂȘtre organisĂ©s par la suite, de maniĂšre inopinĂ©e ou non. A en croire la directrice de lâenseignement catholique, â pour ces structures, le contrĂŽle est axĂ© sur la qualitĂ© de la scolarisation â. Gaelle Bieth, enseignante et directrice dâune Ă©cole privĂ©e Montessori confirme â lors de la deuxiĂšme annĂ©e dâouverture, il y a un contrĂŽle pĂ©dagogique par un inspecteur de lâEducation nationale â. Ă voir aussi Choix de lâĂ©tablissement et coĂ»ts de la scolaritĂ© les grandes diffĂ©rences entre privĂ© et public Parmi les grands points de diffĂ©rence entre les Ă©tablissements privĂ©s et publics, la fameuse carte scolaire. En effet, en inscrivant votre enfant dans le public, vous nâavez pas le choix de lâĂ©cole sur votre commune, qui est en principe la plus proche de votre domicile. Sâil existe plusieurs Ă©coles publiques, câest la mairie de laquelle vous dĂ©pendez. Seule une dĂ©rogation permettra de dâinscrire votre enfant dans une autre Ă©cole publique. En pratique, lâinscription se fait auprĂšs de la mairie, gĂ©nĂ©ralement entre mars et juin. AprĂšs lâinscription administrative, la mairie dĂ©livre un certificat dâinscription qui permet de connaĂźtre lâaffectation de son enfant. A la diffĂ©rence du public, le privĂ© laisse la libertĂ© de choix aux familles qui peuvent demander une inscription dans lâĂ©tablissement de leur choix. â ConcrĂštement, il nây a pas de carte scolaire et lâenseignement catholique est ouvert Ă tous, quelle que soit sa confession â, assure Isabelle des Bourboux Il est recommandĂ© dâinscrire son enfant dĂšs le premier trimestre de lâannĂ©e de rentrĂ©e en maternelle. Cependant, si vous envisagez de le scolariser dans le privĂ©, au cours du primaire ou du collĂšge, il faudra, selon les cas, vous y prendre encore plus tĂŽt. En effet, dans les zones Ă forte pression dĂ©mographique, oĂč les Ă©coles privĂ©es sont rĂ©putĂ©es, les places sont chĂšres car les Ă©coliers poursuivent souvent toute leur scolaritĂ© dans le mĂȘme Ă©tablissement. En clair, peu de places se libĂšrent. Quant Ă lâinscription proprement dite, contrairement au public, elle nâest pas automatique. Un entretien est systĂ©matique, au cours duquel la famille est reçue par le directeur de lâĂ©tablissement ou son reprĂ©sentant. Objectif vĂ©rifier que les familles sont dâaccord avec le projet dâenseignement catholique et le projet de lâĂ©cole. La question se pose alors de la sĂ©lection â Ă lâentrĂ©e â opĂ©rĂ©e dans le privĂ©. Sachez que lâapprĂ©ciation est laissĂ©e Ă chaque chef dâĂ©tablissement. â Dans les zones Ă forte pression dĂ©mographique, la tentation est grande de faire une sĂ©lection, dâailleurs davantage en fonction du profil de lâenfant, plutĂŽt que de son niveau â, concĂšde Ia directrice de lâenseignement catholique, avant dâajouter â la prioritĂ© peut aussi ĂȘtre donnĂ©e aux enfants du rĂ©seau. NĂ©anmoins, beaucoup de chefs dâĂ©tablissements optent pour un systĂšme dâinscriptions par ordre dâarrivĂ©e â. Autre point de diffĂ©rence entre le privĂ© et le public le coĂ»t de la scolaritĂ©. En effet, lâĂ©cole de la RĂ©publique est gratuite hors cantine et garderie, contrairement au privĂ© oĂč elle est payante, car le fonctionnement est en partie supportĂ© par les familles. Cependant, contrairement aux idĂ©es reçues, le privĂ© sous contrat avec lâĂtat nâest pas rĂ©servĂ© aux plus riches. Selon les chiffres de lâenseignement catholique, le prix moyen de la contribution des familles par Ă©lĂšve et par an serait de 420 ⏠pour une annĂ©e scolaire en maternelle hors cantine et garderie. â Ce nâest pas dans nos valeurs de refuser une famille motivĂ©e, dĂ©sireuse dâinscrire son enfant dans le privĂ© et qui nâaurait pas les finances pour le faire â, tient Ă prĂ©ciser Isabelle des Bourboux. Pour les Ă©coles privĂ©es hors contrat, en revanche, dans la grande majoritĂ©, le financement salaire, locaux , matĂ©riel... est directement assurĂ© Ă 100 % par les familles, les coĂ»ts de scolaritĂ© peuvent alors sâavĂ©rer trĂšs Ă©levĂ©s. Comptez entre 5000 et 7000 ⏠par an pour une annĂ©e en maternelle, hors cantine et pĂ©riscolaire. Enfin, sachez que dans certains Ă©tablissements privĂ©s, les familles participent peu, voire pas du tout aux frais de scolaritĂ©, ces derniers Ă©tant financĂ©s par des donateurs ou fondations. 5 idĂ©es reçues sur les Ă©coles privĂ©es et publiques 1 la mixitĂ©. On reproche souvent au privĂ© son manque de mixitĂ© face au public. Selon Ia directrice de lâenseignement catholique, â ceci sâexplique en partie par le fait que la plupart des Ă©coles privĂ©es sont en centre-ville, lĂ oĂč la mixitĂ© sociale est peu forte â. De son cĂŽtĂ©, Juliette estime â quâil y a forcĂ©ment plus de mixitĂ© sociale et culturelle dans le public, bien que celle-ci soit de moins en moins flagrante. â. 2 les grĂšves. Certains parents jugent les grĂšves dans le public trop frĂ©quentes et câest lâun des arguments pour les mettre dans le privĂ©. InterrogĂ©e sur ce sujet, la professeur des Ă©coles dans lâenseignement public, estime â quâil nây a pas davantage de grĂšve dans le public par rapport au privĂ©. Les enseignants des Ă©tablissements privĂ©s sous contrat sont des agents publics payĂ©s par l'Etat. Je pense qu'ils ont les mĂȘmes revendications que dans le public. Mais statistiquement, peut ĂȘtre font-ils moins grĂšve que dans le public, car il y a moins d'Ă©lan syndical dans le privĂ© ? â. La directrice de lâenseignant catholique nuance â il y a moins dâaffrontement en terme de conflits syndicaux dans le privĂ©. Ces derniers sont rĂ©glĂ©s diffĂ©remment par rapport au public â. 3 les effectifs en classe. Vous pensez que les Ă©coliers sont moins nombreux dans les classes privĂ©es ? HĂ©, bien non ! Une mesure phare du gouvernement Macron a Ă©tĂ© de rĂ©duire les effectifs des classes depuis la rentrĂ©e 2020 et ce jusquâen 2022. En clair, les effectifs des classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 hors Ă©ducation prioritaire, sont rĂ©duits pour atteindre maximum 24 Ă©lĂšves par classe, afin dâamĂ©liorer les conditions dâapprentissage des Ă©lĂšves et favoriser ainsi la rĂ©ussite de tous. Une mesure qui ne sâapplique pas au privĂ©, oĂč les classes peuvent ĂȘtre plus chargĂ©es. 4 la qualitĂ© des activitĂ©s scolaires. En fait, dans le public tout dĂ©pendra des moyens et des projets mis en Ćuvre conjointement par les communes et les Ă©tablissements scolaires. Isabelle des Bourboux explique â prenons Bordeaux en exemple. Sous lâimpulsion de la mairie, il y a un programme qualitatif dâactivitĂ©s culturelles et sportives, avec la mise Ă disposition dâanimateurs au sein des Ă©coles publiques. Dans le privĂ©, nous avons moins de moyens mais une plus grande cohĂ©sion quant au projet mis en place â. De son cĂŽtĂ©, Juliette souligne â que dans le public, les moyens varient Ă©normĂ©ment d'une Ă©cole Ă une autre, car ce sont les mairies qui attribuent les budgets â. Quant au privĂ© hors contrat, la qualitĂ© et la diversitĂ© des activitĂ©s dĂ©pendra directement de lâengagement financier demandĂ© aux parents. 5 la rĂ©ussite. Souvent qualifiĂ© dâĂ©litiste, le privĂ© est rĂ©putĂ© pour ses performances aux examens. â Dans le discours actuel, on ne parle plus trop de rĂ©ussite, meilleur classement au bac, etc. On parle beaucoup plus de bien-ĂȘtre Ă l'Ă©cole et de prise en compte de chaque enfant dans son individualitĂ©. RĂ©ussir sa scolaritĂ©, ce n'est plus ĂȘtre premier de la classe. C'est avoir vĂ©cu une scolaritĂ© Ă©panouie, avoir Ă©tĂ© accompagnĂ© dans sa singularitĂ©. En tant que parent, je vĂ©rifierai plutĂŽt la façon d'enseigner et d'accompagner les Ă©lĂšves de l'Ă©quipe enseignante, plutĂŽt que le classement de l'Ă©tablissement dans les rĂ©sultats au bac â, assure la professeure des Ă©coles. On ne connaĂźt pas toujours bien leur fonctionnement, dâautant quâil en existe beaucoup car cette pĂ©dagogie est Ă la mode. Dâabord, sachez que le nom â Montessori â nâest pas protĂ©gĂ©. Aussi il peut ĂȘtre utilisĂ© par nâimporte quelle Ă©cole, privĂ©e ou publique. â NĂ©anmoins, il existe la charte internationale des Ă©coles Montessori, ainsi quâun diplĂŽme dâĂ©ducation reconnu par lâĂtat et dispensĂ© par lâinstitut supĂ©rieur Maria Montessori, le seul dĂ©livrĂ© officiellement en France â, souligne Gaelle Bieth, enseignante et formatrice Montessori. Aussi, pour vĂ©rifier le â sĂ©rieux â de lâĂ©cole, mieux vaut sâassurer quâelle respecte la charte et que les Ă©ducateurs soient formĂ©s. â Et le fait que ces derniers aient une expĂ©rience dans lâenseignement peut sâavĂ©rer un plus â, souligne Gaelle Bieth. Dans les grandes lignes, la pĂ©dagogie Montessori accompagne chaque enfant Ă son rythme, avec notamment du matĂ©riel en libre accĂšs. Il y a une centaine dâactivitĂ©s mises Ă disposition. Les Ă©lĂšves peuvent travailler seul, Ă deux. Il y a souvent deux adultes dans les classes de plus de 15 Ă©lĂšves. Autre particularitĂ© les classes sont multi-niveaux, mais les Ăąges sont Ă©quilibrĂ©s. Le but Ă©tant de favoriser la coopĂ©ration entre les bambins. A en croire lâenseignante-formatrice â cette façon de travailler met davantage en Ă©vidence les compĂ©tences des enfants. On les accompagne lĂ oĂč ils peuvent aller. Cette pĂ©dagogie est basĂ©e sur du concret. Elle permet aux Ă©lĂšves dâavoir beaucoup dâassurance, de confiance en soi. Et les situations dâapprentissage sont dĂ©multipliĂ©es. En moyenne section, par exemple, certains enfants, en lecture, peuvent dĂ©coder des messages De leur cĂŽtĂ©, les enseignants doivent aussi beaucoup observer les enfants â. Face aux dĂ©tracteurs de Montessori, reprochant du laisser-aller, trop de libertĂ©, la directrice rĂ©pond â Il y a un cadre. Par exemple, le matin, on fait un regroupement, on explique les projets en cours, on dirige. Il y a des rĂšgles. LibertĂ© ne veut pas dire faire nâimporte quoi. Maria Montessori a dâailleurs Ă©crit un texte discipline et libertĂ©. Le respect des parents et des enfants est essentiel. Il faut de la bienveillance et de la fermetĂ©. Et savoir aussi, en tant quâenseignant, recadrer, dire non, si nĂ©cessaire â. Julie, maman dâune petite fille scolarisĂ©e dans une Ă©cole Montessori tĂ©moigne â Mon aĂźnĂ©e est rentrĂ©e Ă 2 ans 1/2 dans une Ă©cole Montessori. Elle Ă©tait gardĂ©e par mon Ă©poux. Nous pratiquions dĂ©jĂ la pĂ©dagogie Montessori Ă la maison et nous savions qu'elle ne serait pas Ă son aise dans le systĂšme classique. Elle s'est Ă©panouie Ă l'Ă©cole, beaucoup de changement du point de vue social. Ma fille termine sa 2Ăšme annĂ©e. Dans cette Ă©cole, elle est prise en charge pour ce qu'elle est et non pas en fonction d'un Ăąge. Les Ă©ducateurs rĂ©pondent Ă ses demandes, au moment oĂč elle en a besoin. Elle Ă©volue ainsi Ă son rythme dans son apprentissage. ConcrĂštement, elle peut parfois faire du travail de CP comme des gommettes de petite section. Elle apprend l'anglais et l'espagnol. Des intervenants sont prĂ©sents chaque jour pour de la musique, du yoga, du sport, du jardinage, des arts plastiques ... C'est l'Ă©cole du bonheur. Le prix est bien sĂ»r un frein. Malheureusement ces Ă©coles ne sont pas subventionnĂ©es. Mais, on prĂ©fĂšre manger des pĂątes et lui offrir la meilleure instruction possible pour elle dans ce cadre â. Les critĂšres pour choisir lâĂ©cole de son enfant conseils de psy Ecole privĂ©e ou publique, sur quels critĂšres se baser en tant que parent pour bien choisir lâĂ©tablissement de son enfant ? Catherine Pierrat, psychologue, livre ses choix entre Ă©cole privĂ©e et Ă©cole publique pour son enfant est souvent un choix difficile Ă faire pour les parents. Les critĂšres de choix peuvent ĂȘtre divers Le critĂšre Ă©conomique lâĂ©cole publique est accessible Ă tous, sans aucun coĂ»t. Tout cela est possible grĂące Ă lâĂtat qui gĂšre et prend en charge la grande partie des dĂ©penses. Pour les Ă©coles privĂ©es ayant signĂ© un contrat dâassociation, elles obtiennent une subvention consĂ©quente en Ă©change dâun contrĂŽle poussĂ© de lâĂtat dans son fonctionnement. Cela permet de proposer des frais de scolaritĂ© plus abordables aux parents, et mĂȘme dans certaines Ă©coles, dâavoir la possibilitĂ© dâadapter les charges Ă leurs ressources cantine, fourniture, soutien.... Quant aux Ă©tablissements privĂ©s hors contrat, et donc non subventionnĂ©s, ils sont donc logiquement plus chers et plus difficiles dâaccĂšs pour les budgets critĂšre gĂ©ographique parfois lâĂ©cole privĂ©e est mieux situĂ©e et plus pratique dâaccĂšs pour accompagner ses enfants Ă lâĂ©cole que lâĂ©cole critĂšre religieux selon le degrĂ© dâimplication dans une culture religieuse, les parents peuvent souhaiter que leur enfant se retrouve avec dâautres de la mĂȘme religion et reçoive une Ă©ducation religieuse qui se fait par des cours supplĂ©mentaires dâenseignement et la place des parents Ă lâĂ©cole dans le privĂ©, il apparaĂźt que les parents sont davantage sollicitĂ©s et impliquĂ©s dans la vie scolaire de leurs enfants Ă travers des activitĂ©s auxquelles ils sont invitĂ©s Ă participer. Mais cette implication a tendance Ă se dĂ©velopper depuis quelques annĂ©es Ă lâĂ©cole publique activitĂ©s de nombreuses activitĂ©s sont proposĂ©es dans les Ă©coles privĂ©es mais câest encore un critĂšre financier qui intervient car les parents qui ont les moyens de payer la scolaritĂ© de leurs enfants peuvent souvent se permettre de dĂ©bourser de lâargent pour des sorties, voyages... alors que dans lâĂ©cole publique, il est difficile voire impossible de demander une participation financiĂšre aux parents et pour Ă©viter de voir des enfants â privĂ©s â de sortie par manque de financement des rythmes scolaires les horaires et jours scolaires peuvent varier entre le public et le privĂ© et selon que les enfants vont Ă lâĂ©cole 4 ou 5 jours par semaine. Lâ amplitude horaire diffĂ©rente avec des garderies et aide aux devoirs peut Ă©galement ĂȘtre un critĂšre de gestion de la discipline la sĂ©curitĂ©, la protection des enfants contre le harcĂšlement, le racket⊠sont des prĂ©occupations importantes pour les parents et ce point doit ĂȘtre abordĂ© et vĂ©rifiĂ© lors des inscriptions. Les parents pensent souvent que leurs enfants seront mieux â protĂ©gĂ©s â dans des Ă©tablissements privĂ©s, ce qui est possible si le nombre dâencadrants et les rĂšgles intĂ©rieures sont plus strictes que dans certains Ă©tablissements publics. Mais il y a aussi des Ă©tablissements publics trĂšs bien â tenus â, cela dĂ©pend surtout de la volontĂ© des nombre dâenfants par classe on pourrait sâattendre Ă ce que les classes du privĂ© soient moins chargĂ©es et ce serait donc un critĂšre trĂšs positif envers le privĂ©, mais ce nâest pas forcement le cas, surtout depuis la rĂ©cente loi du gouvernement Macron. Il faut bien se renseigner sur le nombre dâenfants maximum accueillis par classe dans lâĂ©cole cadre et les Ă©quipements lâargent peut encore une fois jouer un rĂŽle dans lâĂ©tat des Ă©tablissements, mais il nây a pas vraiment de rĂšgles car certains Ă©tablissements publics sont neufs et trĂšs bien Ă©quipĂ©s, alors que dâautres relevant du privĂ© peuvent ĂȘtre qualitĂ© de lâenseignement il faut Ă©viter des gĂ©nĂ©ralitĂ©s en la matiĂšre, car des â bons â des â mauvais â profs, il y en a dans les deux enseignements. Si la qualitĂ© de lâenseignement et le classement des Ă©tablissements se fait parfois par le taux de rĂ©ussite au bac, il faut garder Ă lâesprit quâun Ă©tablissement privĂ© a souvent le chiffre de 100 % de rĂ©ussite au bac comme objectif. Aussi, tout est fait pour lâatteindre et/ou le conserver, sachant que ce rĂ©sultat peut passer par une sĂ©lection â en cours de route â avec le renvoi des Ă©lĂšves qui risquent de faire baisser les stats, alors que dans lâenseignement public, lâobjectif est dâatteindre le meilleur pourcentage pour lâobtention du bac, mais avec tous les Ă©lĂšves sans sĂ©lection !Et enfin la â rĂ©putation â ! A tort ou Ă raison, on connaĂźt souvent les Ă©tablissements qui ont bonne ou mauvaise rĂ©putation. Il peut ĂȘtre rassurant pour les parents, avant dâinscrire leur enfant dans une Ă©cole, dâavoir des amis qui y ont eu leurs enfants et qui en ont Ă©tĂ© satisfaits. Tous ces critĂšres sont des choix parentaux, dâadulte, mais il est Ă©galement possible que lâenfant souhaite aller dans tel ou tel Ă©tablissement, et le plus souvent pour y retrouver des amies ou parce quâil y a des activitĂ©s sportives spĂ©cifiques qui les intĂ©ressent. Il est Ă©videmment important de tenir au courant son enfant de lâĂ©cole dans laquelle il va aller, en discuter avec lui et surtout bien lui expliquer les raisons de vos choix de parents. TĂ©moignage dâAurĂ©lie, maman de 3 enfants, scolarisĂ©s dans le public et le privĂ© en ProvinceâJ'avais choisi un collĂšge privĂ© Ă Aix-en-Provence pour mon fils aĂźnĂ© qui avait besoin d'ĂȘtre canalisĂ©. Le 2Ăšme a suivi. Jâai apprĂ©ciĂ© le suivi scolaire, lâaspect pĂ©dagogique avec transversalitĂ© entre plusieurs disciplines, lâexposition au bĂ©nĂ©volat, Ă la culture musĂ©e, théùtre, voyages. Mais, jâai Ă©tĂ© déçue par le cadre parfois trop rigide qui n' a pas convenu Ă mon aĂźnĂ©. Il nâavait pas beaucoup d'espace pour exprimer son unicitĂ© et son originalitĂ©. Mes deux fils y sont restĂ©s jusquâen troisiĂšme, puis ont rĂ©intĂ©grĂ© un lycĂ©e public. Par contre, ma fille nâest jamais allĂ©e dans le privĂ©e. Dans le public, il y a davantage d'autonomie et de libertĂ©. Mais Ă lâinverse, beaucoup moins de suivi scolaire, pas d'exposition Ă la culture, pas de voyage. Jâai aussi constatĂ© une implication quasiment nulle des enseignants dans leur mĂ©tier. Maintenant aussi peut-ĂȘtre moins machine Ă bachotage ? En rĂ©sumĂ©, pas de solution idĂ©ale. J'aurais aimĂ© une structure sĂ©rieuse avec un corps enseignant impliquĂ© et passionnĂ© qui communique entre eux avec de projets pĂ©dagogiques je l'avais trouvĂ© dans le privĂ© pas dans le public, mais dans un cadre moins rigide, qui ne met pas de â grosse â pression psychologique sur les Ă©lĂšves ce qu'on trouve dans le public et non dans le privĂ©.â
Conseild'Etat du 12 octobre 2011, n° 325846. Les faits. Un organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) avait demandé à une commune de lui verser une indemnité compensant l'insuffisance de la contribution dont elle s'était acquittée au titre des dépenses de fonctionnement des écoles élémentaires privées sous contrat d'association.
Si les lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout nâest pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des ĆdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par lâĂ©cole privĂ©eÂ, demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. [*Comment les communes procĂšdent-elles pour calculer le montant de leurs dĂ©penses? Et comment le versent-elles ?*] Ces questions font-elles vraiment dĂ©bat ? RĂ©ponses Ă travers trois exemples. JusquâĂ lâentrĂ©e en vigueur de la loi du 13 aoĂ»t 2004, Ă dĂ©faut dâun accord entre la commune dâaccueil et la commune de rĂ©sidence, aucune contribution financiĂšre ne pouvait ĂȘtre exigĂ©e de la commune de rĂ©sidence pour les dĂ©penses des Ă©tablissements privĂ©s extĂ©rieurs Ă la commune. Ce nâĂ©tait quâune simple facultĂ©. Lors de lâexamen du projet de loi relatif aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, le SĂ©nat a adoptĂ©, sur proposition de Michel Charasse, un amendement qui a modifiĂ© les modalitĂ©s de la participation des communes aux dĂ©penses concernant les Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence dans des Ă©coles privĂ©es sous contrat dâassociation. Absence de paritĂ© Objectif [*Mettre un terme Ă lâabus dâun Ćcertain nombre de maires de communes de rĂ©sidence qui incitaient les familles Ă envoyer leurs enfants Ă lâĂ©cole privĂ©e de la commune voisine pour Ă©viter le paiement de la participation aux dĂ©penses de fonctionnementÂ*], selon lâexposĂ© du sĂ©nateur. Depuis, lâarticle 89 de la loi du 13 aoĂ»t 2004 prĂ©voit que la commune de rĂ©sidence dâun enfant scolarisĂ© dans une Ă©cole privĂ©e sous contrat dâassociation situĂ©e dans une autre commune doit contribuer aux frais de fonctionnement de cette Ă©cole sous forme de forfait. Mais avec un bĂ©mol la contribution Ă la charge de chaque commune ne peut ĂȘtre supĂ©rieure au coĂ»t quâaurait reprĂ©sentĂ© lâĂ©lĂšve sâil avait Ă©tĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole publique de la commune, ou, en lâabsence dâĂ©cole dans la commune, au coĂ»t moyen dĂ©partemental des classes publiques. Cette disposition, rajoutĂ©e en 2005 dans la loi dâorientation, nâa toutefois pas empĂȘchĂ© de mettre Ă mal le principe de paritĂ©, du fait de lâobligation rigoureuse de financement par les mairies des Ă©coles privĂ©es. [Lire la suiteâŠ->
Unenouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour « le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă lâarticle 89 de la loi de dĂ©centralisation dâaoĂ»t 2004 (Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de
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