Lesélus ont accepté de garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées de la commune. « L'idée, explique le maire, est de remettre à plat pour les
l'essentiel Le montant de ce forfait communal est calculĂ© en fonction du coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve scolarisĂ© dans les Ă©coles publiques Isabelle Baillet-Sudre, adjointe au maire, a prĂ©sentĂ© l’attribution du forfait communal Ă  verser aux deux Ă©coles privĂ©es de la commune lors de la derniĂšre sĂ©ance publique du conseil municipal. Le soutien au domaine scolaire constitue l’un des axes forts de la politique municipale. Le Code de l’Education stipule que le financement des classes d’établissements d’enseignement privĂ©s sous contrat d’association est une dĂ©pense obligatoire pour la commune oĂč se situe le siĂšge de l’école et fait Ă©galement obligation aux communes de verser aux Ă©coles privĂ©es des participations financiĂšres calculĂ©es par paritĂ© avec les moyens qu’elles accordent aux Ă©coles publiques. Ce financement est opĂ©rĂ© sous la forme d’un forfait attribuĂ© pour chaque Ă©lĂšve rĂ©sidant sur le territoire communal frĂ©quentant une Ă©cole privĂ©e de Luc-la-Primaube sous contrat, Ă©coles Saint-Jean Ă  La Primaube ou Ă©cole Saint-Joseph Ă  Luc. Le montant du forfait communal Ă  leur verser est calculĂ© en fonction du coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve scolarisĂ© dans les Ă©coles publiques. Les dĂ©penses de fonctionnement sur l’exercice 2020, des Ă©coles publiques Jean-Boudou et Jacques-PrĂ©vert, s’élĂšvent Ă  129 861,43 € ainsi rĂ©parties entre classes primaires et maternelles 92 € pour 92 Ă©lĂšves en classes maternelles soit un coĂ»t moyen de 1 002,72 € par Ă©lĂšve, et 37 611,04 € pour 215 Ă©lĂšves en classes primaires, soit un coĂ»t moyen de 174,94 € par Ă©lĂšve. Compte tenu des effectifs enregistrĂ©s dans les Ă©coles privĂ©es au 1er janvier 2021, le conseil municipal a fixĂ© et approuvĂ© le montant du forfait communal 2021 Ă  100 207,22 €. Soit 53 275,88 € Ă  l’école Saint-Joseph de Luc qui comptait 39 Ă©lĂšves en maternelle et 81 en primaire rĂ©sidant sur la commune au 1er janvier 2021 et 46 931,33 € Ă  l’école Saint-Jean de La Primaube qui comptait 40 Ă©lĂšves en maternelle et 39 Ă©lĂšves en primaire. Financementdes Ă©coles privĂ©es par les communes Question soumise le 30 mars 2006 M. Roland du Luart attire l'attention de M. le ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche sur les consĂ©quences de l'article 89 de la loi n° 2004-809 du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales. MENU phone_callback mail_outline pin_drop search Bienvenue sur le nouveau site du SNUipp-FSU 70 Fermer Alerte Nouveau circulaire disponible dans votre section phone_callback Redirection en cours... 7milliards 997 millions €* pour le financement de l’enseignement privĂ© des 1er et 2 nd degrĂ©s A la rentrĂ©e 2020, l’enseignement privĂ© sous contrat scolarisait 17 % des Ă©lĂšves, soit 2 090 472 Ă©lĂšves (838 385 dans le 1er degrĂ© (13%), 1 207 858 dans le 2nd degrĂ© et le post-bac (21 %) et 44 229 dans l’enseignement agricole, au sein de 4 687 Ă©coles et 2 905 Ă©tablissements du PubliĂ© le 29 septembre 2009 Ă  00h00 Photo Claude Prigent, archives Les communes seront toujours obligĂ©es de financer la scolarisation de ses enfants dans des Ă©coles privĂ©es d'autres communes, selon un texte votĂ© hier. Mais uniquement dans certains cas. AoĂ»t2004, un amendement de Michel Charasse, Ă  l'Ă©poque sĂ©nateur PS, oblige les communes Ă  financer la scolaritĂ© d'Ă©lĂšves rĂ©sidant sur leur territoire mais inscrits dans des Ă©coles privĂ©es d'autres communes. Ce texte avait provoquĂ© un tollĂ© tant du cĂŽtĂ© des syndicats d'enseignants, des associations laĂŻques mais surtout des maires de France. Hier, le Parlement a votĂ© un nouveau projet prĂ©cisant l'amendement Charasse. Plusieurs communes refusaient jusqu'Ă  prĂ©sent de la multiplication de contentieux devant les tribunaux administratifs. ConcrĂštement, le nouveau texte garantit la paritĂ© de financement» entre Ă©coles privĂ©es et publiques mais restreint l'obligation de financement Ă  quatre casabsence de capacitĂ© d'accueil dans la commune d'origine, obligations professionnelles des parents, raisons mĂ©dicales, frĂšre ou soeur dĂ©jĂ  scolarisĂ©s dans une autre commune. Les litiges seront soumis au prĂ©fet qui devra statuer dans un dĂ©lai de trois mois. Le gouvernement soutient totalement ce texte, fruit d'un consensus» et qui apporte des solutions concrĂštes respectueuses de l'Ă©quitĂ© entre Ă©cole publique et Ă©cole privĂ©e», a dĂ©clarĂ© Luc Chatel Education nationale. Seule voix discordante Ă  l'UMP, Pierre Cardo a votĂ© contre en regrettant que le maire de la commune concernĂ©e n'ait pas son mot Ă  dire. Saisie du Conseil constitutionnel Pour le PS, MichĂšle Delaunay a admis que le texte Charasse Ă©tait nĂ© d'un malentendu». Mais quand nous avons proposĂ© de le supprimer en novembre2007, ndlr, vous avez opposĂ© une fin de non-recevoir. Vous faites mine aujourd'hui de le supprimer mais vous en confirmez au contraire le principe, est-ce loyal?». Le PS a demandĂ© l'abrogation et non l'amĂ©nagement de la mesure qui est excessivement coĂ»teuse Ă  terme et dangereuse pour notre pacte social». Dans un communiquĂ©, l'Union des familles laĂŻques a dĂ©noncĂ© la remise en question de la libre-administration des communes». Pour ce motif, l'opposition a dĂ©cidĂ© de saisir le Conseil constitutionnel.
Cetexte fixe les conditions rendant obligatoire le financement par les communes des écoles privées situées dans une autre commune, lorsque des habitants y ont scolarisé
Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°77871 de M. Jean-Luc Bleunven 14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche MinistĂšre attributaire > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche Question publiĂ©e au JO le 14/04/2015 page 2788 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 10/11/2015 page 8214 Date de signalement 27/10/2015 Texte de la question M. Jean-Luc Bleunven attire l'attention de Mme la ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche sur la mise en Ɠuvre des temps d'activitĂ©s pĂ©riscolaires dans les Ă©tablissements d'enseignement de premier degrĂ© privĂ©s, sous contrat avec l'État. Avec la rĂ©forme des rythmes scolaires les Ă©tablissements d'enseignement de premier degrĂ© privĂ©s sous contrat organisent librement la semaine scolaire, puisqu'ils ne sont pas concernĂ©s par les dispositions du code de l'Ă©ducation, relatives aux temps d'activitĂ© pĂ©riscolaires. Certains de ces Ă©tablissements, convaincus par la pertinence de la rĂ©forme ont fait le choix de l'appliquer. Certaines collectivitĂ©s, compĂ©tentes en matiĂšre d'enseignement de premier degrĂ©, ont dĂ©cidĂ© de soutenir financiĂšrement ces temps d'activitĂ©s pĂ©riscolaires, par la mise Ă  disposition gracieuse de personnel municipal pour l'encadrement de ces temps d'activitĂ©s, mais Ă©galement par un soutien financier direct auprĂšs de ces Ă©tablissements. Or il semblerait que cette dĂ©cision soit en contradiction avec le code de l'Ă©ducation qui spĂ©cifie que les dĂ©penses obligatoires d'une commune, pour un Ă©tablissement privĂ© sous contrat, concernent exclusivement et uniquement les charges de fonctionnements relatives au forfait scolaire, qui exclut les charges liĂ©es aux activitĂ©s pĂ©riscolaires restauration scolaire, halte-garderie, et TAP. Aussi, il souhaiterait connaĂźtre l'avis du Gouvernement sur ce point, afin de pouvoir sĂ©curiser juridiquement les engagements des municipalitĂ©s auprĂšs de ces Ă©tablissements privĂ©s sous contrat. Texte de la rĂ©ponse L'article L. 442-5 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit que les communes sont tenues de participer aux dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es qui s'associent au service public de l'Ă©ducation. Cette participation, ou forfait », est calculĂ©e par Ă©lĂšve et par an en fonction du coĂ»t de fonctionnement de l'externat d'un Ă©lĂšve des Ă©coles publiques de la commune. Les dĂ©penses engagĂ©es par les communes au titre des activitĂ©s pĂ©riscolaires n'entrent donc nullement en ligne de compte pour le calcul du forfait puisque ce dernier couvre les activitĂ©s relevant uniquement des activitĂ©s scolaires. Toutefois, les activitĂ©s pĂ©riscolaires, dĂ©finies Ă  l'article L. 551-1 du code de l'Ă©ducation, peuvent ĂȘtre financĂ©es par une collectivitĂ© publique, mĂȘme quand ce sont des Ă©lĂšves d'Ă©coles privĂ©es qui en bĂ©nĂ©ficient. La loi prĂ©voit deux rĂ©gimes distincts de financement possibles un financement communal qu'autorise l'article L. 533-1 du code de l'Ă©ducation ; un financement par l'État prĂ©vu par la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ă©cole de la RĂ©publique. L'article L. 551-1 du code de l'Ă©ducation dĂ©finit les activitĂ©s pĂ©riscolaires de la maniĂšre suivante des activitĂ©s pĂ©riscolaires prolongeant le service public de l'Ă©ducation, et en complĂ©mentaritĂ© avec lui, peuvent ĂȘtre organisĂ©es dans le cadre d'un projet Ă©ducatif territorial associant notamment aux services et Ă©tablissements relevant du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale d'autres administrations, des collectivitĂ©s territoriales, des associations et des fondations, sans toutefois se substituer aux activitĂ©s d'enseignement et de formation fixĂ©es par l'État. ... Le projet Ă©ducatif territorial vise notamment Ă  favoriser, pendant le temps libre des Ă©lĂšves, leur Ă©gal accĂšs aux pratiques et activitĂ©s culturelles et sportives et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. ... ». L'article L. 442-20 du mĂȘme code prĂ©voit que ces dispositions sont applicables aux Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s sous contrat. S'agissant du financement communal d'activitĂ©s pĂ©riscolaires au bĂ©nĂ©ficie d'Ă©lĂšves d'Ă©coles privĂ©es, l'article L. 533-1 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit que les collectivitĂ©s territoriales, les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale et les caisses des Ă©coles peuvent faire bĂ©nĂ©ficier des mesures Ă  caractĂšre social tout enfant sans considĂ©ration de l'Ă©tablissement d'enseignement qu'il frĂ©quente. » Ainsi que l'a rappelĂ© le Conseil d'État dans sa dĂ©cision du 5 juillet 1985, Ville d'Albi, il rĂ©sulte tant des termes de cet article lĂ©gislatif que des travaux prĂ©paratoires ayant conduit Ă  son adoption, que les communes ont la facultĂ©, sans pour autant qu'une obligation leur soit imposĂ©e, de faire bĂ©nĂ©ficier les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es des mesures Ă  caractĂšre social, telles que la restauration scolaire ou l'accueil pĂ©riscolaire, qu'elles accordent aux Ă©lĂšves des Ă©coles publiques. Il appartient au conseil municipal d'apprĂ©cier, Ă  l'occasion de chacune des mesures Ă  caractĂšre social qu'il institue en faveur des enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles publiques, s'il y a lieu d'en Ă©tendre le bĂ©nĂ©fice aux Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es. Si la commune dĂ©cide de contribuer Ă  l'organisation d'activitĂ©s pĂ©riscolaires au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es sous contrat, elle peut le faire de deux maniĂšres. Dans la premiĂšre hypothĂšse, celle oĂč les activitĂ©s pĂ©riscolaires sont organisĂ©es par la commune dans le cadre d'un PEdT auquel l'Ă©cole privĂ©e sous contrat participe, soit la commune peut accueillir les enfants des Ă©coles privĂ©es sous contrat dans les mĂȘmes lieux que les enfants des Ă©coles publiques, mutualisant ainsi les activitĂ©s proposĂ©es aux Ă©lĂšves des deux types d'Ă©tablissements ; soit la commune organise des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans les Ă©coles publiques et dans les Ă©tablissements privĂ©s sous contrat avec l'accord de l'organisme de gestion de l'Ă©cole privĂ©e. Dans la seconde hypothĂšse, celle oĂč les activitĂ©s pĂ©riscolaires sont organisĂ©es pour les Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e par l'organisme de gestion de l'Ă©cole, mĂȘme si c'est dans le cadre d'un PEdT Ă©laborĂ© avec la commune, cette derniĂšre ne peut pas mettre des agents territoriaux Ă  la disposition de cet organisme voir l'article 61-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique territoriale. En revanche, la commune peut accueillir les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es pour lesquels sont organisĂ©es des activitĂ©s pĂ©riscolaires au sein des services publics dont elle a la charge par exemple dans les bibliothĂšques municipales, les salles de sport ou les piscines. De mĂȘme, elle peut, Ă  titre ponctuel, faire intervenir des personnels communaux dans le cadre des activitĂ©s pĂ©riscolaires organisĂ©es au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e, dĂšs lors que ces personnels agissent dans le cadre gĂ©nĂ©ral de leurs missions. Il peut s'agir, par exemple, de personnels de la bibliothĂšque municipale qui viennent faire des lectures aux Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e dans le cadre d'activitĂ©s pĂ©riscolaires. Dans ce cas en effet, les personnels territoriaux interviennent non pas dans le cadre d'une mise Ă  disposition au sens statutaire des dispositions de l'article 61-1 de la loi du 26 janvier 1984, mais dans le cadre de leurs missions de service public communal destinĂ©es Ă  l'ensemble des habitants de la commune.
\n\n \nfinancement des écoles privées par les communes
Territoires: Financement par les communes des écoles privées . Dans une circulaire, le ministÚre fait le point sur les modifications apportées par la loi du 13 août 2004 au financement communal des écoles privées sous contrat. "L'application de l'article 89 de la loi du 13 août 2004 ne saurait donc conduire à mettre à la charge de la commune de résidence une contribution
Travaux préparatoires Assemblée nationale 1Úre lectureAssemblée nationale - 1Úre lecture Proposition de loi de M. Georges HAGE et plusieurs de ses collÚgues visant à abroger l'obligation de participation des communes de résidence aux dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat d'une autre commune, n° 3371, déposée le 17 octobre 2006 et renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république. © Assemblée nationale

Pourles écoles publiques, cette question est traitée par l'article L. 212-8 du code de l'éducation. En vertu de l'article L. 442-9 du code de l'éducation, le principe de la répartition des dépenses de fonctionnement par accord entre commune d'accueil et commune de résidence était déjà applicable au financement des écoles privées

PostĂ© par PRISME le 16 Juin 2010 In La Gazette des communes, le 15 Juin 2010 AccĂ©der au site source de notre article. Par un arrĂȘt du 2 juin 2010, le Conseil d’Etat affirme que la circulaire fixant les modalitĂ©s de financement des Ă©coles privĂ©es par les communes de rĂ©sidence de leurs Ă©lĂšves est lĂ©gale. L’annexe de la circulaire, relative aux dĂ©penses obligatoires et facultatives Ă  prendre en compte pour la contribution communale et intercommunale l’est par consĂ©quent aussi ; le juge ajoutant mĂȘme que cette liste n’est pas exhaustive.
Lescommunes bientÎt obligées de financer les écoles privées ? Une nouvelle disposition légale a vu le jour pour « le calcul des contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les classes des écoles privées ». Contacter le comité; Adhérer; Les listes d'Attac93Sud; La lettre d'information; Facebook Attac 93 Sud; Rechercher : Rechercher dans
Marianne Morizot Journaliste spĂ©cialisĂ©e en tourisme/gastronomie/bien-ĂȘtre/parental PubliĂ© le 28/07/2021 Ă  16h25 , mis Ă  jour le 28/07/2021 Ă  16h25 en collaboration avec Catherine Pierrat psychologue DĂ©sormais, scolariser son enfant est obligatoire dĂšs l’ñge de 3 ans. Mise Ă  part l’école Ă  la maison, deux solutions s’offrent aux parents l’école privĂ©e ou publique. Quelles sont leurs diffĂ©rences ? Comment choisir ? Directrice, enseignants et psy nous Ă©clairent
 Depuis la rentrĂ©e scolaire 2019, l’instruction est obligatoire dĂšs l’ñge de 3 ans. Les parents ont alors le choix entre l’école publique, privĂ©e ou encore d’assurer eux-mĂȘme l’instruction. En France, plus de 99 % des bambins sont scolarisĂ©s de façon classique, dans une Ă©cole. Alors que pour certains l’inscription dans le privĂ© ou le public est une Ă©vidence, d’autres s’interrogent. Quelles sont les diffĂ©rences ? Comment bien choisir l’école de son enfant ? On fait le point. Les diffĂ©rents types d’école Pour bien comprendre de quoi on parle, il faut revenir aux sources. Selon l’article 1 de la loi du 30 octobre 1886, les Ă©coles publiques “sont fondĂ©es et entretenues par l'Etat, les dĂ©partements ou les communes.” C’est ce que l’on appelle l’école de La RĂ©publique. L’école publique est donc laĂŻque, selon les valeurs de la RĂ©publique, et se doit d’accueillir tous les enfants, en fonction de la carte scolaire. Les enseignants sont payĂ©s par l’État, mais le fonctionnement et l’entretien de l'Ă©cole relĂšvent des communes. A la rentrĂ©e 2020, 8 Ă©lĂšves sur 10 Ă©taient scolarisĂ©s dans le public, selon les chiffres de l’éducation nationale. Mais Ă  en croire Isabelle des Bourboux, directrice de l’enseignement catholique en Gironde, “ un Ă©lĂšve sur deux passera par le privĂ© au cours de sa scolaritĂ© ”. Du cĂŽtĂ© du privĂ©, il existe deux statuts l’école privĂ©e sous contrat avec l’État et l’école privĂ©e, hors contrat avec l’État. Dans le premier cas, les enseignements sont conformes aux rĂšgles et aux programmes de l’enseignement public et le corps enseignant est rĂ©tribuĂ© par l’État. Par contre, le fonctionnement et l’entretien des locaux est supportĂ© par la structure gĂ©rant l’école. “ Actuellement, plus de 95 % des Ă©tablissements privĂ©s associĂ©s Ă  l’État par contrat sont catholiques en France, mais il existe aussi quelques Ă©tablissements laĂŻcs, juifs ou musulmans ”, souligne la directrice. Quant aux Ă©coles privĂ©es hors contrat, laĂŻque ou religieuse, leur fonctionnement est autonome et elles ne sont pas tenues de suivre le programme de l’éducation nationale. Par contre, elles ne reçoivent aucune subvention de l’État. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les Ă©coles privĂ©es peuvent ĂȘtre créées par une association, une personne physique ou encore une sociĂ©tĂ© et sont soumises Ă  une autorisation de la commune, de l’Education nationale et de la prĂ©fecture, avant l’ouverture. Formation des enseignants et inspection les points communs entre Ă©cole privĂ©e et publique Parmi les critĂšres de choix des parents, la qualitĂ© de l’enseignement. Bonne nouvelle, que vous optiez pour une Ă©cole publique ou une Ă©cole privĂ©e sous contrat avec l’État, la formation des enseignants est la mĂȘme. “ Ils ont le mĂȘme rĂ©fĂ©rentiel de compĂ©tences ”, confirme Isabelle des Bourboux. “ D 'un point de vue pĂ©dagogique, il n'y a pas de diffĂ©rence entre privĂ© et public. La façon d'enseigner ne dĂ©pend pas de l'Ă©tablissement, mais de chaque enseignant qui dispose d'une libertĂ© pĂ©dagogique, sauf dans les Ă©coles type Montessori, Waldorf... etc qui imposent forcĂ©ment une pĂ©dagogie. Mais attention, face Ă  la difficultĂ© de recruter des enseignants, que ce soit dans le privĂ© ou dans le public, il y a de plus en plus d'enseignants contractuels, c'est Ă  dire qui exercent sans formation, ni mĂȘme avoir passĂ© le concours ”, prĂ©cise Juliette, professeure des Ă©coles dans un Ă©tablissement public. Autre point commun rassurant pour les parents le contrĂŽle. Tous les Ă©tablissements scolaires, privĂ©s ou publics en France, sont soumis Ă  des inspections. Quant Ă  ceux hors contrat, une inspection est obligatoirement effectuĂ©e dĂšs la premiĂšre annĂ©e de leur fonctionnement ; d’autres contrĂŽles peuvent ĂȘtre organisĂ©s par la suite, de maniĂšre inopinĂ©e ou non. A en croire la directrice de l’enseignement catholique, “ pour ces structures, le contrĂŽle est axĂ© sur la qualitĂ© de la scolarisation ”. Gaelle Bieth, enseignante et directrice d’une Ă©cole privĂ©e Montessori confirme “ lors de la deuxiĂšme annĂ©e d’ouverture, il y a un contrĂŽle pĂ©dagogique par un inspecteur de l’Education nationale ”. À voir aussi Choix de l’établissement et coĂ»ts de la scolaritĂ© les grandes diffĂ©rences entre privĂ© et public Parmi les grands points de diffĂ©rence entre les Ă©tablissements privĂ©s et publics, la fameuse carte scolaire. En effet, en inscrivant votre enfant dans le public, vous n’avez pas le choix de l’école sur votre commune, qui est en principe la plus proche de votre domicile. S’il existe plusieurs Ă©coles publiques, c’est la mairie de laquelle vous dĂ©pendez. Seule une dĂ©rogation permettra de d’inscrire votre enfant dans une autre Ă©cole publique. En pratique, l’inscription se fait auprĂšs de la mairie, gĂ©nĂ©ralement entre mars et juin. AprĂšs l’inscription administrative, la mairie dĂ©livre un certificat d’inscription qui permet de connaĂźtre l’affectation de son enfant. A la diffĂ©rence du public, le privĂ© laisse la libertĂ© de choix aux familles qui peuvent demander une inscription dans l’établissement de leur choix. “ ConcrĂštement, il n’y a pas de carte scolaire et l’enseignement catholique est ouvert Ă  tous, quelle que soit sa confession ”, assure Isabelle des Bourboux Il est recommandĂ© d’inscrire son enfant dĂšs le premier trimestre de l’annĂ©e de rentrĂ©e en maternelle. Cependant, si vous envisagez de le scolariser dans le privĂ©, au cours du primaire ou du collĂšge, il faudra, selon les cas, vous y prendre encore plus tĂŽt. En effet, dans les zones Ă  forte pression dĂ©mographique, oĂč les Ă©coles privĂ©es sont rĂ©putĂ©es, les places sont chĂšres car les Ă©coliers poursuivent souvent toute leur scolaritĂ© dans le mĂȘme Ă©tablissement. En clair, peu de places se libĂšrent. Quant Ă  l’inscription proprement dite, contrairement au public, elle n’est pas automatique. Un entretien est systĂ©matique, au cours duquel la famille est reçue par le directeur de l’établissement ou son reprĂ©sentant. Objectif vĂ©rifier que les familles sont d’accord avec le projet d’enseignement catholique et le projet de l’école. La question se pose alors de la sĂ©lection “ Ă  l’entrĂ©e ” opĂ©rĂ©e dans le privĂ©. Sachez que l’apprĂ©ciation est laissĂ©e Ă  chaque chef d’établissement. “ Dans les zones Ă  forte pression dĂ©mographique, la tentation est grande de faire une sĂ©lection, d’ailleurs davantage en fonction du profil de l’enfant, plutĂŽt que de son niveau “, concĂšde Ia directrice de l’enseignement catholique, avant d’ajouter “ la prioritĂ© peut aussi ĂȘtre donnĂ©e aux enfants du rĂ©seau. NĂ©anmoins, beaucoup de chefs d’établissements optent pour un systĂšme d’inscriptions par ordre d’arrivĂ©e ”. Autre point de diffĂ©rence entre le privĂ© et le public le coĂ»t de la scolaritĂ©. En effet, l’école de la RĂ©publique est gratuite hors cantine et garderie, contrairement au privĂ© oĂč elle est payante, car le fonctionnement est en partie supportĂ© par les familles. Cependant, contrairement aux idĂ©es reçues, le privĂ© sous contrat avec l’État n’est pas rĂ©servĂ© aux plus riches. Selon les chiffres de l’enseignement catholique, le prix moyen de la contribution des familles par Ă©lĂšve et par an serait de 420 € pour une annĂ©e scolaire en maternelle hors cantine et garderie. “ Ce n’est pas dans nos valeurs de refuser une famille motivĂ©e, dĂ©sireuse d’inscrire son enfant dans le privĂ© et qui n’aurait pas les finances pour le faire ”, tient Ă  prĂ©ciser Isabelle des Bourboux. Pour les Ă©coles privĂ©es hors contrat, en revanche, dans la grande majoritĂ©, le financement salaire, locaux , matĂ©riel... est directement assurĂ© Ă  100 % par les familles, les coĂ»ts de scolaritĂ© peuvent alors s’avĂ©rer trĂšs Ă©levĂ©s. Comptez entre 5000 et 7000 € par an pour une annĂ©e en maternelle, hors cantine et pĂ©riscolaire. Enfin, sachez que dans certains Ă©tablissements privĂ©s, les familles participent peu, voire pas du tout aux frais de scolaritĂ©, ces derniers Ă©tant financĂ©s par des donateurs ou fondations. 5 idĂ©es reçues sur les Ă©coles privĂ©es et publiques 1 la mixitĂ©. On reproche souvent au privĂ© son manque de mixitĂ© face au public. Selon Ia directrice de l’enseignement catholique, “ ceci s’explique en partie par le fait que la plupart des Ă©coles privĂ©es sont en centre-ville, lĂ  oĂč la mixitĂ© sociale est peu forte ”. De son cĂŽtĂ©, Juliette estime “ qu’il y a forcĂ©ment plus de mixitĂ© sociale et culturelle dans le public, bien que celle-ci soit de moins en moins flagrante. ”. 2 les grĂšves. Certains parents jugent les grĂšves dans le public trop frĂ©quentes et c’est l’un des arguments pour les mettre dans le privĂ©. InterrogĂ©e sur ce sujet, la professeur des Ă©coles dans l’enseignement public, estime “ qu’il n’y a pas davantage de grĂšve dans le public par rapport au privĂ©. Les enseignants des Ă©tablissements privĂ©s sous contrat sont des agents publics payĂ©s par l'Etat. Je pense qu'ils ont les mĂȘmes revendications que dans le public. Mais statistiquement, peut ĂȘtre font-ils moins grĂšve que dans le public, car il y a moins d'Ă©lan syndical dans le privĂ© ? “. La directrice de l’enseignant catholique nuance “ il y a moins d’affrontement en terme de conflits syndicaux dans le privĂ©. Ces derniers sont rĂ©glĂ©s diffĂ©remment par rapport au public ”. 3 les effectifs en classe. Vous pensez que les Ă©coliers sont moins nombreux dans les classes privĂ©es ? HĂ©, bien non ! Une mesure phare du gouvernement Macron a Ă©tĂ© de rĂ©duire les effectifs des classes depuis la rentrĂ©e 2020 et ce jusqu’en 2022. En clair, les effectifs des classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 hors Ă©ducation prioritaire, sont rĂ©duits pour atteindre maximum 24 Ă©lĂšves par classe, afin d’amĂ©liorer les conditions d’apprentissage des Ă©lĂšves et favoriser ainsi la rĂ©ussite de tous. Une mesure qui ne s’applique pas au privĂ©, oĂč les classes peuvent ĂȘtre plus chargĂ©es. 4 la qualitĂ© des activitĂ©s scolaires. En fait, dans le public tout dĂ©pendra des moyens et des projets mis en Ɠuvre conjointement par les communes et les Ă©tablissements scolaires. Isabelle des Bourboux explique “ prenons Bordeaux en exemple. Sous l’impulsion de la mairie, il y a un programme qualitatif d’activitĂ©s culturelles et sportives, avec la mise Ă  disposition d’animateurs au sein des Ă©coles publiques. Dans le privĂ©, nous avons moins de moyens mais une plus grande cohĂ©sion quant au projet mis en place ”. De son cĂŽtĂ©, Juliette souligne “ que dans le public, les moyens varient Ă©normĂ©ment d'une Ă©cole Ă  une autre, car ce sont les mairies qui attribuent les budgets ”. Quant au privĂ© hors contrat, la qualitĂ© et la diversitĂ© des activitĂ©s dĂ©pendra directement de l’engagement financier demandĂ© aux parents. 5 la rĂ©ussite. Souvent qualifiĂ© d’élitiste, le privĂ© est rĂ©putĂ© pour ses performances aux examens. “ Dans le discours actuel, on ne parle plus trop de rĂ©ussite, meilleur classement au bac, etc. On parle beaucoup plus de bien-ĂȘtre Ă  l'Ă©cole et de prise en compte de chaque enfant dans son individualitĂ©. RĂ©ussir sa scolaritĂ©, ce n'est plus ĂȘtre premier de la classe. C'est avoir vĂ©cu une scolaritĂ© Ă©panouie, avoir Ă©tĂ© accompagnĂ© dans sa singularitĂ©. En tant que parent, je vĂ©rifierai plutĂŽt la façon d'enseigner et d'accompagner les Ă©lĂšves de l'Ă©quipe enseignante, plutĂŽt que le classement de l'Ă©tablissement dans les rĂ©sultats au bac ”, assure la professeure des Ă©coles. On ne connaĂźt pas toujours bien leur fonctionnement, d’autant qu’il en existe beaucoup car cette pĂ©dagogie est Ă  la mode. D’abord, sachez que le nom “ Montessori ” n’est pas protĂ©gĂ©. Aussi il peut ĂȘtre utilisĂ© par n’importe quelle Ă©cole, privĂ©e ou publique. “ NĂ©anmoins, il existe la charte internationale des Ă©coles Montessori, ainsi qu’un diplĂŽme d’éducation reconnu par l’État et dispensĂ© par l’institut supĂ©rieur Maria Montessori, le seul dĂ©livrĂ© officiellement en France ”, souligne Gaelle Bieth, enseignante et formatrice Montessori. Aussi, pour vĂ©rifier le “ sĂ©rieux ” de l’école, mieux vaut s’assurer qu’elle respecte la charte et que les Ă©ducateurs soient formĂ©s. “ Et le fait que ces derniers aient une expĂ©rience dans l’enseignement peut s’avĂ©rer un plus ”, souligne Gaelle Bieth. Dans les grandes lignes, la pĂ©dagogie Montessori accompagne chaque enfant Ă  son rythme, avec notamment du matĂ©riel en libre accĂšs. Il y a une centaine d’activitĂ©s mises Ă  disposition. Les Ă©lĂšves peuvent travailler seul, Ă  deux. Il y a souvent deux adultes dans les classes de plus de 15 Ă©lĂšves. Autre particularitĂ© les classes sont multi-niveaux, mais les Ăąges sont Ă©quilibrĂ©s. Le but Ă©tant de favoriser la coopĂ©ration entre les bambins. A en croire l’enseignante-formatrice ” cette façon de travailler met davantage en Ă©vidence les compĂ©tences des enfants. On les accompagne lĂ  oĂč ils peuvent aller. Cette pĂ©dagogie est basĂ©e sur du concret. Elle permet aux Ă©lĂšves d’avoir beaucoup d’assurance, de confiance en soi. Et les situations d’apprentissage sont dĂ©multipliĂ©es. En moyenne section, par exemple, certains enfants, en lecture, peuvent dĂ©coder des messages De leur cĂŽtĂ©, les enseignants doivent aussi beaucoup observer les enfants ”. Face aux dĂ©tracteurs de Montessori, reprochant du laisser-aller, trop de libertĂ©, la directrice rĂ©pond “ Il y a un cadre. Par exemple, le matin, on fait un regroupement, on explique les projets en cours, on dirige. Il y a des rĂšgles. LibertĂ© ne veut pas dire faire n’importe quoi. Maria Montessori a d’ailleurs Ă©crit un texte discipline et libertĂ©. Le respect des parents et des enfants est essentiel. Il faut de la bienveillance et de la fermetĂ©. Et savoir aussi, en tant qu’enseignant, recadrer, dire non, si nĂ©cessaire ”. Julie, maman d’une petite fille scolarisĂ©e dans une Ă©cole Montessori tĂ©moigne “ Mon aĂźnĂ©e est rentrĂ©e Ă  2 ans 1/2 dans une Ă©cole Montessori. Elle Ă©tait gardĂ©e par mon Ă©poux. Nous pratiquions dĂ©jĂ  la pĂ©dagogie Montessori Ă  la maison et nous savions qu'elle ne serait pas Ă  son aise dans le systĂšme classique. Elle s'est Ă©panouie Ă  l'Ă©cole, beaucoup de changement du point de vue social. Ma fille termine sa 2Ăšme annĂ©e. Dans cette Ă©cole, elle est prise en charge pour ce qu'elle est et non pas en fonction d'un Ăąge. Les Ă©ducateurs rĂ©pondent Ă  ses demandes, au moment oĂč elle en a besoin. Elle Ă©volue ainsi Ă  son rythme dans son apprentissage. ConcrĂštement, elle peut parfois faire du travail de CP comme des gommettes de petite section. Elle apprend l'anglais et l'espagnol. Des intervenants sont prĂ©sents chaque jour pour de la musique, du yoga, du sport, du jardinage, des arts plastiques ... C'est l'Ă©cole du bonheur. Le prix est bien sĂ»r un frein. Malheureusement ces Ă©coles ne sont pas subventionnĂ©es. Mais, on prĂ©fĂšre manger des pĂątes et lui offrir la meilleure instruction possible pour elle dans ce cadre ”. Les critĂšres pour choisir l’école de son enfant conseils de psy Ecole privĂ©e ou publique, sur quels critĂšres se baser en tant que parent pour bien choisir l’établissement de son enfant ? Catherine Pierrat, psychologue, livre ses choix entre Ă©cole privĂ©e et Ă©cole publique pour son enfant est souvent un choix difficile Ă  faire pour les parents. Les critĂšres de choix peuvent ĂȘtre divers Le critĂšre Ă©conomique l’école publique est accessible Ă  tous, sans aucun coĂ»t. Tout cela est possible grĂące Ă  l’État qui gĂšre et prend en charge la grande partie des dĂ©penses. Pour les Ă©coles privĂ©es ayant signĂ© un contrat d’association, elles obtiennent une subvention consĂ©quente en Ă©change d’un contrĂŽle poussĂ© de l’État dans son fonctionnement. Cela permet de proposer des frais de scolaritĂ© plus abordables aux parents, et mĂȘme dans certaines Ă©coles, d’avoir la possibilitĂ© d’adapter les charges Ă  leurs ressources cantine, fourniture, soutien.... Quant aux Ă©tablissements privĂ©s hors contrat, et donc non subventionnĂ©s, ils sont donc logiquement plus chers et plus difficiles d’accĂšs pour les budgets critĂšre gĂ©ographique parfois l’école privĂ©e est mieux situĂ©e et plus pratique d’accĂšs pour accompagner ses enfants Ă  l’école que l’école critĂšre religieux selon le degrĂ© d’implication dans une culture religieuse, les parents peuvent souhaiter que leur enfant se retrouve avec d’autres de la mĂȘme religion et reçoive une Ă©ducation religieuse qui se fait par des cours supplĂ©mentaires d’enseignement et la place des parents Ă  l’école dans le privĂ©, il apparaĂźt que les parents sont davantage sollicitĂ©s et impliquĂ©s dans la vie scolaire de leurs enfants Ă  travers des activitĂ©s auxquelles ils sont invitĂ©s Ă  participer. Mais cette implication a tendance Ă  se dĂ©velopper depuis quelques annĂ©es Ă  l’école publique activitĂ©s de nombreuses activitĂ©s sont proposĂ©es dans les Ă©coles privĂ©es mais c’est encore un critĂšre financier qui intervient car les parents qui ont les moyens de payer la scolaritĂ© de leurs enfants peuvent souvent se permettre de dĂ©bourser de l’argent pour des sorties, voyages... alors que dans l’école publique, il est difficile voire impossible de demander une participation financiĂšre aux parents et pour Ă©viter de voir des enfants “ privĂ©s “ de sortie par manque de financement des rythmes scolaires les horaires et jours scolaires peuvent varier entre le public et le privĂ© et selon que les enfants vont Ă  l’école 4 ou 5 jours par semaine. L’ amplitude horaire diffĂ©rente avec des garderies et aide aux devoirs peut Ă©galement ĂȘtre un critĂšre de gestion de la discipline la sĂ©curitĂ©, la protection des enfants contre le harcĂšlement, le racket
 sont des prĂ©occupations importantes pour les parents et ce point doit ĂȘtre abordĂ© et vĂ©rifiĂ© lors des inscriptions. Les parents pensent souvent que leurs enfants seront mieux “ protĂ©gĂ©s “ dans des Ă©tablissements privĂ©s, ce qui est possible si le nombre d’encadrants et les rĂšgles intĂ©rieures sont plus strictes que dans certains Ă©tablissements publics. Mais il y a aussi des Ă©tablissements publics trĂšs bien “ tenus “, cela dĂ©pend surtout de la volontĂ© des nombre d’enfants par classe on pourrait s’attendre Ă  ce que les classes du privĂ© soient moins chargĂ©es et ce serait donc un critĂšre trĂšs positif envers le privĂ©, mais ce n’est pas forcement le cas, surtout depuis la rĂ©cente loi du gouvernement Macron. Il faut bien se renseigner sur le nombre d’enfants maximum accueillis par classe dans l’école cadre et les Ă©quipements l’argent peut encore une fois jouer un rĂŽle dans l’état des Ă©tablissements, mais il n’y a pas vraiment de rĂšgles car certains Ă©tablissements publics sont neufs et trĂšs bien Ă©quipĂ©s, alors que d’autres relevant du privĂ© peuvent ĂȘtre qualitĂ© de l’enseignement il faut Ă©viter des gĂ©nĂ©ralitĂ©s en la matiĂšre, car des “ bons “ des “ mauvais “ profs, il y en a dans les deux enseignements. Si la qualitĂ© de l’enseignement et le classement des Ă©tablissements se fait parfois par le taux de rĂ©ussite au bac, il faut garder Ă  l’esprit qu’un Ă©tablissement privĂ© a souvent le chiffre de 100 % de rĂ©ussite au bac comme objectif. Aussi, tout est fait pour l’atteindre et/ou le conserver, sachant que ce rĂ©sultat peut passer par une sĂ©lection “ en cours de route “ avec le renvoi des Ă©lĂšves qui risquent de faire baisser les stats, alors que dans l’enseignement public, l’objectif est d’atteindre le meilleur pourcentage pour l’obtention du bac, mais avec tous les Ă©lĂšves sans sĂ©lection !Et enfin la “ rĂ©putation “ ! A tort ou Ă  raison, on connaĂźt souvent les Ă©tablissements qui ont bonne ou mauvaise rĂ©putation. Il peut ĂȘtre rassurant pour les parents, avant d’inscrire leur enfant dans une Ă©cole, d’avoir des amis qui y ont eu leurs enfants et qui en ont Ă©tĂ© satisfaits. Tous ces critĂšres sont des choix parentaux, d’adulte, mais il est Ă©galement possible que l’enfant souhaite aller dans tel ou tel Ă©tablissement, et le plus souvent pour y retrouver des amies ou parce qu’il y a des activitĂ©s sportives spĂ©cifiques qui les intĂ©ressent. Il est Ă©videmment important de tenir au courant son enfant de l’école dans laquelle il va aller, en discuter avec lui et surtout bien lui expliquer les raisons de vos choix de parents. TĂ©moignage d’AurĂ©lie, maman de 3 enfants, scolarisĂ©s dans le public et le privĂ© en Province“J'avais choisi un collĂšge privĂ© Ă  Aix-en-Provence pour mon fils aĂźnĂ© qui avait besoin d'ĂȘtre canalisĂ©. Le 2Ăšme a suivi. J’ai apprĂ©ciĂ© le suivi scolaire, l’aspect pĂ©dagogique avec transversalitĂ© entre plusieurs disciplines, l’exposition au bĂ©nĂ©volat, Ă  la culture musĂ©e, théùtre, voyages. Mais, j’ai Ă©tĂ© déçue par le cadre parfois trop rigide qui n' a pas convenu Ă  mon aĂźnĂ©. Il n’avait pas beaucoup d'espace pour exprimer son unicitĂ© et son originalitĂ©. Mes deux fils y sont restĂ©s jusqu’en troisiĂšme, puis ont rĂ©intĂ©grĂ© un lycĂ©e public. Par contre, ma fille n’est jamais allĂ©e dans le privĂ©e. Dans le public, il y a davantage d'autonomie et de libertĂ©. Mais Ă  l’inverse, beaucoup moins de suivi scolaire, pas d'exposition Ă  la culture, pas de voyage. J’ai aussi constatĂ© une implication quasiment nulle des enseignants dans leur mĂ©tier. Maintenant aussi peut-ĂȘtre moins machine Ă  bachotage ? En rĂ©sumĂ©, pas de solution idĂ©ale. J'aurais aimĂ© une structure sĂ©rieuse avec un corps enseignant impliquĂ© et passionnĂ© qui communique entre eux avec de projets pĂ©dagogiques je l'avais trouvĂ© dans le privĂ© pas dans le public, mais dans un cadre moins rigide, qui ne met pas de “ grosse ” pression psychologique sur les Ă©lĂšves ce qu'on trouve dans le public et non dans le privĂ©.” Conseild'Etat du 12 octobre 2011, n° 325846. Les faits. Un organisme de gestion de l'enseignement catholique (OGEC) avait demandĂ© Ă  une commune de lui verser une indemnitĂ© compensant l'insuffisance de la contribution dont elle s'Ă©tait acquittĂ©e au titre des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es sous contrat d'association. Si les lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout n’est pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des ƓdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par l’école privĂ©e, demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. [*Comment les communes procĂšdent-elles pour calculer le montant de leurs dĂ©penses? Et comment le versent-elles ?*] Ces questions font-elles vraiment dĂ©bat ? RĂ©ponses à travers trois exemples. Jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur de la loi du 13 août 2004, à dĂ©faut d’un accord entre la commune d’accueil et la commune de rĂ©sidence, aucune contribution financiĂšre ne pouvait ĂȘtre exigĂ©e de la commune de rĂ©sidence pour les dĂ©penses des Ă©tablissements privĂ©s extĂ©rieurs à la commune. Ce n’était qu’une simple facultĂ©. Lors de l’examen du projet de loi relatif aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, le SĂ©nat a adoptĂ©, sur proposition de Michel Charasse, un amendement qui a modifiĂ© les modalitĂ©s de la participation des communes aux dĂ©penses concernant les Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence dans des Ă©coles privĂ©es sous contrat d’association. Absence de paritĂ© Objectif [*Mettre un terme à l’abus d’un Ɠcertain nombre de maires de communes de rĂ©sidence qui incitaient les familles à envoyer leurs enfants à l’école privĂ©e de la commune voisine pour Ă©viter le paiement de la participation aux dĂ©penses de fonctionnement*], selon l’exposĂ© du sĂ©nateur. Depuis, l’article 89 de la loi du 13 août 2004 prĂ©voit que la commune de rĂ©sidence d’un enfant scolarisĂ© dans une Ă©cole privĂ©e sous contrat d’association situĂ©e dans une autre commune doit contribuer aux frais de fonctionnement de cette Ă©cole sous forme de forfait. Mais avec un bĂ©mol la contribution à la charge de chaque commune ne peut ĂȘtre supĂ©rieure au coût qu’aurait reprĂ©sentĂ© l’élĂšve s’il avait Ă©tĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole publique de la commune, ou, en l’absence d’école dans la commune, au coût moyen dĂ©partemental des classes publiques. Cette disposition, rajoutĂ©e en 2005 dans la loi d’orientation, n’a toutefois pas empĂȘchĂ© de mettre à mal le principe de paritĂ©, du fait de l’obligation rigoureuse de financement par les mairies des Ă©coles privĂ©es. [Lire la suite
-> Unenouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour « le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă  Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă  l’article 89 de la loi de dĂ©centralisation d’aoĂ»t 2004 (Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin Officiel de
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